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Les intérêts économiques limités de la France au Mali

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  • Les intérêts économiques limités de la France au Mali

    Le Figaro Par Frédéric De Monicault, Publié le 17/01/2013 à 08:28

    La France «n'a aucun intérêt au Mali. Elle ne défend aucun calcul économique ou politique», a insisté François Hollande mercredi lors de ses vœux à la presse. Pétrole, gaz, uranium, qu'en est-il de la présence d'entreprises françaises dans ces secteurs stratégiques?

    Les richesses du sous-sol malien, sont encore largement inexplorées et, a fortiori inexploitées. La seule ressource minière qu'exporte ce pays parmi les plus pauvres de la planète, classé 170e sur 192 par la Banque mondiale pour le PIB par habitant, est l'or. Le Mali en est le troisième producteur africain.

    Les géologues savent que le sous-sol malien renferme de l'uranium. La compagnie minière canadienne Rockgate a déposé un permis d'exploration pour un gisement d'uranium à Falea, à 350 kilomètres à l'ouest de Bamako, très proche des frontières du Sénégal et de Guinée. Le géant français Areva a procédé à des campagnes d'exploration dans la région de Saraya, du côté sénégalais. Le 15 novembre dernier, Rockgate a confié une étude de faisabilité à une société sud-africaine, DRA Group, pour son projet de Falea, qui recèle, outre de l'uranium, de l'argent et du cuivre. Selon ses calculs préliminaires, le gisement recèlerait environ 12.000 tonnes d'uranium soit quatre fois la production de la mine Areva d'Arlit au Niger en 2012.
    Areva et Total

    L'eurodéputée française Michèle Rivasi et militante antinucléaire s'est rendue fin 2011 à Falea au Mali, avec Eva Joly, à la demande d'un collectif local, inquiet des éventuelles retombées écologiques du projet de mine à ciel ouvert. Michèle Rivasi affirme que des sources diplomatiques sur place avaient alors évoqué un «accord entre le canadien Rockgate et Areva». Un porte-parole d'Areva dément l'existence d'un quelconque accord au Mali où la société française «n'est pas intéressée». La Cogema, ancêtre d'Areva «a prospecté au Mali il y a cinquante ans», sans découvrir de gisement substantiel.

    S'agissant des hydrocarbures, la présence française au Mali est minime. Total, la compagnie tricolore, est propriétaire dans ce pays d'une quarantaine de stations-service: son activité s'arrête là, elle n'est donc pas stratégique. Dans les pays environnants, Total réalise un peu d'exploration en Mauritanie et produit quelque 33.000 barils équivalent pétrole par jour en Algérie. Soit une goutte de pétrole par rapport à sa production globale. Sur le continent africain, l'Angola par exemple, avec l'importance de ses gisements offshore, est un pays d'une toute autre importance pour Total. Toutefois, l'entreprise, comme toutes les autres «majors» de l'or noir, regarde attentivement chaque pays du continent.
    Des groupes discrets

    Les intérêts miniers et énergétiques français au Mali sont donc actuellement ténus, donnant raison à François Hollande. Mais il est évident que l'instabilité du Sahel dans son ensemble - sans même parler du sort des otages d'Areva enlevés au Niger en 2010 - a un impact sur les projets économiques dans toute la région, comme les mines d'Areva dans ce même pays, Arlit, en exploitation, et Imouraren, en développement. Dans l'état actuel des choses, les groupes énergétiques français s'épanchent peu sur leur activité dans la zone: «Plus on en dit et plus cela serait susceptible de mettre en péril nos équipes», confie un représentant de l'une de ces entreprises.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    Mais bien sur. Des paroles, des paroles.
    La France que du mensonge.

    Commentaire


    • #3
      La France «n'a aucun intérêt au Mali. Elle ne défend aucun calcul économique ou politique», a insisté François Hollande
      on va le croire sur parole et supposer que le mali ne represente pas d'interets pour la france mais qu'en est il de ses interets au niger, mauritanie et tout l'ouest africain jusqu'au nigeria

      si le mali tombe, les autres seront surement contaminés et les interets de la france grignotés menacés à chaque avancé, la france a compris qu'il faut anéantir les groupes terroristes au lieu de les exporter vers un autre pays

      il faudra eviter l'erreur algerienne sinon c'est toute la region qui sombrera

      Commentaire


      • #4
        Les Français ne sont pas naïfs pour divulguer ce que regorge le mali et les pays avoisinants en ressources ,mais tout le monde fait des déductions ,il y a toujours une facture à payer en nature évidemment

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