Cent cinquante employés algériens du groupe français CIS Catering (hôtellerie) sont retenus mercredi sur le site gazier de BP dans l'est de l'Algérie, après l'attaque d'une "soixantaine" d'assaillants venus de pays voisins, a indiqué le PDG, Régis Arnoux.
"J'ai 150 employés algériens qui sont laissés en liberté sur la base, contrairement aux otages étrangers qui sont eux bloqués dans un coin et ne peuvent pas bouger. Mais ils (les employés, ndlr) n'ont pas le droit de quitter la base", a précisé M. Arnoux, brièvement joint au téléphone par l'AFP.
"Ce sont 150 employés de ma filiale Cieptal qui sont tous Algériens", a-t-il ajouté, confirmant des propos publiés peu auparavant sur le site internet du Journal du Dimanche.
Interrogé sur une possible libération de ces personnes, le PDG de CIS Catering, une société spécialisée dans l'hébergement et la restauration des salariés sur des sites isolés, a poursuivi: "je pense que si mes collaborateurs algériens avaient été autorisés à quitter la base, je le saurais".
"Cette base est à 1.000 kilomètres d'Hassi Messaoud dans le désert. Quitter la base, ça sous-entend que vous avez une logistique pour vous emmener ailleurs", a-t-il poursuivi.
La base se situe dans la région d'In Aménas (est), à proximité de la frontière libyenne, selon M. Arnoux, et CIS y assure des services d'hôtellerie et de restauration.
"Je suis en relation permanente avec les autorités françaises", a-t-il insisté, ajoutant que le groupe d'agresseurs semblait "être lié à Al-Qaïda".
Au Journal du Dimanche, il a précisé que, selon ses informations, le site de BP avait été attaqué dans la nuit par "un groupe d'une soixantaine de terroristes venus de pays voisins, surarmés et très bien équipés".
"Ils auraient alors pris en otage tous les expatriés, quelle que soit leur nationalité, les auraient regroupés et attachés. Les employés algériens, eux, n'ont pas la possibilité de partir. Ils sont retenus à l'intérieur du site. La situation est très préoccupante", a-t-il encore raconté.
Des terroristes ont affirmé avoir pris en otage 41 "Occidentaux" mercredi dans une attaque contre un site gazier exploité par l'entreprise nationale Sonatrach avec les compagnies britannique BP et norvégienne Statoil, premières représailles à l'intervention des soldats français au Mali, où ils affrontent désormais les islamistes en combats rapprochés.
Un Algérien et un Britannique ont été tués mercredi, selon le ministre de l'Intérieur algérien.
Un combattant contacté par l'AFP a affirmé que les assaillants avaient agi en représailles à l'intervention militaire française menée depuis vendredi au Mali pour repousser une offensive de groupes islamistes armés.
Le groupe CIS (Catering International Services) dont le siège social est à Marseille, fournit des services de restauration et d'hôtellerie aux employés des bases-vie (mines, plateformes pétrolières...).
Il approvisionne les sites en produits alimentaires et prend en charge le transport et stockage des marchandises. Il fournit aussi des prestations d'ingénierie et de maintenance technique, de sécurité, d'assistance médicale, de jardinage, etc...
Le chiffre d'affaires du groupe, coté à la Bourse de Paris et qui réalise plus de la moitié de son activité dans le secteur minier, s'est établi à 266,8 millions d'euros en 2011 (+36%) avec une progression attendue pour 2012.
Régis Arnoux a créé CIS en 1992 et détient 33% de son capital à titre personnel, et 16% via une holding (Société Financière Régis Arnoux).
afp
"J'ai 150 employés algériens qui sont laissés en liberté sur la base, contrairement aux otages étrangers qui sont eux bloqués dans un coin et ne peuvent pas bouger. Mais ils (les employés, ndlr) n'ont pas le droit de quitter la base", a précisé M. Arnoux, brièvement joint au téléphone par l'AFP.
"Ce sont 150 employés de ma filiale Cieptal qui sont tous Algériens", a-t-il ajouté, confirmant des propos publiés peu auparavant sur le site internet du Journal du Dimanche.
Interrogé sur une possible libération de ces personnes, le PDG de CIS Catering, une société spécialisée dans l'hébergement et la restauration des salariés sur des sites isolés, a poursuivi: "je pense que si mes collaborateurs algériens avaient été autorisés à quitter la base, je le saurais".
"Cette base est à 1.000 kilomètres d'Hassi Messaoud dans le désert. Quitter la base, ça sous-entend que vous avez une logistique pour vous emmener ailleurs", a-t-il poursuivi.
La base se situe dans la région d'In Aménas (est), à proximité de la frontière libyenne, selon M. Arnoux, et CIS y assure des services d'hôtellerie et de restauration.
"Je suis en relation permanente avec les autorités françaises", a-t-il insisté, ajoutant que le groupe d'agresseurs semblait "être lié à Al-Qaïda".
Au Journal du Dimanche, il a précisé que, selon ses informations, le site de BP avait été attaqué dans la nuit par "un groupe d'une soixantaine de terroristes venus de pays voisins, surarmés et très bien équipés".
"Ils auraient alors pris en otage tous les expatriés, quelle que soit leur nationalité, les auraient regroupés et attachés. Les employés algériens, eux, n'ont pas la possibilité de partir. Ils sont retenus à l'intérieur du site. La situation est très préoccupante", a-t-il encore raconté.
Des terroristes ont affirmé avoir pris en otage 41 "Occidentaux" mercredi dans une attaque contre un site gazier exploité par l'entreprise nationale Sonatrach avec les compagnies britannique BP et norvégienne Statoil, premières représailles à l'intervention des soldats français au Mali, où ils affrontent désormais les islamistes en combats rapprochés.
Un Algérien et un Britannique ont été tués mercredi, selon le ministre de l'Intérieur algérien.
Un combattant contacté par l'AFP a affirmé que les assaillants avaient agi en représailles à l'intervention militaire française menée depuis vendredi au Mali pour repousser une offensive de groupes islamistes armés.
Le groupe CIS (Catering International Services) dont le siège social est à Marseille, fournit des services de restauration et d'hôtellerie aux employés des bases-vie (mines, plateformes pétrolières...).
Il approvisionne les sites en produits alimentaires et prend en charge le transport et stockage des marchandises. Il fournit aussi des prestations d'ingénierie et de maintenance technique, de sécurité, d'assistance médicale, de jardinage, etc...
Le chiffre d'affaires du groupe, coté à la Bourse de Paris et qui réalise plus de la moitié de son activité dans le secteur minier, s'est établi à 266,8 millions d'euros en 2011 (+36%) avec une progression attendue pour 2012.
Régis Arnoux a créé CIS en 1992 et détient 33% de son capital à titre personnel, et 16% via une holding (Société Financière Régis Arnoux).
afp
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