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Maroc : Des salafistes contestent l’ouverture du ciel marocain à l’armée français pour son intervention au Mal

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    Maroc : Des salafistes contestent l’ouverture du ciel marocain à l’armée français pour son intervention au Mali

    Publié le 17.01.2013 à 18h28 | Par Ristel Edimo

    L'ouverture du ciel marocain à la France pour son intervention militaire au Mali a déplu aux salafistes marocains qui affirment que c'est interdit par l'islam, versets coraniques à l'appui.
    « Quiconque a fourni de l'aide aux non-musulmans est considéré comme un impie », a affirmé cheikh Omar Haddouchi sur sa page officielle Facebook, en réaction à l’ouverture du ciel marocain à la France pour une intervention militaire au Mali, criblé par la guerre depuis plusieurs mois, rapporte AFP. En effet, le Maroc, tout comme l’Algérie, a autorisé l’armée française à survoler son territoire.

    « Interdit par l’islam »

    Pour ce célèbre cheikh salafiste, « aucun Etat islamique ne doit fournir de facilités, comme l'utilisation des espaces aériens, à des Etats non musulmans contre un Etat musulman ». « C'est formellement interdit par l'islam », martèle-t-il, ajoutant que les forces « sionistes » se sont réunies pour attaquer les musulmans du Mali, et cite des versets du Coran.
    Pour sa part, le cheikh salafiste Abdelouahab Rafiki soutient, également sur sa page officielle Facebook, qu’aucun pays musulman ne devrait « en aucun cas soutenir les forces occupantes dans leur agression contre des pays musulmans ». Il qualifie l’intervention française au Mali d’« agression brutale », d’ « intimidation des innocents » et de « crime odieux qui ne doit être toléré en aucune circonstance, ou justifié pour une raison quelconque ». Dans le même sens, le salafiste Hassan Kettani défend qu’« aucun étranger n'a le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures d'un Etat musulman, quelqu'en soit le prétexte ».
    La réaction de ces salafistes s’oppose donc à la position du gouvernement marocain qui n’a pas manqué d’affirmer, par la voix du ministre délégué aux Affaires étrangères, Youssef Amrani, son soutien au Mali en proie à des « mouvements séparatistes qui menacent la paix et la sécurité non seulement au Sahel mais au-delà, au Maghreb et ailleurs ». Actuellement au Maroc, les services de sécurités sont sur le qui-vive quant à d'éventuelles attaques, surtout après la découverte d’une lettre écrite par un supposé ancien soldat de l’armée marocain qui aurait rejoint les rangs d’Ansar Eddine.

    ya biladi
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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