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MAROC:71% de nos exportations sont des importations retravaillées

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  • MAROC:71% de nos exportations sont des importations retravaillées

    Le textile et les faisceaux de câbles et composants électriques sont les premiers secteurs concernés par le travail à façon. Ils génèrent 75% de la valeur ajoutée créée à la suite de l’admission temporaire.

    Le Maroc serait-il une sorte de simple atelier ? Les chiffres du commerce extérieur supposent une réponse affirmative. Sur les 174 milliards qu’ont rapporté les exportations en 2011, 123 milliards correspondent à des biens réexportés suite à des importations sous le régime de l’admission temporaire pour perfectionnement actif (ATPA), soit 71%. Ces réexportations ont même progressé d’environ 17% par rapport à l’année précédente. Ce qui veut dire que nos performances à l’export contribuent à l’aggravation de notre déficit commercial par le biais des intrants importés !

    A elle seule, l’Europe a absorbé 90% du total. Dit autrement, le Vieux Continent reste le principal donneur d’ordre du Maroc. Pour preuve, les 8,2 millions de tonnes d’intrants qu’elle a fournies en 2011 totalisent 67 milliards de DH, soit 18,8% de la valeur globale des importations contre 17,2% une année auparavant. Ces importations en ATPA sont en hausse de 31%.

    Le textile et les faisceaux de câbles et autres composants pour l’électricité sont les plus gros contributeurs avec 22% et 14,5% de la valeur totale des exportations en ATPA, et génèrent à eux seuls 75% de la valeur ajoutée créée à la suite de l’admission temporaire, soit environ 14,7 milliards de DH sur un total de 19,5 milliards. Toutefois, ces deux secteurs n’évoluent pas au même rythme. A fin 2011, le textile a généré une valeur ajoutée de 7,9 milliards DH contre 8,2 milliards en 2010, soit un recul de 4%. «Le secteur accuse le coup à cause de la baisse notable de la demande des donneurs d’ordre au niveau du marché traditionnel du Maroc, l’Europe en particulier, sans compter la baisse des prix pour faire face à la concurrence acharnée d’autres pays, notamment la Chine et la Turquie», explique une source à la division chargée du textile au ministère du commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies. En guise d’exemple, le segment de la chaussure a été sévèrement mis à mal vu que les marchés français et espagnol représentent 70% de ses commandes. De plus, cette bran-che subit de plein fouet les effets du retrait partiel de Kamper d’une grande partie de ses activités au Maroc.

    Toutefois, en dépit de tous ces paramètres défavorables, les exportations globales du textile à fin 2012 auront progressé de 2 à 3%, selon les chiffres provisoires du ministère du commerce et de l’industrie, alors que l’Association marocaine des industries du textile de l’habillement (Amith) s’attendait à une stagnation (voir La Vie éco du 28 décembre 2012).

    Hausse de la valeur ajoutée de l’industrie des câbles électriques et composants électroniques

    A l’inverse, le secteur de l’industrie des câbles électriques et composants électroniques a généré une valeur ajoutée globale d’environ 6,7 milliards DH contre 5,8 en 2010, soit une augmentation de 17%. Selon le ministère du commerce et de l’industrie, les réalisations de ce secteur ont été en deçà de ses capacités, et ce, à cause de la crise qui s’est déclenchée en 2008. Mais, depuis deux ans, l’activité a commencé à reprendre et l’on assiste aujourd’hui à l’arrivée de nouveaux entrants tels que les équipementiers Fujikura, Yazaki, Sumitomo et Delphi. Ces derniers se sont installés récemment à Kénitra ou ont choisi cette ville pour l’extension de leurs unités principales de Tanger. Le regain d’activité observé, conjugué aux efforts d’intégration de la chaîne, fait progresser la création de valeur au niveau de ce secteur phare de l’export.
    Par exemple, la société Coficab a monté une deuxième unité à Kénitra pour traiter le cuivre de plaque en fil, et fournir les fabricants de faisceaux qui n’avaient pas de fournisseur local et se trouvaient obligés d’importer en ATPA.

    La société Tyko, pour sa part, est en train de développer le procédé de l’injection plastique pour modeler les connectifs (extrémités qui joignent deux faisceaux). Ainsi, le secteur intègre ses chaînes et monte de plus en plus en gamme, après s’être limité à ses débuts à une activité basée essentiellement sur la main-d’œuvre.


    Il est à noter, d’une part, que l’ATPA représente 83% des exportations réalisées sous régimes économiques douaniers (RED), le reste est constitué d’ exportations dans le cadre d’admission temporaire simple (AT) ou d’entrepôt. D’autre part, la structure des exportations marocaines, largement dominée par les réexportations en d’ATPA, aggrave la concentration sur le marché traditionnel de l’Europe (58% des importations), avec tout ce que cela suppose comme dépendance vis-à-vis de ses donneurs d’ordre.
    Maroc : Les demi-produits constituent 37% des produits reçus en ATPA

    A l’importation, les principales catégories de produits reçus en ATPA consistent en demi-produits avec une part de 37%. Cette catégorie englobe les transistors, les produits chimiques, le cuivre, les papiers et cartons, les matières plastiques artificielles et les files et câbles électriques. Les biens finis de consommation représentent 22,6% des importations en ATPA, et concernent le tissu de coton et le tissu de fibres synthétiques. Tandis que les réexportations après ATPA sont constituées à 42,5% de demi-produits, notamment les engrais naturels et les composants électroniques. Les produits du textile (vêtements confectionnés, des articles de bonneterie) et cuir (chaussures) viennent directement après avec 28,8% des réexportations.


    Naoufel Darif. La Vie éco

  • #2
    la drogue aussi est une valeur ajoutée 41% du PIB

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    • #3
      MAROC:71% de nos exportations sont des importations retravaillées
      c'est que nous arrêtons pas de vous expliquer

      Ce qui veut dire que nos performances à l’export contribuent à l’aggravation de notre déficit commercial par le biais des intrants importés !
      en effet c'est l'une des explication, de l'aggravation du déficit commercial, la deuxième raison c'est l'inexistence d'un réel secteur industriel marocain et cela
      la troisième raison est

      en résumé, le secteur industriel qui est destiné principalement à l'exportation est le plus grand secteur importateur du pays, avec une valeur ajoutée qui reste très minime, l' inexistence d'un secteur productif destiné au marché local (économie importatrice) et les accords tous azimut. tout cela explique la situation critique dans laquelle se trouve l'économie marocaine.
      Dernière modification par absent, 18 janvier 2013, 17h57.

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      • #4
        On vie au dessus de ses moyens on hachette autant que ce que l'on vend .

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        • #5
          ça s'appelle la sous -traitance qui est indispensable à l'industrialisation comme les pays asiatiques qui ont passés par ce créneau ? il faut du temps pour effectuer l’intégration industrielle qui a commencé timidement

          La chine est le plus grand atelier du monde ,90 % de son industrie électronique est de la sous -traitance c-a-d des importations retravaillées

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          • #6
            ça s'appelle la sous -traitance
            Non Haddou ! La sous-traitance ... c'est autre chose.

            Les admissions temporaires
            pour perfectionnement, c'est lorsque tu reçois de la dentelle toute découpée pour en faire des slips et soutien gorge et qu'on charge un "local" pour coudre tout cela, ou lorsque le Danemark envoie des crevettes qui sont décortiquées puis emballées et retournées au donneur d'ordre ....


            J'ai essayé de t'expliquer cela récemment mais en vain : http://www.algerie-dz.com/forums//sh...=254977&page=2



            Voilà que tu y reviens tout seul !
            Dernière modification par jawzia, 18 janvier 2013, 18h56.

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            • #7
              comment la chine a reussi ? de pays sous tratant a un geant exportateur

              De pays à l'économie sous-développée qui se trouvait en marge du marché international, la Chine est devenue aujourd'hui l'une des plus importantes bases de fabrication et de sous-traitance du monde. En tant que grand pays commercial et participant actif à la coopération économique régionale et au système commercial bilatéral, la Chine constitue, avec d'autres économies émergentes, d'importants moteurs contribuant à l'augmentation de l'économie et du commerce mondiaux.
              1949-1978 : le commerce extérieur sous le système planifié. Au cours de cette période, le commerce extérieur chinois se limitait aux échanges complémentaires ; les sous-produits agricoles ainsi que les produits en ressources minérales étaient les plus nombreux parmi les marchandises exportées ; les relations commerciales étaient restreintes par la politique diplomatique et par le changement des relations nationales.
              De la fondation de la Chine nouvelle en 1949 à la politique de réforme et d'ouverture en 1978, le commerce extérieur chinois s'est développé avec difficulté. En 1950, son montant total atteignait 1 135 millions de dollars, dont 552 millions de dollars pour l'importation, et 583 millions de dollars pour l'exportation. En 1978, son montant total s'élevait à 20,638 milliards de dollars, occupant la 32e place mondiale, dont 9,745 milliards de dollars pour l'importation, et 10,893 milliards de dollars pour l'exportation.
              A cette époque, le commerce extérieur était généralement considéré comme un moyen complémentaire pour étendre la reproduction sociale. Au début des années 1950, les produits bruts comme les sous-produits agricoles représentaient 80 % du volume total des exportations, ce qui reflétait sans doute la structure économique et le niveau de production de l'époque.
              Grâce au rapide développement industriel du pays, la structure des marchandises exportées a connu un profond changement : les textiles légers étaient les principaux produits exportés, et l'exportation des produits de l'industrie lourde avait tendance à augmenter. Concernant la structure des marchandises importées, les moyens de production occupaient une place essentielle, apportant ainsi un changement par rapport aux articles de consommation et aux objets de luxe qui représentaient auparavant les principales exportations.
              Les changements de l'environnement international et des relations nationales, ainsi que les changements idéologiques en Chine ont exercé, à cette époque, une grande influence sur le développement du commerce extérieur chinois.
              Au début de la fondation de la Chine nouvelle, les pays capitalistes occidentaux adoptaient une attitude hostile et exerçaient des mesures de blocus à l'encontre de la Chine. Le commerce extérieur chinois était principalement orienté vers les pays socialistes, tels que l'Union soviétique, et il s'agissait généralement de commerce de compte.
              De la fin des années 1950 au début des années 1960, de plus en plus de pays asiatiques, africains et latino-américains ont acquis leur indépendance nationale. La Chine a établi amplement et a développé activement des relations commerciales sur la base de l'égalité et du bénéfice mutuel avec ces pays, en leur offrant gratuitement son aide ainsi que des prêts financiers. De plus, le gouvernement central de la Chine a toujours continué à fournir régulièrement des marchandises à Hongkong et à Macao, même lorsque l'économie nationale se trouvait en difficulté. En même temps, le commerce de transit via Hongkong et Macao a permis de briser le blocus exercé par les pays occidentaux.
              . Au début des années 1970, grâce au rétablissement des relations diplomatiques avec la communauté européenne, la Chine a rétabli des relations diplomatiques avec les principaux pays occidentaux, tels que l'Allemagne et les Etats-Unis, ainsi qu'avec le Japon. Ce nouveau contexte a permis de stimuler le commerce extérieur chinois. Les pays occidentaux ont, dès lors, occupé une place plus importante dans le commerce extérieur chinois, la structure des marchandises s'est davantage améliorée, et d'importants progrès concernant l'introduction des technologies étrangères ont été réalisés.
              1978-1991 : les expériences de la première phase de la politique de réforme et d'ouverture du pays. Grâce à la réforme du système de contrôle et à des procédures commerciales plus souples, le commerce extérieur chinois s'est développé rapidement. Les investissements étrangers et la création de zones économiques spéciales ont apporté de la vigueur au développement du commerce extérieur chinois. Les produits manufacturés étaient les principales marchandises exportées.
              La 3e session plénière du 11e Comité central du PCC (Parti communiste chinois) a eu lieu en 1978. C'est au cours de cette session qu'a été établi le principe stratégique de la réforme et de l'ouverture. Le commerce extérieur chinois est alors entré dans une nouvelle étape de pratique et de recherche.
              Au cours de cette période, le gouvernement a accordé une grande importance au commerce extérieur, comme jamais il ne l'avait fait auparavant. La réforme du système de contrôle et les investissements étrangers directs ont largement contribué à promouvoir le commerce extérieur chinois. De 1978 à 1991, le montant total de l'import-export est passé de 20,64 à 135,63 milliards de dollars (de 9,75 à 71,84 milliards de dollars pour les importations, et de 10,89 à 63,79 milliards de dollars pour les exportations).
              En 1979, le Conseil des Affaires d'Etat a autorisé les régions littorales à développer le commerce de sous-traitance, afin d'attirer les fonds, les technologies ainsi que les équipements, d'élargir le marché international, de créer les revenus de devise et d'augmenter le nombre d'emplois. Au milieu des années 1980, la structure industrielle internationale a connu un nouveau réajustement et s'est transformée. Afin de profiter de cette situation favorable, la Chine a appliqué d'une manière plus poussée la stratégie de développement dans les régions littorales, mettant l'accent sur le commerce de sous-traitance et sur l'exportation des marchandises à forte densité de main-d'œuvre. Le développement rapide du commerce de sous-traitance a permis à la Chine de recevoir le transfert de l'industrie internationale à forte densité de main-d'œuvre, d'accélérer l'optimisation de la structure des marchandises exportées, et de stimuler le développement industriel à l'intérieur du pays. En 1986, les produits manufacturés ont remplacé les produits bruts pour devenir les principales marchandises exportées, réalisant une transformation radicale de la structure de l'exportation. En 1991, ces produits représentaient 77 % du volume total des exportations. Hongkong, le Japon, les Etats-Unis, et la Communauté économique européenne sont alors devenus les plus importants marchés d'exportation et les plus grands partenaires commerciaux de la Chine, alors que la Russie et les pays de l'Europe de l'Est ont été relégués au second plan.
              Depuis 1979, la Chine a successivement créé les zones économiques spéciales, les villes littorales ouvertes et les zones d'exploitation, adoptant des mesures particulières plus souples et préférentielles en termes de contrôle de l'import-export, et de la politique sur les devises. En 1980, le volume de l'import-export des quatre zones économiques spéciales, à savoir Shenzhen, Zhuhai, Xiamen et Shantou, représentait 1,1 % du montant total de l'import-export du pays.
              Avant 1978, le commerce extérieur chinois a toujours suivi le système centralisé de contrôle et de gestion. Le gouvernement a créé des entreprises d'Etat de commerce extérieur, exécutant le contrôle du plan impératif. En 1979, la Chine a mené une série de réformes concernant le système du commerce extérieur, telles que le rajustement de l'administration, la simplification des plans, la mise en application du double taux de change et du système de licence pour l'importation et l'exportation.
              Au début de la politique de réforme et d'ouverture du pays, la capacité de production et la capacité à gagner des devises de la Chine étaient très insuffisantes. Dans ce contexte, le pays s'est fixé pour objectif d'attirer les investissements étrangers. Les entreprises à capitaux étrangers ont alors été autorisées à gérer les importations et les exportations. De 1979 à 1991, la Chine a réellement utilisé 25 milliards de dollars de capitaux étrangers, et la proportion des investissements étrangers dans le montant total du commerce extérieur est passée de 0,1 % à 21,3 %.
              1992-2001 : transformation et développement sous l'économie de marché. Les produits à forte densité de capitaux et de technologie ont remplacé les produits à forte densité de main-d'œuvre et de ressources pour devenir les principales marchandises exportées. Les entreprises à capitaux étrangers se sont développées rapidement ; le commerce de sous-traitance a joué un rôle prépondérant ; la balance favorable du commerce a connu une augmentation considérable.
              La réforme de l'économie de marché socialiste a été établie au mois de novembre 1993, en prenant en compte l'utilisation suffisante des ressources du marché intérieur et extérieur, l'exploitation des avantages comparatifs, ainsi que la participation active à la division du travail international, à la concurrence ainsi qu'à la coopération internationale. Le commerce extérieur chinois est entré dans une étape de développement rapide.

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              • #8
                suite

                La crise financière asiatique, qui a éclaté en 1997, a gravement touché l'économie des régions et des pays voisins de la Chine, tels que le Japon, la Corée du Sud et l'Association des Nations de l'Asie du Sud-est (ASEAN). Le commerce extérieur chinois a connu pour la première fois, depuis la réforme et l'ouverture, un grand revers, et le montant de l'import-export a enregistré un résultat négatif en 1998. Cependant, il est rapidement sorti de la crise et a rapidement retrouvé sa vigueur, réalisant une augmentation de 11,3 % en 1999, et de 27,8 % en 2000.
                L'établissement et le développement de l'économie de marché en Chine ont contribué à l'optimisation de la structure des marchandises exportées. En 1995, les produits mécaniques et électroniques ont dépassé les produits textiles pour devenir les principales marchandises exportées, réalisant une nouvelle transformation de la structure des marchandises exportées. En même temps, le rythme de l'industrialisation chinoise s'est accéléré.
                Les investissements étrangers ont commencé à jouer un rôle de plus en plus important. En 2001, leur proportion dans le montant total du commerce extérieur chinois a dépassé pour la première fois la barre des 50 %, atteignant 50,8 %.
                Le développement des entreprises à capitaux étrangers et du commerce de sous-traitance a contribué à l'internalisation de l'industrie de fabrication de Chine, et a élevé la compétitivité internationale de certains secteurs et entreprises. En même temps, la balance favorable chinoise a présenté une tendance à l'augmentation rapide. De 1992 à 2001, le montant total de l'import-export est passé de 165,53 milliards de dollars à 509,56 milliards de dollars, se classant ainsi à la 6e place du commerce mondial. La balance favorable est, quant à elle, passée de 5,35 milliards de dollars à 22,46 milliards de dollars. Les réserves des devises se sont rapidement accumulées. En 1996, celles-ci ont dépassé les 100 milliards de dollars, et ont atteint 212,16 milliards de dollars en 2001, ce qui a jeté les bases pour la mise en application de la stratégie baptisée « Aller à l'international », lancée en 1999. En 2000, le FDI (Foreign direct investment en anglais) de la Chine dans le domaine non financier ont atteint un milliard de dollars, encourageant l'exportation des technologies.
                Dans le cadre des négociations pour retrouver son statut de partie contractante au GATT (Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le Commerce), la Chine a préalablement promis d'ouvrir son marché des services, ce qui a accéléré le développement du commerce des services. De 1992 à 2001, le montant total de l'import-export dans le secteur tertiaire est passé de 18,24 milliards de dollars à 72,61 milliards de dollars. Cependant, en raison de la faible compétitivité du secteur tertiaire de la Chine par rapport à celle des pays développés, le commerce des services a présenté une balance défavorable croissante au cours cette période, hormis en 1994.
                Depuis 2002 : ouverture complète. La Chine participe activement à la coopération dans le cadre du système du commerce multilatéral, établissant un système du commerce extérieur qui correspond aux demandes de l'économie de marché et qui se conforme aux conventions et aux règlements internationaux.
                Après l'adhésion de la Chine à l'OMC (Organisation mondiale du Commerce) en 2001, le commerce extérieur chinois est entré dans une nouvelle phase. La Chine respecte ses promesses, participe activement à la coopération économique et commerciale dans le cadre du commerce multilatéral, et met en application la stratégie de la zone de libre-échange. Un système correspondant aux demandes de l'économie de marché et se conformant aux conventions et aux règlements internationaux a été établi ; le système du commerce de remèdes a été mis en place et amélioré en faveur de l'équité commerciale, et le système de promotion et de services du commerce extérieur a également été perfectionné, permettant de standardiser l'ordre du commerce extérieur.
                Depuis 2002, l'envergure du commerce extérieur chinois s'est développée de façon considérable, faisant de la Chine l'un des plus grands pays commerciaux du monde. En 2007, le montant total du commerce des marchandises a dépassé les 2 000 milliards de dollars, occupant la troisième place dans le monde. En 2008, malgré la crise financière, le montant total de l'import-export a connu une augmentation de 17,8 %, atteignant les 2561,6 milliards de dollars. De 2002 à 2008, l'augmentation annuelle du commerce de l'import-export était en moyenne de 26,7 %, dont 25,1 % pour les importations et 27,9 % pour les exportations. Depuis 2001, la balance favorable du commerce a augmenté d'année en année, atteignant les 295,46 milliards de dollars en 2008. La promotion de l'équilibre de l'import-export constitue une nouvelle mission pour le développement du commerce extérieur chinois.
                En élargissant l'envergure, la structure des marchandises de l'import-export est davantage optimisée. La compétitivité internationale des marchandises destinées à l'exportation s'est intensifiée ; les produits mécaniques ainsi que les produits high-tech ont contribué à l'augmentation du volume des exportations ; la proportion des produits industriels manufacturés dans l'exportation a atteint 95 %, et l'exportation de bon nombre de marchandises occupe la première place dans le monde. La Chine est devenue une base importante de fabrication et de sous-traitance dans le monde. Les matériaux bruts, les pièces de rechange et les équipements high-tech sont les principales marchandises importées. En raison de l'augmentation des prix internationaux des matières premières énergétiques au cours de la même période, le montant de l'importation des marchandises énergétiques s'est rapidement élevé, augmentant le volume de l'importation des produits bruts.
                La gestion et la répartition du marché ont évolué. Les entreprises à capitaux étrangers occupent une place prépondérante dans le domaine de l'import-export ; la proportion des entreprises d'Etat diminue alors que les entreprises privées se développent rapidement. En 2008, les entreprises à capitaux étrangers et les entreprises privées représentaient respectivement 54,0 % et 24,3 % du volume de l'import-export, tandis que la proportion des entreprises d'Etat n'était que de 21,7 %. L'Union européenne est devenue le plus grand partenaire commercial de la Chine. Les marchés traditionnels tels que les Etats-Unis, le Japon et Hongkong restent les principaux partenaires, mais leur proportion dans le montant total a connu une certaine diminution. Les marchés émergents ne cessent de se renforcer. En 2008, en raison du rajustement des mesures sur le commerce extérieur et de la crise financière internationale, le taux de croissance du commerce de sous-traitance a évidemment ralenti, et sa proportion dans l'import-export n'a été que de 47,3 %. C'est la première fois, depuis 1995, que ce chiffre est inférieur à 50 %.
                Le commerce des services se développe rapidement en Chine. Depuis l'adhésion du pays à l'OMC, le commerce des services ne cesse de s'ouvrir. Comme le commerce des marchandises, son taux de croissance est supérieur à la moyenne mondiale. Sa proportion dans le commerce mondial ne cesse d'augmenter. Représentant 4,23 % du commerce des services mondial, il occupait, en 2008, la cinquième place du monde. Cependant, il reste encore à la Chine un long chemin à parcourir en termes de commerce des services, dans la mesure où ses importations sont encore trop centrées sur les secteurs à forte densité de main-d'œuvre, tels que les transports et le tourisme. Les nouveaux secteurs des services à forte densité de technologies et de connaissances ne se trouvent encore qu'à leur balbutiement.
                A l'heure actuelle, la crise financière internationale a affaibli les trois plus grandes économies mondiales, à savoir l'Europe, les Etats-Unis et le Japon. Les demandes du marché d'outre-mer ont largement diminué, et le commerce extérieur chinois doit faire face à des difficultés et des défis sans précédent depuis la mise en application de la politique de réforme et d'ouverture il y a 30 ans. Cependant, dans ce contexte difficile, les marchés émergents jouent un rôle de plus en plus important.
                Rédigé par Zhang Xiaoyu, chercheur à l'Institut de la coopération commerciale et économique internationale relevant du Ministère du Commerce

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                • #9
                  Rédigé par leconomiste
                  • Avec ou sans paiement, les AT explosent

                  Edition N° 3898 du 30 octobre 2012
                  • Plus de 70% de l’export couvert par les régimes économiques
                  • Recul de la valeur ajoutée des AT sans paiement
                  • Prolifération des activités éligibles


                  Dans ce grand débat sur la balance des paiements, la question récurrente porte sur l’offre exportable. Encore faut-il savoir ce qu’on exporte et surtout comment… A fin 2011, les exportations réalisées dans le cadre des régimes économiques en douane ont représenté 71% des ventes du Maroc: 123,4 milliards de DH pour un total export de 174 milliards.

                  Ce qui grève de manière significative tout effort de diversification des marchés. Et pour cause! les réexpéditions des admissions temporaires pour perfectionnement actif sans paiement se taillent plus de 57% de l’ensemble des AT (admissions temporaires). Autrement dit, il s’agit de marchandises livrées par des donneurs d’ordre étrangers qui en exigent la réexportation après ouvraison.

                  Selon les données de l’Office des changes, cette part se situait quasiment au même niveau en 2010, car elle avait enregistré une forte hausse de 35,7% par rapport à 2009. Année, faut-il le rappeler, qui a accusé une chute libre des exportations de manière générale. Sur la période 2005-2009, les ventes à l’extérieur issues des AT pour perfectionnement actif n’ont augmenté en moyenne que de 5%.

                  Fait marquant, la hausse de ces trois dernières années s’est aussi accompagnée d’un élargissement des secteurs bénéficiaires. Autrefois limitée, pour l’essentiel, aux textiles, habillement et industrie du cuir, l’utilisation des AT sans paiement a gagné de nos jours plusieurs pans de l’économie nationale. Pratiquement tous les chapitres de nomenclature sont concernés. Avec une montée en puissance des nouveaux produits tels les composants électroniques, les fils câbles et conducteurs pour l’électricité, les produits chimiques, le papier et carton… Et la liste n’est pas exhaustive. A tel point que la rubrique alimentation, boissons et tabac tient une bonne place parmi les activités bénéficiaires des régimes économiques en douane.

                  Poissons, crustacés, farines, fruits frais, préparations et conserves de produits de la mer, thé et épices se rangent dans ce cadre. Même la sardine et le concentré d’agrumes font partie du lot. N’est-ce pas ahurissant dans la mesure où le pays dispose de 1.500 km de côtes et s’érigeait, il y a moins d’une décennie, en 2e exportateur mondial d’agrumes.


                  Deplus, le niveau de la valeur ajoutée dégagée reste faible. Tout particulièrement pour les réexportations des AT sans paiement. Elle a reculé de 29% pour le groupe alimentation, boissons et tabac et s’est à peine appréciée de 1,2% pour les biens de consommation. C’est que dans ce domaine, la valorisation se limite essentiellement à l’emballage et au conditionnement dont les matériaux sont aussi importés pour la majorité.

                  Aussi ne faut-il pas s’étonner de voir le déficit de la balance commerciale des biens se creuser à un niveau dépassant largement la valeur totale des exportations.

                  A elles seules, les transactions (import-export) réalisées dans le cadre des régimes économiques ont porté sur 190,5 milliards de DH en 2011 pour un ensemble des échanges d’environ 532 milliards, soit plus du tiers. Les acquisitions dans le même cadre se sont chiffrées à 67,1 milliards dont 35,5 milliards avec paiement. Or, c’est cette catégorie qui atténue quelque peu la faible valorisation des AT.

                  Dans ce chapitre, on relève l’empreinte de grandes entreprises comme l’OCP, la Sonasid ou encore les sociétés opérant dans la chimie et parachimie qui concentrent plus de 85% des achats. Soufre, huile de pétrole, ammoniac, produits chimiques et demi-produits en fer ou en acier, accaparent les AT avec paiement. Les mêmes produits affichent également des taux de valorisation à deux chiffres. C’est le cas de produits bruts, demi-produits et de biens d’équipement.

                  Cependant, la valeur ajoutée des AT sans paiement affichent des taux négatifs. C’est le cas des vêtements confectionnés (-2,5%), des articles de bonneterie (-7%) et des couvertures, linge et divers articles textiles (-3,6%).

                  Pourtant, le secteur du textile et habillement avait le plus profité du plan de sauvetage des entreprises impactées par la crise économique internationale.

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                  • #10
                    Non Haddou ! La sous-traitance ... c'est autre chose.

                    voici la définition de la sous-traitance

                    http://www.insee.fr/sessi/4pages/pdf/4p131.pdf

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                    • #11
                      tiré du texte pour le textile

                      Les trois quarts des donneurs
                      d’ordres exclusifs ou quasi exclusifs
                      appartiennent aux secteurs de
                      l’habillement et du textile. Dans ces
                      secteurs, ils ont confié à eux seuls pour
                      11 milliards de travaux de sous-traitance
                      industrielle, soit près de la moitié de la
                      sous-traitance confiée par l’ensemble des
                      donneurs d’ordres exclusifs. Il s’agit
                      presque uniquement de sous-traitance de
                      spécialité.
                      t

                      Dans l’habillement, les entreprises
                      restent maîtres de la conception et de la
                      commercialisation du produit et confient
                      la réalisation des produits en travail à
                      façon pour partie en France, pour partie
                      dans des pays où le coût de la maind’oeuvre
                      est moins élevé (Afrique du Nord,
                      Asie du Sud-Est…). Souvent les donneurs
                      d’ordres fournissent la matière première,
                      les modèles sont même quelquefois
                      prédécoupés et les sous-traitants ne
                      réalisent que l’assemblage des tissus.

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                      • #12
                        Les crevettes décortiques ça en fait partie?

                        Pas de main d oeuvre a biskra pour les dattes, vous pouvez trier et ranger dans les boites. On vous envoie qlqs tonnes?
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13
                          demande a vos harragas ils ont priorité c bcp mieux pour eux de travailler chez eux que d avoir la reputation de voleur en europe !

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                          • #14
                            Tu décortiques des crevettes de tes eaux territoriales pêches par des étrangers

                            Tu ne veux pas emballer nos dates ? C mieux paye et c est de la vraie valeur ajoutée

                            Les agriculteurs de biskra sont demandeurs
                            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                            • #15
                              mdrrrr Blédard

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