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RABAT - Environ 82 % des travailleurs marocains soit 8 actifs sur 10 n’ont aucune couverture médicale, un avantage social dont seuls 32,1% des actifs exerçant en milieu urbain en bénéficient contre 4 % en milieu rural, a souligné l’hebdomadaire économique marocain "La vie éco".
Selon le journal qui se réfère à une enquête du Haut commissariat au plan (HCP) le taux de couverture médicale dépasse les 90 % dans le public mais tourne autour de 12 % dans le privé.
L’hebdomadaire relève que les actifs occupés en milieu urbain sont relativement mieux couverts par une assurance (32,1 %) contre seulement 4 % des actifs occupés en milieu rural, précisant que cette distorsion s’explique par la faiblesse du salariat en milieu rural (22,4 %) au lieu de 64,2 % en milieu urbain.
Il note que si dans l’administration générale, 95,8 % des actifs occupés bénéficient de la couverture médicale, dans le Bâtiment et travaux publics (BTP) qui emploie plus d’un million de personnes (10,1 % de la population active), le taux de couverture ne dépasse pas 8 % alors que dans le commerce (1,4 million d’actifs) seuls 7,3 % ont une assurance maladie.
Dans l’industrie (y compris l’artisanat) qui emploie 11,8 % de la population active occupée, 34, 7 % des actifs qui y travaillent sont couverts par une assurance maladie tandis que dans le transport et les communications, ce taux est de 23,2%.
D’autre part, le taux d’affiliation à un système de couverture médicale dans la branche "agriculture, forêt et pêche" atteint à peine 2 % qui y sont occupés en raison du caractère saisonnier de l’importance de l’agriculture vivrière.
Enfin, la même source fait remarquer que cette faiblesse de l’affiliation à un système de couverture médicale est surtout observable dans les activités où le salariat est peu répandu comme dans l’agriculture et chez la population des indépendants qui représentent 29 % de la population occupée totale, soit plus de 3 millions d’actifs occupés.
Par ailleurs, au troisième trimestre 2012, le taux de chômage au Maroc s’est établi à 9,4 % de la population active dont un chômeur sur quatre est diplômé de niveau supérieur, un sur deux est primo-demandeur d’emploi et près de deux sur trois chôment depuis plus d’une année.
APS
Selon le journal qui se réfère à une enquête du Haut commissariat au plan (HCP) le taux de couverture médicale dépasse les 90 % dans le public mais tourne autour de 12 % dans le privé.
L’hebdomadaire relève que les actifs occupés en milieu urbain sont relativement mieux couverts par une assurance (32,1 %) contre seulement 4 % des actifs occupés en milieu rural, précisant que cette distorsion s’explique par la faiblesse du salariat en milieu rural (22,4 %) au lieu de 64,2 % en milieu urbain.
Il note que si dans l’administration générale, 95,8 % des actifs occupés bénéficient de la couverture médicale, dans le Bâtiment et travaux publics (BTP) qui emploie plus d’un million de personnes (10,1 % de la population active), le taux de couverture ne dépasse pas 8 % alors que dans le commerce (1,4 million d’actifs) seuls 7,3 % ont une assurance maladie.
Dans l’industrie (y compris l’artisanat) qui emploie 11,8 % de la population active occupée, 34, 7 % des actifs qui y travaillent sont couverts par une assurance maladie tandis que dans le transport et les communications, ce taux est de 23,2%.
D’autre part, le taux d’affiliation à un système de couverture médicale dans la branche "agriculture, forêt et pêche" atteint à peine 2 % qui y sont occupés en raison du caractère saisonnier de l’importance de l’agriculture vivrière.
Enfin, la même source fait remarquer que cette faiblesse de l’affiliation à un système de couverture médicale est surtout observable dans les activités où le salariat est peu répandu comme dans l’agriculture et chez la population des indépendants qui représentent 29 % de la population occupée totale, soit plus de 3 millions d’actifs occupés.
Par ailleurs, au troisième trimestre 2012, le taux de chômage au Maroc s’est établi à 9,4 % de la population active dont un chômeur sur quatre est diplômé de niveau supérieur, un sur deux est primo-demandeur d’emploi et près de deux sur trois chôment depuis plus d’une année.
APS