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Les mauvais élèves du terrorisme

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  • Les mauvais élèves du terrorisme

    L’attaque du site gazier d’In Amenas a reposé, dans exactement les mêmes termes qu’au début des années 1990, la question du traitement du terrorisme islamiste en Algérie. Au bout de plus de vingt ans de tueries et de destructions, le monde n’a pas évolué sur ce sujet.

    D’abord, l’Algérie n’a pas évolué. Contrairement à ce que lui reprochaient les gouvernements japonais, britannique et américain, cela fait une quinzaine d’années qu’elle ne fait que cela : négocier.

    Bien qu’éprouvée par une décennie “noire”, elle a consacré une autre décennie à surenchérir, par des concessions en cascade, au profit de terroristes, et sans obtenir plus de répit que celui dû à ses efforts dans la lutte armée contre le terrorisme.

    Quand on voit avec quelle facilité le groupe d’assaillants a pu s’introduire dans un site stratégique, supposé hautement surveillé, l’on est en droit de se demander si ce n’est pas cette ambiance “réconciliatrice” et ce discours magique sur l’illusoire “paix revenue” qui auront été à l’origine de la baisse de vigilance sécuritaire. La distraction des responsables de sécurité a toujours contrasté avec l’audace des terroristes : il y a à peine un peu plus de cinq ans, Aqmi s’était permis un attentat contre le Palais du gouvernement ! Alors que les groupes ancêtres d’Aqmi s’étaient auparavant attaqués à des casernes. Nous n’avons donc plus l’excuse de la surprise.
    Le mirage de “la solution politique” et de “la réconciliation nationale” a empêché le pays de capitaliser les leçons de sa longue pratique de la lutte antiterroriste. Alors même que se jouait une partie tragique à In Amenas, nos “responsables” politiques continuaient à se disputer les partis-appareils, avec la hargne qu’on leur sait quand il s’agit de s’étriper pour le pourvoir. Le pays paraissait dépourvu d’institutions, comme si, subitement, cela eut été l’affaire de la seule armée. L’Algérie a encore fait montre d’une faiblesse de communication, devenue emblématique de nos autorités.

    Dernier signe de cet immobilisme politique national : la fossilisation de la position du PT et de celle des forces qui, depuis toujours, s’interposent contre la lutte antiterroriste. Confortablement réfugiées derrière l’antique argument néocolonial et impérialiste, elles font l’économie d’une réflexion sur la réalité du phénomène islamo-terroriste international. Le tout étant de ne pas se trouver dans la même tranchée que la France, ou l’Amérique.
    On le voit bien, ce n’est pas un choix ; c’est le terrorisme qui choisit pour nous, comme vient de le démontrer ce qu’un historien vient d’appeler “le Pearl Harbour algérien d’In Amenas”.

    Mais le monde, non plus, n’a pas changé, finalement. Malgré le 11 Septembre. L’exigence d’être consultés, comme les déclarations accablantes à l’encontre de l’intervention de l’ANP, a constitué d’inopportunes pressions supplémentaires sur les gestionnaires de la crise. Indépendamment de l’appréciation du bilan de cette intervention, nul ne pouvait établir qu’une meilleure issue à cette crise était possible.

    Alors que l’on se scandalisait de la tentative de négociation d’avant-guerre avec Ansar Eddine, voilà que l’on préconise un marchandage sans illusion avec des preneurs d’otages ! Le terrorisme a de beaux jours devant lui en ce qu’il constitue un intarissable fonds de commerce politique.

    Par : Mustapha Hammouche- Liberté

  • #2
    il ne faut pas avoir la memoire courte mais c'est quand meme 6 000 djihadistes qui ont remis les armes apres la reconciliation nationale, il est vrai qu'on aurait pu poursuivre certains dans les mains sont tachés de sang

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    • #3
      Un bonhomme qui toujours regarde le verre à moitié vide!
      Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

      J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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      • #4

        Quand on voit avec quelle facilité le groupe d’assaillants a pu s’introduire dans un site stratégique, supposé hautement surveillé, l’on est en droit de se demander si ce n’est pas cette ambiance “réconciliatrice” et ce discours magique sur l’illusoire “paix revenue” qui auront été à l’origine de la baisse de vigilance sécuritaire. La distraction des responsables de sécurité a toujours contrasté avec l’audace des terroristes : il y a à peine un peu plus de cinq ans, Aqmi s’était permis un attentat contre le Palais du gouvernement !
        encore un déçu de la politique de reconciliation de BOUTEF qui a permis au pays de demeurer uni. La radicalisation et l'extrémisme n'auront pas évité l'occupation de la base par les islamistes. Les principaux concernés nous cachent la vérité et les enjeux sont si gros que personne n'ose dire ce qu'il pense et à qui profite le crime.

        la sécurité intérieure du site, comme le dit la presse ne dépend pas des Algériens mais des sociétés étrangères qui y travaillent. La gendarmerie se contente de fournir à la demande les excortes nécessaires. Les alentours du site, nus, sont scrutés à longueur de journée par les satellites des pays des mêmes responsables . En une seule nuit, à l'abri des caméras du ciel, un commando connaissant la région, les lieux et disposant sur place de complices a procédé à un raid. Arrivé au petit jour, il a surpris et débordé les services de sécurité étrangers et leurs gardiens algériens.

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        • #5
          il ne faut pas avoir la memoire courte mais c'est quand meme 6 000 djihadistes qui ont remis les armes apres la reconciliation nationale, il est vrai qu'on aurait pu poursuivre certains dans les mains sont tachés de sang


          vieux poncif repris pour permettre aux dictateurs de se maintenir en place en avançant l'éternelle Algérie victime du terrorisme

          la reconciliation nationale a été bénéfique, même si elle n'a pas tout résolu

          ce ne sont pas les djihadistes remis en liberté qui constituent une menace pour la sécurité nationale. Connus et fichés, suivis de près ils sont limités dans leurs droits de citoyens.

          le danger comme dit provient de la nouvelle société algérienne elle même qui oppose les nouveaux riches alliés des multinationales et le reste du peuple qui assiste au banquet.

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          • #6
            Khor,

            La reconciliation qui a ete promise aux Algeriens n'a rien a voir avec celle qui a ete delivree.

            Boutef promettait: pas de pardon pour ceux qui ont viole des femmes, et pour ceux qui ont pose des bombes. Ils ont pourtant TOUS ete pardonne. Des criminels violeurs qui se baladent devant les peres et freres des victimes!

            Boutef avait promis aussi qu'ils devront faire profil bas. Au lieu de ca Madani Mezrag donne des interviews dans la presse, et les repentis se pavanent et narguent les familles des victimes: et si un pere riposte il est condamne a mort!!

            C'est pas ca qu'il avait promis durant la campagne...

            ∑ (1/i²) = π²/6
            i=1

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