Tweet
Déstabilisée au plus haut point par l’attaque terroriste massive qui a ciblé un des plus importants sites gaziers du pays employant des étrangers et par les réactions diplomatiques, parfois brutales de certains pays, l’Algérie semble avoir pu dépasser cette phase difficile si l’on en juge par les dernières déclarations des grandes puissances après l’assaut final donné par les forces spéciales de l’ANP.
La communauté internationale, un moment influencée par la propagande islamiste qui s’est manifestée à travers certains canaux, a, visiblement, fini par comprendre que ce n’était pas donné à n’importe quel pays, aussi puissant soit-il, de faire face à une situation aussi critique que celle vécue par l’Algérie. L’intransigeance des autorités algériennes face aux revendications jugées insolentes des terroristes qui réclamaient de pouvoir quitter la base de Tiguentourine avec leurs otages a donc payé. Malgré le lourd bilan enregistré lors de cette prise d’otages, l’opinion internationale a, apparemment, fini par se rendre à l’évidence que la réaction prompte et fulgurante des autorités algériennes aura permis d’éviter le pire.
L’Algérie a su renverser la vapeur et apparaître, en fin de compte, comme un acteur des plus crédibles dans la lutte contre le terrorisme. Alors qu’aux moments qui ont suivi l’assaut, une pluie d’avertissements, de mises en garde, voire de condamnations, s’était abattue sur l’Algérie, remettant en cause la méthode dure adoptée par les autorités vis-à-vis des preneurs d’otages, les dernières déclarations des puissances occidentales, à leur tête les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, démontrent que, sans aucun doute, quelque chose a basculé en faveur de notre pays.
L’intervention du président américain, Barack Obama, qui s’exprimait hier pour la première fois sur le sujet, est d’ailleurs très significative de l’évolution de la position des Américains quant aux évènements d’In Amenas. Le président de la première puissance mondiale n’a pas seulement condamné la prise d’otages dont il a imputé la responsabilité des nombreuses victimes, de manière très nette, aux terroristes, mais il a, par la même occasion, encensé l’Algérie à qui il propose d’ailleurs une plus grande coopération dans le domaine sécuritaire. Une réaction qui tranche fondamentalement avec certaines déclarations de responsables américains du département d’Etat qui appelaient, tout au début, l’Algérie à préserver la vie des otages.
La position de la Grande-Bretagne vis-à-vis de cette crise a suivi la même évolution. Le Premier ministre David Cameron, qui regrettait de n’avoir pas été averti de l’imminence de l’assaut des forces de l’ANP contre le groupe armé, s’est vite ressaisi en affirmant hier que la responsabilité du dénouement sanglant de la prise d’otages incombait «totalement» aux terroristes.
Une fois n’est pas coutume, la France s’était rapidement rangée du côté de l’Algérie dès l’annonce de la prise d’otages. Le président François Hollande, qui avait donné le la avait été suivi par la quasi-totalité de la classe politique de l’Hexagone qui n’a pas hésité à se solidariser avec notre pays dans cette épreuve. L’Algérie, qui s’est retrouvée face à un problème d’une complexité inouïe, paraît renforcée par cette épreuve, puisque la bataille diplomatique semble déjà gagnée.
Écrit par A. Ouasti
REPORTERS
La communauté internationale, un moment influencée par la propagande islamiste qui s’est manifestée à travers certains canaux, a, visiblement, fini par comprendre que ce n’était pas donné à n’importe quel pays, aussi puissant soit-il, de faire face à une situation aussi critique que celle vécue par l’Algérie. L’intransigeance des autorités algériennes face aux revendications jugées insolentes des terroristes qui réclamaient de pouvoir quitter la base de Tiguentourine avec leurs otages a donc payé. Malgré le lourd bilan enregistré lors de cette prise d’otages, l’opinion internationale a, apparemment, fini par se rendre à l’évidence que la réaction prompte et fulgurante des autorités algériennes aura permis d’éviter le pire.
L’Algérie a su renverser la vapeur et apparaître, en fin de compte, comme un acteur des plus crédibles dans la lutte contre le terrorisme. Alors qu’aux moments qui ont suivi l’assaut, une pluie d’avertissements, de mises en garde, voire de condamnations, s’était abattue sur l’Algérie, remettant en cause la méthode dure adoptée par les autorités vis-à-vis des preneurs d’otages, les dernières déclarations des puissances occidentales, à leur tête les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, démontrent que, sans aucun doute, quelque chose a basculé en faveur de notre pays.
L’intervention du président américain, Barack Obama, qui s’exprimait hier pour la première fois sur le sujet, est d’ailleurs très significative de l’évolution de la position des Américains quant aux évènements d’In Amenas. Le président de la première puissance mondiale n’a pas seulement condamné la prise d’otages dont il a imputé la responsabilité des nombreuses victimes, de manière très nette, aux terroristes, mais il a, par la même occasion, encensé l’Algérie à qui il propose d’ailleurs une plus grande coopération dans le domaine sécuritaire. Une réaction qui tranche fondamentalement avec certaines déclarations de responsables américains du département d’Etat qui appelaient, tout au début, l’Algérie à préserver la vie des otages.
La position de la Grande-Bretagne vis-à-vis de cette crise a suivi la même évolution. Le Premier ministre David Cameron, qui regrettait de n’avoir pas été averti de l’imminence de l’assaut des forces de l’ANP contre le groupe armé, s’est vite ressaisi en affirmant hier que la responsabilité du dénouement sanglant de la prise d’otages incombait «totalement» aux terroristes.
Une fois n’est pas coutume, la France s’était rapidement rangée du côté de l’Algérie dès l’annonce de la prise d’otages. Le président François Hollande, qui avait donné le la avait été suivi par la quasi-totalité de la classe politique de l’Hexagone qui n’a pas hésité à se solidariser avec notre pays dans cette épreuve. L’Algérie, qui s’est retrouvée face à un problème d’une complexité inouïe, paraît renforcée par cette épreuve, puisque la bataille diplomatique semble déjà gagnée.
Écrit par A. Ouasti
REPORTERS
Commentaire