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Le roman s’inspire de faits réels comme nous le précise l’auteur dans son préambule. Akli, personnage principal de L’ultime râle d’un disparu effectue son service militaire dans la caserne de Beauvais à Marseille entre 1944-1945.
Une nuit, il se réveille en sursaut. Il vient de faire un horrible cauchemar. Il le sent : un malheur est arrivé dans sa famille des Ath-Waghlis en Basse-Kabylie.
En proie à une profonde inquiétude, il réveille Waâli, son camarade de chambre, et lui fait part de ses prémonitions. Tourmenté, Akli déserte l’armée et embarque sur un cargo de la cité phocéenne avec la complicité d’un commerçant français. Deux jours plus tard, il rejoint son village natal à quelques encablures de Sétif. Lorsqu’il arrive dans la maison familiale, une mauvaise nouvelle l’attend. Son frère et son père ne sont plus de ce monde. Akli découvre que leur mort n’est pas due au hasard. Dès lors, il n’aura de cesse que de les venger…
Il se révolte contre l’administration française et devient un héros pour les gens de son village. L’auteur apporte une explication du mot «Anza» : «…C’est une prononciation simplifiée du mot «anazaâ» en kabyle, qui signifie : râle, agonie.
Dans la mythologie kabyle, on rapporte qu’à l’endroit où se serait répandu le sang d’une personne assassinée, il vous est possible d’entendre, aux heures où le soleil est au zénith, cette voix ressurgissant du néant, rappeler sans cesse l’ultime râle de ce disparu. Ce phénomène est dit on ne plus perceptible notamment les jours de canicule». (Page 7).
Muhend Lmulud Ubeqqa est né en 1951 à El Flay, près de Sidi Aïch, dans la wilaya de Béjaïa. Cet ancien cadre de l’Education nationale, aujourd’hui à la retraite, a déjà publié deux romans : Le revers du mépriset Une perle dans un collet.
Sabrina le soir
L’ultime râle d’un disparu «Anza», Muhend Lmulud Ubeqqa, Aframed Editions, 2012, 251 P.
Une nuit, il se réveille en sursaut. Il vient de faire un horrible cauchemar. Il le sent : un malheur est arrivé dans sa famille des Ath-Waghlis en Basse-Kabylie.
En proie à une profonde inquiétude, il réveille Waâli, son camarade de chambre, et lui fait part de ses prémonitions. Tourmenté, Akli déserte l’armée et embarque sur un cargo de la cité phocéenne avec la complicité d’un commerçant français. Deux jours plus tard, il rejoint son village natal à quelques encablures de Sétif. Lorsqu’il arrive dans la maison familiale, une mauvaise nouvelle l’attend. Son frère et son père ne sont plus de ce monde. Akli découvre que leur mort n’est pas due au hasard. Dès lors, il n’aura de cesse que de les venger…
Il se révolte contre l’administration française et devient un héros pour les gens de son village. L’auteur apporte une explication du mot «Anza» : «…C’est une prononciation simplifiée du mot «anazaâ» en kabyle, qui signifie : râle, agonie.
Dans la mythologie kabyle, on rapporte qu’à l’endroit où se serait répandu le sang d’une personne assassinée, il vous est possible d’entendre, aux heures où le soleil est au zénith, cette voix ressurgissant du néant, rappeler sans cesse l’ultime râle de ce disparu. Ce phénomène est dit on ne plus perceptible notamment les jours de canicule». (Page 7).
Muhend Lmulud Ubeqqa est né en 1951 à El Flay, près de Sidi Aïch, dans la wilaya de Béjaïa. Cet ancien cadre de l’Education nationale, aujourd’hui à la retraite, a déjà publié deux romans : Le revers du mépriset Une perle dans un collet.
Sabrina le soir
L’ultime râle d’un disparu «Anza», Muhend Lmulud Ubeqqa, Aframed Editions, 2012, 251 P.