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DE la centrale solaire d’Ouarzazate, il n’est pas attendu que de l’énergie ou l’amélioration de la compétitivité de l’économie. Les pouvoirs publics veulent en faire aussi un catalyseur de la création d’une véritable filière industrielle spécialisée. Le Maroc peut capitaliser sur un tissu de PME qui a développé des compétences grâce au programme de l’électrification rurale. Le Programme Solaire leur ouvrirait ainsi des opportunités pour monter sur la chaîne de valeur en se diversifiant dans de nouveaux métiers.
Tout le débat de la rencontre organisée lundi 21 janvier à Skhirate était concentré sur la future filière industrielle dans le secteur des technologies solaires.
Cette opération vise à donner de la visibilité aux investisseurs, assure le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara. C’est la priorité majeure dans la mesure où la filière est porteuse de multiples opportunités pour les divers secteurs stratégiques.
D’autant plus que le décollage de l’investissement industriel connaît un engouement sans précédent au niveau mondial, 257 milliards de dollars en 2011, soit six fois plus qu’en 2004», relève Amara. «Et le Maroc a des atouts pour capter une partie de ces capitaux», martèle le ministre.
Reste à réunir les conditions techniques et réglementaires sans oublier également les mesures d’accompagnement. A ce sujet, le ministre de l’Industrie se veut confiant tout comme son homologue en charge de l’Energie, Fouad Douiri. «Pour ce qui est du chantier juridique notamment la compensation industrielle, une étude est en passe d’être bouclée», annonce Amara. L’Etat accorde une aide de 20 millions de DH par projet à travers le Fonds de développement de l’énergie. La Société d’investissement en énergie opère aussi des prises de participation. «A lui seul, l’accompagnement de la première tranche a mobilisé 7 milliards de DH hors infrastructures», révèle le ministre de l’Energie. Il faudra aussi de nouvelles compétences pour accompagner l’émergence de ce tissu industriel. Trois instituts ont été lancés dans les villes de Tanger, Ouarzazate et Oujda. Dans cette dernière ville une zone industrielle dédiée aux technologies énergétiques a également été lancée.
La filière industrielle et économique ne sera pas
uniquement centrée sur les énergies renouvelables,
elle concerne également l’efficacité énergétique.
Le tout dans un cadre de partenariat public-privé
«Les réalisations atteintes jusqu’à présent nous confortent dans nos ambitions mais beaucoup de chemin reste à faire», révèle Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen. Seulement, aucun succès ne sera au rendez-vous si, on n’arrive pas à créer une base industrielle pour capter la valeur ajoutée qui sera générée. «Tout particulièrement dans l’énergie solaire où la compétitivité est avérée», estime Bakkoury. Ce qui va permettre au pays de s’ouvrir à l’international. «Et déjà des négociations sont en cours avec un partenaire européen», révèle, le président du directoire de Masen.
L’export portera bien évidemment sur le surplus des besoins du pays et du réseau.
Pour le moment, l’orientation est d’investir des applications pour les besoins individuels et sectoriels. Dans ce cadre, l’agriculture et le tourisme font figure de proue. «Une unité de fabrication de chauffe-eaux sera aussi lancée avant la fin de cette année», promet Douiri. Autant d’opportunités à saisir par les entreprises nationales. «Mais encore faut-il que les projets soient adaptés à leur taille puisque le tissu marocain reste dominé par la PME», fait remarquer le vice-président de la CGEM, Mohamed Kadmiri.
Selon lui, les éléments d’intégration de l’entreprise existent si, une réglementation spécifique suit à l’instar du Programme d’électrification du monde rural. Non seulement ce plan a satisfait à ses objectifs mais il a aussi induit l’émergence d’un secteur exportateur.
l'economiste
Tout le débat de la rencontre organisée lundi 21 janvier à Skhirate était concentré sur la future filière industrielle dans le secteur des technologies solaires.
Cette opération vise à donner de la visibilité aux investisseurs, assure le ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies, Abdelkader Amara. C’est la priorité majeure dans la mesure où la filière est porteuse de multiples opportunités pour les divers secteurs stratégiques.
D’autant plus que le décollage de l’investissement industriel connaît un engouement sans précédent au niveau mondial, 257 milliards de dollars en 2011, soit six fois plus qu’en 2004», relève Amara. «Et le Maroc a des atouts pour capter une partie de ces capitaux», martèle le ministre.
Reste à réunir les conditions techniques et réglementaires sans oublier également les mesures d’accompagnement. A ce sujet, le ministre de l’Industrie se veut confiant tout comme son homologue en charge de l’Energie, Fouad Douiri. «Pour ce qui est du chantier juridique notamment la compensation industrielle, une étude est en passe d’être bouclée», annonce Amara. L’Etat accorde une aide de 20 millions de DH par projet à travers le Fonds de développement de l’énergie. La Société d’investissement en énergie opère aussi des prises de participation. «A lui seul, l’accompagnement de la première tranche a mobilisé 7 milliards de DH hors infrastructures», révèle le ministre de l’Energie. Il faudra aussi de nouvelles compétences pour accompagner l’émergence de ce tissu industriel. Trois instituts ont été lancés dans les villes de Tanger, Ouarzazate et Oujda. Dans cette dernière ville une zone industrielle dédiée aux technologies énergétiques a également été lancée.
La filière industrielle et économique ne sera pas
uniquement centrée sur les énergies renouvelables,
elle concerne également l’efficacité énergétique.
Le tout dans un cadre de partenariat public-privé
«Les réalisations atteintes jusqu’à présent nous confortent dans nos ambitions mais beaucoup de chemin reste à faire», révèle Mustapha Bakkoury, président du directoire de Masen. Seulement, aucun succès ne sera au rendez-vous si, on n’arrive pas à créer une base industrielle pour capter la valeur ajoutée qui sera générée. «Tout particulièrement dans l’énergie solaire où la compétitivité est avérée», estime Bakkoury. Ce qui va permettre au pays de s’ouvrir à l’international. «Et déjà des négociations sont en cours avec un partenaire européen», révèle, le président du directoire de Masen.
L’export portera bien évidemment sur le surplus des besoins du pays et du réseau.
Pour le moment, l’orientation est d’investir des applications pour les besoins individuels et sectoriels. Dans ce cadre, l’agriculture et le tourisme font figure de proue. «Une unité de fabrication de chauffe-eaux sera aussi lancée avant la fin de cette année», promet Douiri. Autant d’opportunités à saisir par les entreprises nationales. «Mais encore faut-il que les projets soient adaptés à leur taille puisque le tissu marocain reste dominé par la PME», fait remarquer le vice-président de la CGEM, Mohamed Kadmiri.
Selon lui, les éléments d’intégration de l’entreprise existent si, une réglementation spécifique suit à l’instar du Programme d’électrification du monde rural. Non seulement ce plan a satisfait à ses objectifs mais il a aussi induit l’émergence d’un secteur exportateur.
l'economiste