Biographie :
Le mot Schanfara signifie celui qui a de grosses lèvres. Notre poète était de la tribu d'Azd, et du nombre de ceux qui se distinguaient par leur légèreté à la course. Parmi les coureurs célèbres entre les Arabes, il y en avait qu'un cheval n'aurait pu atteindre : tels étaient Schanfara, Solaïc fils de Salaca , Omar fils de Barrak, Asir fils de Djaber, Taabbata-scharran. Schanfara avait juré de tuer cent hommes des Bénou-Salaman, et il en tua effectivement quatre-vingt dix-neuf. Toutes les fois qu'il rencontrait un homme de cette tribu, il lui disait, à ton œil, puis il droit sa flèche, et attrapait justement son œil. En conséquence, ils lui tendirent des embûches, et réussirent à se rendre maîtres de sa personne. Ce fut Asir, fils de Djaber, l'un de ces fameux coureurs, qui se saisit de lui. Il ne cessa de le guetter jusqu'à ce que Schanfara étant descendu dans une gorge pour boire, il l’y surprit à la faveur de la nuit. Les Bénou-Salaman firent donc mourir Schanfara ; mais ensuite un d'entre eux passant auprès de son crâne, et lui ayant donné un coup de pied, une esquille du crâne lui entra dans le pied, et lui fit une blessure dont il mourut. Ainsi fut complété le-nombre de cent hommes que Schanfara avait juré de faire périr.
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Le mot Schanfara signifie celui qui a de grosses lèvres. Notre poète était de la tribu d'Azd, et du nombre de ceux qui se distinguaient par leur légèreté à la course. Parmi les coureurs célèbres entre les Arabes, il y en avait qu'un cheval n'aurait pu atteindre : tels étaient Schanfara, Solaïc fils de Salaca , Omar fils de Barrak, Asir fils de Djaber, Taabbata-scharran. Schanfara avait juré de tuer cent hommes des Bénou-Salaman, et il en tua effectivement quatre-vingt dix-neuf. Toutes les fois qu'il rencontrait un homme de cette tribu, il lui disait, à ton œil, puis il droit sa flèche, et attrapait justement son œil. En conséquence, ils lui tendirent des embûches, et réussirent à se rendre maîtres de sa personne. Ce fut Asir, fils de Djaber, l'un de ces fameux coureurs, qui se saisit de lui. Il ne cessa de le guetter jusqu'à ce que Schanfara étant descendu dans une gorge pour boire, il l’y surprit à la faveur de la nuit. Les Bénou-Salaman firent donc mourir Schanfara ; mais ensuite un d'entre eux passant auprès de son crâne, et lui ayant donné un coup de pied, une esquille du crâne lui entra dans le pied, et lui fit une blessure dont il mourut. Ainsi fut complété le-nombre de cent hommes que Schanfara avait juré de faire périr.
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