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La relance de l’économie mondiale et les conflits en Syrie et au Mali seront au centre des discussions du 43e Forum économique mondial (WEF), qui a pour ambition de rassembler tous les ans les grands de ce monde à Davos, une petite station de ski suisse. Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement y devront faire le déplacement, ainsi que 2 500 autres participants, composés de chefs d’entreprises, décideurs, économistes, sociologues et intellectuels, pour participer à ce Forum, qui se tient du 23 au 27 janvier. Des centaines de policiers et soldats suisses sont mobilisés pendant cinq jours pour transformer cette tranquille station de ski en camp retranché. Les festivités ont commencé mardi soir. La réunion cette année se tient dans un climat moins tendu, en raison d’un relatif retour au calme en Europe, après les craintes d’un effondrement de la zone euro, qui avaient agité les esprits à Davos il y a un an.
Le premier ministre italien, Mario Monti, et le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ne manqueront pas toutefois de s’exprimer sur l’avenir de la zone euro, alors que la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, est attendue sur les moyens d’assurer une croissance durable. Le Forum de Davos se tiendra aussi cette année sans représentants de hauts rangs des gouvernements des États-Unis et de la Chine. Une situation inédite qui s’explique par le fait que les gouvernements de ces deux pays, les deux principales puissances économiques mondiales, sont encore en cours de formation, et n’ont pas encore été totalement confirmés. La crise en Syrie et la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique seront également à l’agenda, avec un discours attendu du Roi de Jordanie. La Syrie n’est pas représentée au niveau du gouvernement. En revanche, l’un des principaux leaders de l’opposition, Moaz Al-Khatib, président de la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution, créée en novembre dernier, est attendu.Outre le roi de Jordanie, on attend à Davos les premiers ministres du Maroc, de la Tunisie, de la Libye, de l’Égypte et du Liban, ainsi que le président d’Israël et le premier ministre du Qatar.
Dynamisme résilient
L’intervention française au Mali, ainsi que la prise d’otages en Algérie devraient être largement évoquées.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’exprimera sur les perspectives du développement mondial, aux côtés de David Cameron, de Bill Gates, fondateur de Microsoft et de la Reine Rania de Jordanie. Plus de 900 grands patrons sont attendus à Davos, un forum co-présidé cette année par les patrons de Coca-Cola, Embraer, UBS, Dow Chemical et le directeur général de Transparency International. Le mot d’ordre de cette 43e édition pourrait être celui d’un congrès de psychanalyse. Klaus Schwab, le fondateur septuagénaire et son équipe ont, en effet, choisi d’organiser les programmes de rencontre autour du «Dynamisme résilient». «Être résilient, c’est savoir s’adapter à des changements de situation, résister à des chocs soudains et s’en remettre, tout en poursuivant ses objectifs», a déclaré Klaus Schwab. Le rôle des femmes dans le processus de décision économique fera également l’objet d’une table ronde avec Christine Lagarde et Sheryl Sandberg, l’une des dirigeantes de Facebook.D’autres thèmes, comme la musique de jazz, la religion au 21e siècle, l’éducation et la lutte contre l’obésité, feront aussi l’objet de discussions.
L’élite mondiale se retrouve à Davos dans un climat apaisé
Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement vont retrouver dans le centre de congrès de cette petite station de ski suisse des centaines de grands patrons, économistes, experts et journalistes venus de toute la planète pour cette 43e édition du Forum économique mondial (WEF). L’édition 2013 est surtout marquée par un retour au calme un an après les soubresauts vécus par une zone euro qui paraissait alors au bord de l’éclatement. Les grands patrons sont d’ailleurs moins pessimistes quant à leurs prévisions pour l’économie mondiale en 2013, par rapport à 2012, mais restent néanmoins prudents, selon une étude publiée mardi à Davos, en marge du Forum.
Mardi soir, à l’ouverture officielle de cette réunion, le fondateur du WEF, Klaus Schwab, a suggéré aux participants de cette édition 2013 de tourner la page de la crise de la zone euro et de faire preuve de «vision». «J’exprime l’espoir que vous sortiez de cette réunion avec une vision qui aille au-delà de la simple gestion de crise comme nous l’avons vu, une vision qui soit beaucoup plus dynamique, et pas seulement une lutte contre la crise», a-t-il déclaré. Plusieurs dirigeants politiques, dont le Premier ministre britannique, David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel le président du Conseil italien Mario Monti ou le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, auront l’occasion cette semaine à Davos de répondre à M. Schwab.
le matin ma
Le premier ministre italien, Mario Monti, et le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, ne manqueront pas toutefois de s’exprimer sur l’avenir de la zone euro, alors que la directrice du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, est attendue sur les moyens d’assurer une croissance durable. Le Forum de Davos se tiendra aussi cette année sans représentants de hauts rangs des gouvernements des États-Unis et de la Chine. Une situation inédite qui s’explique par le fait que les gouvernements de ces deux pays, les deux principales puissances économiques mondiales, sont encore en cours de formation, et n’ont pas encore été totalement confirmés. La crise en Syrie et la sécurité au Moyen-Orient et en Afrique seront également à l’agenda, avec un discours attendu du Roi de Jordanie. La Syrie n’est pas représentée au niveau du gouvernement. En revanche, l’un des principaux leaders de l’opposition, Moaz Al-Khatib, président de la Coalition nationale des forces de l’opposition et de la révolution, créée en novembre dernier, est attendu.Outre le roi de Jordanie, on attend à Davos les premiers ministres du Maroc, de la Tunisie, de la Libye, de l’Égypte et du Liban, ainsi que le président d’Israël et le premier ministre du Qatar.
Dynamisme résilient
L’intervention française au Mali, ainsi que la prise d’otages en Algérie devraient être largement évoquées.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’exprimera sur les perspectives du développement mondial, aux côtés de David Cameron, de Bill Gates, fondateur de Microsoft et de la Reine Rania de Jordanie. Plus de 900 grands patrons sont attendus à Davos, un forum co-présidé cette année par les patrons de Coca-Cola, Embraer, UBS, Dow Chemical et le directeur général de Transparency International. Le mot d’ordre de cette 43e édition pourrait être celui d’un congrès de psychanalyse. Klaus Schwab, le fondateur septuagénaire et son équipe ont, en effet, choisi d’organiser les programmes de rencontre autour du «Dynamisme résilient». «Être résilient, c’est savoir s’adapter à des changements de situation, résister à des chocs soudains et s’en remettre, tout en poursuivant ses objectifs», a déclaré Klaus Schwab. Le rôle des femmes dans le processus de décision économique fera également l’objet d’une table ronde avec Christine Lagarde et Sheryl Sandberg, l’une des dirigeantes de Facebook.D’autres thèmes, comme la musique de jazz, la religion au 21e siècle, l’éducation et la lutte contre l’obésité, feront aussi l’objet de discussions.
L’élite mondiale se retrouve à Davos dans un climat apaisé
Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement vont retrouver dans le centre de congrès de cette petite station de ski suisse des centaines de grands patrons, économistes, experts et journalistes venus de toute la planète pour cette 43e édition du Forum économique mondial (WEF). L’édition 2013 est surtout marquée par un retour au calme un an après les soubresauts vécus par une zone euro qui paraissait alors au bord de l’éclatement. Les grands patrons sont d’ailleurs moins pessimistes quant à leurs prévisions pour l’économie mondiale en 2013, par rapport à 2012, mais restent néanmoins prudents, selon une étude publiée mardi à Davos, en marge du Forum.
Mardi soir, à l’ouverture officielle de cette réunion, le fondateur du WEF, Klaus Schwab, a suggéré aux participants de cette édition 2013 de tourner la page de la crise de la zone euro et de faire preuve de «vision». «J’exprime l’espoir que vous sortiez de cette réunion avec une vision qui aille au-delà de la simple gestion de crise comme nous l’avons vu, une vision qui soit beaucoup plus dynamique, et pas seulement une lutte contre la crise», a-t-il déclaré. Plusieurs dirigeants politiques, dont le Premier ministre britannique, David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel le président du Conseil italien Mario Monti ou le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, auront l’occasion cette semaine à Davos de répondre à M. Schwab.
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