Aux Etats-Unis, John Kerry semble avoir réussi haut-la-main son grand oral devant la commission des Affaires étrangères du Sénat. Il faut dire que cette commission, il la connaît par coeur puisqu’il la préside depuis quatre ans. Et les sujets qui y sont débattus, à savoir les questions internationales, c’est sa passion.
John Kerry, candidat démocrate malheureux à la présidentielle en 2004, a été choisi par Barack Obama pour prendre les rênes de la diplomatie américaine, en remplacement d’Hillary Clinton. Il faut encore que les sénateurs avalisent ce choix. D’où l’audition de ce jeudi. Durant près de quatre heures, John Kerry a été interrogé sur ses perspectives en matière diplomatique.
D’emblée, il a affirmé que la politique étrangère américaine “ne se (définissait) pas pas seulement par les drones et les soldats” déployés aux quatre coins du monde. Autre idée-force: la politique étrangère et la politique économique ne font qu’un. “La puissance des Etats-Unis dans le monde dépend avant tout de la solidité de notre économie”, a-t-il détaillé.
Parmi les priorités du prochain secrétaire d’Etat américain, il y a la fin du retrait des troupes d’Afghanistan, la relance du processus de paix au Proche-Orient et surtout la question du nucléaire iranien. Les Occidentaux soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique. Michael O’Hanlon est un expert des questions internationales. “Durant les quatre prochaines années, dit-il, le président Obama et le secrétaire d’Etat Kerry devront décider s’il faut attaquer l’Iran ou non. On n’imagine pas que les choses trainent encore concernant ce dossier du nucléaire iranien. Les prochaines années seront donc cruciales.”
“Il ne fait aucun doute que John Kerry sera confirmé au poste de Secrétaire d’Etat, affirme le correspondant d’euronews à Washington, Stefan Grobe. Il prendra ses fonctions à un moment où le monde attend des Etats-Unis qu’ils assument leurs responsabilités. Et John Kerry a montré qu’il avait le profil pour ce poste”.
Plus d'actualités sur : Armes nucléaires, Etats-Unis, Iran, John Kerry
Copyright © 2013 euronews
John Kerry, candidat démocrate malheureux à la présidentielle en 2004, a été choisi par Barack Obama pour prendre les rênes de la diplomatie américaine, en remplacement d’Hillary Clinton. Il faut encore que les sénateurs avalisent ce choix. D’où l’audition de ce jeudi. Durant près de quatre heures, John Kerry a été interrogé sur ses perspectives en matière diplomatique.
D’emblée, il a affirmé que la politique étrangère américaine “ne se (définissait) pas pas seulement par les drones et les soldats” déployés aux quatre coins du monde. Autre idée-force: la politique étrangère et la politique économique ne font qu’un. “La puissance des Etats-Unis dans le monde dépend avant tout de la solidité de notre économie”, a-t-il détaillé.
Parmi les priorités du prochain secrétaire d’Etat américain, il y a la fin du retrait des troupes d’Afghanistan, la relance du processus de paix au Proche-Orient et surtout la question du nucléaire iranien. Les Occidentaux soupçonnent Téhéran de vouloir se doter de l’arme atomique. Michael O’Hanlon est un expert des questions internationales. “Durant les quatre prochaines années, dit-il, le président Obama et le secrétaire d’Etat Kerry devront décider s’il faut attaquer l’Iran ou non. On n’imagine pas que les choses trainent encore concernant ce dossier du nucléaire iranien. Les prochaines années seront donc cruciales.”
“Il ne fait aucun doute que John Kerry sera confirmé au poste de Secrétaire d’Etat, affirme le correspondant d’euronews à Washington, Stefan Grobe. Il prendra ses fonctions à un moment où le monde attend des Etats-Unis qu’ils assument leurs responsabilités. Et John Kerry a montré qu’il avait le profil pour ce poste”.
Plus d'actualités sur : Armes nucléaires, Etats-Unis, Iran, John Kerry
Copyright © 2013 euronews
Commentaire