Tweet
L’année 2013 s’annonce globalement prometteuse pour l’économie nationale. Certes, l’état des finances publiques continuera de préoccuper le gouvernement, mais selon les récentes prévisions émanant de différentes sources (Haut Commissariat au plan, ministère des Finances, Bank Al-Maghrib, Centre marocain de conjoncture...), l’économie du Royaume est bien partie pour faire mieux que l’année 2012. Ces prévisions sont confortées par les dernières pluies qui permettent au pays, d’après les conjoncturistes, de tabler sur une bonne campagne agricole.
Les toutes récentes prévisions, à ce sujet, émanent du Haut Commissariat au plan (HCP), qui table sur une reprise des activités agricoles en 2013, après une contraction de près de 8,1% une année plus tôt. Cette évolution d’ensemble découlerait d’un comportement favorable des différentes filières agricoles. Ainsi, d’après le HCP, «les récoltes de la plupart des cultures afficheraient une croissance positive, voire notable, notamment si les conditions pluviométriques hivernales s’avéraient plus propices».
L’actuelle campagne, fait-on remarquer, a connu un début favorable, au regard d’un excédent pluviométrique de +38% à fin décembre 2012 et des mesures adoptées par les pouvoirs publics pour assurer un approvisionnement normal en intrants. De ce fait, les productions des céréales et des légumineuses se redresseraient, faisant suite à une année 2012 marquée par une sécheresse hivernale modérée. Celles des oléagineuses et des cultures fruitières devront aussi s’améliorer, à la faveur du maintien des niveaux élevés en eau des barrages agricoles. Par contre, selon la même source, les cultures destinées à l’exportation afficheraient une légère baisse, sous l’effet des fortes chaleurs de l’été et de l’automne 2012. C’est ce que traduisent en effet les baisses respectives de 23,8% et 23,4%, en variations annuelles, des quantités exportées des agrumes et des primeurs, observées à fin novembre 2012.
Tassement des activités minières et du BTP
Toutes ces évolutions font que l’on peut s’attendre, dans l’ensemble, à un accroissement de 5,9% de la valeur agricole au premier trimestre 2013, sous l’hypothèse d’une production céréalière de 70 millions de quintaux. Cette performance conforterait la croissance économique globale de 0,7 point, d’après le HCP. Par contre, la contribution du secteur secondaire à la croissance économique cette année serait mitigée, avec un comportement diversifié de ses différentes composantes. Ainsi, selon le HCP, l’on assistera en 2013 à un ralentissement des activités minières et du bâtiment.
Au premier trimestre 2013, les performances à l’exportation du secteur minier resteraient en dessous de leurs niveaux tendanciels de moyen terme. Cette prévision est expliquée par le ralentissement des échanges internationaux des fertilisants à base phosphatée, dans le sillage de la contraction de l’utilisation mondiale des céréales, qui continuerait de peser sur la demande adressée au phosphate brut. La poursuite de la baisse des ventes extérieures des autres métaux, notamment le zinc et le cuivre, sur fond d’atonie de la demande européenne, viendrait s’ajouter pour renforcer le fléchissement de la valeur ajoutée minière, estimée à -2,4%, au cours de la même période.
S’agissant du bâtiment, le ralentissement des activités devrait se poursuivre jusqu’à la mi-2013. «Si les fondamentaux du marché de l’immobilier restent encore favorables, l’effet conjugué du maintien des niveaux élevés des prix des logements et la poursuite des méventes dans l’habitat intermédiaire et le haut standing sont autant de facteurs qui pourraient contraindre la reprise des activités de construction sur les court et moyen termes», affirme le HCP qui prévoit, dans ces conditions, une quasi-stagnation de la valeur ajoutée du secteur au cours du premier trimestre 2013.
L’industrie en hausse et les activités énergétiques au ralenti
En dépit d’un contexte international difficile, la valeur ajoutée industrielle devrait réaliser une croissance de 2,6% au premier trimestre 2013.
Cette évolution serait due essentiellement à la demande intérieure, au moment où les exportations pâtiraient davantage de la faiblesse de la demande européenne. À cet effet, d’après le HCP, les industries agroalimentaires progresseraient de 4,3%, avec une amélioration de l’offre agricole nationale, les industries de textile afficheraient une valeur ajoutée en amélioration de 2,1%, au premier trimestre 2013, après avoir légèrement ralenti au quatrième trimestre 2012.
Repères
Les toutes récentes prévisions, à ce sujet, émanent du Haut Commissariat au plan (HCP), qui table sur une reprise des activités agricoles en 2013, après une contraction de près de 8,1% une année plus tôt. Cette évolution d’ensemble découlerait d’un comportement favorable des différentes filières agricoles. Ainsi, d’après le HCP, «les récoltes de la plupart des cultures afficheraient une croissance positive, voire notable, notamment si les conditions pluviométriques hivernales s’avéraient plus propices».
L’actuelle campagne, fait-on remarquer, a connu un début favorable, au regard d’un excédent pluviométrique de +38% à fin décembre 2012 et des mesures adoptées par les pouvoirs publics pour assurer un approvisionnement normal en intrants. De ce fait, les productions des céréales et des légumineuses se redresseraient, faisant suite à une année 2012 marquée par une sécheresse hivernale modérée. Celles des oléagineuses et des cultures fruitières devront aussi s’améliorer, à la faveur du maintien des niveaux élevés en eau des barrages agricoles. Par contre, selon la même source, les cultures destinées à l’exportation afficheraient une légère baisse, sous l’effet des fortes chaleurs de l’été et de l’automne 2012. C’est ce que traduisent en effet les baisses respectives de 23,8% et 23,4%, en variations annuelles, des quantités exportées des agrumes et des primeurs, observées à fin novembre 2012.
Tassement des activités minières et du BTP
Toutes ces évolutions font que l’on peut s’attendre, dans l’ensemble, à un accroissement de 5,9% de la valeur agricole au premier trimestre 2013, sous l’hypothèse d’une production céréalière de 70 millions de quintaux. Cette performance conforterait la croissance économique globale de 0,7 point, d’après le HCP. Par contre, la contribution du secteur secondaire à la croissance économique cette année serait mitigée, avec un comportement diversifié de ses différentes composantes. Ainsi, selon le HCP, l’on assistera en 2013 à un ralentissement des activités minières et du bâtiment.
Au premier trimestre 2013, les performances à l’exportation du secteur minier resteraient en dessous de leurs niveaux tendanciels de moyen terme. Cette prévision est expliquée par le ralentissement des échanges internationaux des fertilisants à base phosphatée, dans le sillage de la contraction de l’utilisation mondiale des céréales, qui continuerait de peser sur la demande adressée au phosphate brut. La poursuite de la baisse des ventes extérieures des autres métaux, notamment le zinc et le cuivre, sur fond d’atonie de la demande européenne, viendrait s’ajouter pour renforcer le fléchissement de la valeur ajoutée minière, estimée à -2,4%, au cours de la même période.
S’agissant du bâtiment, le ralentissement des activités devrait se poursuivre jusqu’à la mi-2013. «Si les fondamentaux du marché de l’immobilier restent encore favorables, l’effet conjugué du maintien des niveaux élevés des prix des logements et la poursuite des méventes dans l’habitat intermédiaire et le haut standing sont autant de facteurs qui pourraient contraindre la reprise des activités de construction sur les court et moyen termes», affirme le HCP qui prévoit, dans ces conditions, une quasi-stagnation de la valeur ajoutée du secteur au cours du premier trimestre 2013.
L’industrie en hausse et les activités énergétiques au ralenti
En dépit d’un contexte international difficile, la valeur ajoutée industrielle devrait réaliser une croissance de 2,6% au premier trimestre 2013.
Cette évolution serait due essentiellement à la demande intérieure, au moment où les exportations pâtiraient davantage de la faiblesse de la demande européenne. À cet effet, d’après le HCP, les industries agroalimentaires progresseraient de 4,3%, avec une amélioration de l’offre agricole nationale, les industries de textile afficheraient une valeur ajoutée en amélioration de 2,1%, au premier trimestre 2013, après avoir légèrement ralenti au quatrième trimestre 2012.
Repères
- Pour les industries mécaniques, métalliques et électriques, le secteur devrait réaliser une hausse modérée, estimée à 2,6%, au premier trimestre 2013, après 1,8% un trimestre auparavant, grâce notamment à la bonne performance des industries de l’automobile.
- Au début de 2013, l’activité énergétique serait favorisée par des facteurs climatiques et une amélioration probable des capacités productives en électricité.
- L’activité touristique connaîtrait, au premier trimestre 2013, une amélioration du rythme de progression de sa valeur ajoutée de 1,5%, en rythme trimestriel, en liaison avec l’amélioration attendue des nuitées et des arrivées.
- le matin ma