Encore un décès au niveau de la clinique Sbihi de Tizi-Ouzou. Celui-ci a été enregistré dans la nuit de jeudi dernier aux environs de 20h30.
On ne connaît pas encore les circonstances exactes de cette tragique disparition. Une source de la structure dit, toutefois, que la malheureuse victime a rendu l’âme juste après son accouchement. La parturiente, originaire de la localité de Tigzirt, n’était âgée que de 28 ans, affirme la même source. Joint par téléphone pour plus d’informations, un responsable au sein de l’établissement s’est «excusé» étant «en week-end avec… ses enfants».
Mais que se passe-t-il, enfin, à la clinique Sbihi, qui ne cesse pas de faire parler d’elle ?
À peine la tragique disparition de trois femmes en moins d’un mois, voila qu’un autre décès est signalé, allongeant ainsi la liste des femmes décédées dans cette clinique.
Il s’agit du 5ème décès rien que pour ces deux derniers mois. Un autre cas a été enregistré, en effet, la semaine passé. Certes, cette autre femme, ou plutôt jeune fille, puisque elle n’avait que 25 ans, n’a pas trouvé la mort dans l’établissement lui-même, contrairement aux quatre autres victimes, mais toujours est-il qu’elle avait séjourné pendant plus d’une semaine dans cette supposé clinique.
Cette jeune maman, Lila B., originaire de la commune de Fréha et mariée à Maâtkas il y a à peine une année et demi, y avait subi une fausse couche et en était même ressortie avec le sourire, croyant que le plus dur était passé après un séjour des plus « dégoutant » et des nuits d’insomnie, avait-elle témoigné à sa famille une fois chez elle. C’est que l’état des lieux au niveau de cette clinique, surchargée ne prête guère à une hospitalisation calme. C’était donc la délivrance pour la pauvre Lila.
Mais voilà que le lendemain même de sa sortie de la clinique, soit lundi 13 janvier, elle s’est sentie mal. « Elle commençait à vomir et elle sentait ses jambes très lourdes », raconte un membre de sa famille. C’est ainsi qu’elle est allée voir des médecins de la région, mais aussi son gynécologue à Tizi-Ouzou. Les uns et les autres affirmaient que c’était une chose normale pour une femme après une fausse couche.
Mais cela n’a en rien atténué le mal de la jeune fille, qui est allé crescendo jusqu’à ce qu’elle se retrouve dans un état comateux. Evacuée à l’hôpital, elle a été transférée, en urgence, vers Ain Naâdja où elle a rendu l’âme vendredi dernier.
La responsabilité de la clinique Sbihi n’y est peut-être pas franchement engagée dans ce cas, mais il reste tout de même le fait que cette jeune fille «est passée par là ». Pour les membres de sa famille, en fait, il y a « forcément une erreur médicale quelque parts». Cela dit, le cas de cette femme de Tigzirt, qui a succombé jeudi dernier, remet sur le tapis la regrettable réputation de la clinique Sbihi. Pour plus d’un, une enquête approfondie doit être ouverte pour tirer au clair les dessous de ces « tragiques » disparitions qui endeuillent des familles entières qui souffrent en silence. Perdre un être proche à la fleur d’âge, sans « préavis », du jour au lendemain, doit être un cauchemar dur à supporter. Pour la clinique c’est là un cas de récidive, un autre décè qui doit être élucider, pour épargner à d’autres femmes des fins tragiques, comme celle qu’a connue Lila.
M. O. Benmokhtar - la dépêche de kabylie
On ne connaît pas encore les circonstances exactes de cette tragique disparition. Une source de la structure dit, toutefois, que la malheureuse victime a rendu l’âme juste après son accouchement. La parturiente, originaire de la localité de Tigzirt, n’était âgée que de 28 ans, affirme la même source. Joint par téléphone pour plus d’informations, un responsable au sein de l’établissement s’est «excusé» étant «en week-end avec… ses enfants».
Mais que se passe-t-il, enfin, à la clinique Sbihi, qui ne cesse pas de faire parler d’elle ?
À peine la tragique disparition de trois femmes en moins d’un mois, voila qu’un autre décès est signalé, allongeant ainsi la liste des femmes décédées dans cette clinique.
Il s’agit du 5ème décès rien que pour ces deux derniers mois. Un autre cas a été enregistré, en effet, la semaine passé. Certes, cette autre femme, ou plutôt jeune fille, puisque elle n’avait que 25 ans, n’a pas trouvé la mort dans l’établissement lui-même, contrairement aux quatre autres victimes, mais toujours est-il qu’elle avait séjourné pendant plus d’une semaine dans cette supposé clinique.
Cette jeune maman, Lila B., originaire de la commune de Fréha et mariée à Maâtkas il y a à peine une année et demi, y avait subi une fausse couche et en était même ressortie avec le sourire, croyant que le plus dur était passé après un séjour des plus « dégoutant » et des nuits d’insomnie, avait-elle témoigné à sa famille une fois chez elle. C’est que l’état des lieux au niveau de cette clinique, surchargée ne prête guère à une hospitalisation calme. C’était donc la délivrance pour la pauvre Lila.
Mais voilà que le lendemain même de sa sortie de la clinique, soit lundi 13 janvier, elle s’est sentie mal. « Elle commençait à vomir et elle sentait ses jambes très lourdes », raconte un membre de sa famille. C’est ainsi qu’elle est allée voir des médecins de la région, mais aussi son gynécologue à Tizi-Ouzou. Les uns et les autres affirmaient que c’était une chose normale pour une femme après une fausse couche.
Mais cela n’a en rien atténué le mal de la jeune fille, qui est allé crescendo jusqu’à ce qu’elle se retrouve dans un état comateux. Evacuée à l’hôpital, elle a été transférée, en urgence, vers Ain Naâdja où elle a rendu l’âme vendredi dernier.
La responsabilité de la clinique Sbihi n’y est peut-être pas franchement engagée dans ce cas, mais il reste tout de même le fait que cette jeune fille «est passée par là ». Pour les membres de sa famille, en fait, il y a « forcément une erreur médicale quelque parts». Cela dit, le cas de cette femme de Tigzirt, qui a succombé jeudi dernier, remet sur le tapis la regrettable réputation de la clinique Sbihi. Pour plus d’un, une enquête approfondie doit être ouverte pour tirer au clair les dessous de ces « tragiques » disparitions qui endeuillent des familles entières qui souffrent en silence. Perdre un être proche à la fleur d’âge, sans « préavis », du jour au lendemain, doit être un cauchemar dur à supporter. Pour la clinique c’est là un cas de récidive, un autre décè qui doit être élucider, pour épargner à d’autres femmes des fins tragiques, comme celle qu’a connue Lila.
M. O. Benmokhtar - la dépêche de kabylie
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