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Nabni revient à la charge : Comment éviter la CATASTROPHE ?!

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  • Nabni revient à la charge : Comment éviter la CATASTROPHE ?!


    Il propose 250 mesures pour éviter un scénario catastrophe :
    Le comité Nabni revient à la charge
    par M. Aziza- LE QUOTIDIEN D'ORAN

    Après avoir présenté 100 mesures pour l'émergence d'une Algérie nouvelle, dont très peu de mesures ont été prises en compte, le comité Nabni revient à la charge avec cette fois 250 mesures pour rendre possible le rêve algérien et «éviter un scénario catastrophique d'ici 2020».

    Le comité Nabni regroupant des jeunes cadres et experts tire la sonnette d'alarme et prévoit un scénario catastrophique à tous les plans, d'ici 2020, si un changement radical de la trajectoire de développement n'est pas engagé à court terme.

    Abdelkrim Boudraa membre du comité Nabni, a indiqué hier, lors de la présentation du nouveau rapport comprenant 250 mesures, que si les algériens ne réduisent pas la dépendance de l'économie aux recettes des hydrocarbures dans les années à venir, l'Algérie ira droit dans le mur. Si rien n'est fait, le fonds de régulation des recettes qui constitue le matelas financier du pays sera quasiment vide d'ici 2018. Il prévient, on va revenir à l'histoire de la dette jusque là réglée, d'ici 2020. Il poursuit en soulignant que les réserves de changes vont s'épuiser en 2024 et les dettes extérieures seront de 150 milliards de dollars en 2027 pour atteindre les 300 milliards de dollars en 2030. Et ce, pour dire que la rente pétrolière n'est pas éternelle. Pour le conférencier, il y a en face une fenêtre d'espoir, mais il faut opérer un réel changement capable de rendre le rêve réalité. Comment ? 50 % seulement du Budget de l'Etat sera assuré par la fiscalité pétrolière. La multiplication des exportations avec l'objectif de passer de 180 produits exportés à 1400 produits exportés d'ici 2020.

    Les experts de Nabni exposent quelques pistes qui sont largement détaillées dans le rapport publié sur le site www.nabni.org.

    Le conférencier Mokhtar Kherroubi Raif a estimé que le premier levier du changement est de rompre avec la rente et orienter l'argent « une partie pour les générations futures, et la création d'un fonds souverain international pour la gestion active des réserves de changes».

    Le deuxième levier est d'engager une grande réforme fiscale plutôt une réforme du système financier.

    L'expert Lyes Kerrar a précisé dans ce sens, que l'Algérie est très en retard pour ce qui est de son système financier. « Il faut savoir que 40 % de l'argent déposé en épargne ne sont pas transformés en crédits au profit des entreprises ».

    L'autre grande défaillance, selon le même intervenant, «on a négligé le rôle de la bourse et tout ce qui va avec». Ce que propose le comité Nabni en urgence, une mesure très facile à appliquer, qui demande six mois à un an, pour la mettre en place « c'est la publication des Etats financiers des entreprises par le CNRC par le biais d'un portail, sachant que c'est la raison d'être de cet organisme. Et de poursuivre « pour que les banques puissent mieux gérer les crédits et analyser le dossier des entreprises sérieusement».

    Pour le système bancaire, le vrai levier est selon, kerrar « 90 % des actifs sont publics, il faut équilibrer cette situation. Il n'est pas normal aujourd'hui que le 90 % des actifs soient publics et 10 % seulement pour les banques étrangères. La proposition est de privatiser au moins une banque publique en 2015 et la mettre en bourse. Il n'est pas normal qu'un algérien ne puisse pas investir dans une banque », dira-t-il encore. Et de poursuivre « il faut en réalité, couper le cordon entre les banques et l'exécutif». Ce que propose Nabni c'est d'introduire une bonne partie des banques en bourse d'ici 2020 « Cela permet une transparence ainsi que remettre de la normalité », est-il indiqué.

    Le troisième levier, le système financier pour lequel le groupe Nabni propose d'aller rapidement en bourse. « Cela commence par la privatisation de nos entreprises publiques par la bourse, comme par exemple Algérie Telecom, Mobilis et pourquoi pas Air Algérie, des filiales de Sonatrach et Sonelgaz », précise Lyes Kerrar

    Sur le plan éducatif, le comité Nabni propose par la voix d'Ilias Chitour, l'Autonomie de l'Etablissement que ce soit l'autonomie financière et matérielle ou encore l'autonomie dans le recrutement des enseignants. Et de faire parvenir le taux d'achèvement du primaire à 98 % et celui du secondaire à 95 % .Ilias Chitour a souligné que « la partie quantité a été assurée jusque là, aujourd'hui, on doit améliorer la qualité».

    Le comité Nabni propose une moyenne de 300 publications pour un million d'habitants. Et accroitre significativement la part des étudiants dans les filières scientifiques et techniques.

    Des propositions ont été formulées pour le secteur de la santé avec l'idée d'éradiquer en premier lieu les pathologies résurgentes infectieuses (maladies à transmission hydrique et tuberculoses).

    Pour ce qui est de la gouvernance, le comité Nabni propose de rompre avec « l'Etat de droit informel » et insistant sur le fait que «les algériens seront égaux devant la loi ». Il insiste sur le fait que les institutions devront être redevables devant le citoyen algérien, avec en face une société plus libre, plus active ayant les moyens d'évaluation d'une façon indépendante. Selon le comité, l'Algérie est classée à la dernière place en matière de transparence de gestion des fonds publics, elle se hisse à la 82ème place sur 100 en matière de liberté d'expression et à la 70ème place sur 100, en ce qui concerne la protection de la propriété (données de 2010).

    Enfin, le comité Nabni est persuadé que les citoyens algériens sont capables de prendre les choses en main «il suffit de changer seulement nos institutions».

  • #2
    LE RENONCEMENT ET LE STATUQUO des Algériens !

    LE RENONCEMENT ET LE STATUQUO
    par M. Saadoune- Le Quotidien d'ORAN

    Il faut reconnaître aux initiateurs du groupe Nabni une persévérance dans l'effort de «proposition de solutions» qui semble résister au désintérêt ambiant pour la chose publique.

    Les militants classiques - ils sont en général dans le syndicalisme et marqués à gauche - n'y voient que des libéraux, des défenseurs d'une vision dominante de l'économie. Il y a probablement chez les animateurs de Nabni une tendance libérale et un côté «technocrate» qui n'emballe guère ces militants. Mais dans un pays où plus personne n'émet plus d'idées, d'analyses ou de propositions, ils ont le mérite de vouloir essayer. De tenter quelques débats. Et qui peuvent être élargis par ceux qui ne font pas du «consensus de Washington» leur religion.

    L'apolitisme est une vue de l'esprit, il n'existe pas dans la réalité. Encore plus quand on parle d'économie, d'affectation des ressources et de choix stratégiques à faire et de virage à prendre pour ne pas connaître le sort du somptueux Titanic. Il n'y pas d'économie pure, ni de «sciences économiques». Il n'y a que de l'économie politique.

    Les initiateurs de Nabni ne l'ignorent pas au fond. Ils viennent de proposer au débat public une vision pour l'Algérie à l'horizon 2020 et un projet global pour la réaliser, fait de 50 chantiers structurants dans cinq domaines. Cela mérite le détour, un examen sur pièce, des critiques et même une déconstruction politique pour ceux qui le souhaitent.

    Mais comme il est mis sur la place publique, il faut le positiver et accepter d'en faire l'inventaire. La pire des choses qui puisse lui arriver, serait qu'il soit accueilli avec le traditionnel haussement d'épaules qui est le lot de toutes les initiatives. Le vrai problème est là.

    Il y a un désenchantement général qui aurait pu être une incitation à des visions critiques mais qui ne débouche en réalité que sur de la démission. Nabni ne parle pas de politique ?

    Le problème est que les initiatives ouvertement politiques destinées à essayer de faire bouger les choses, de soulever les bonnes questions sont également accueillies par des haussements d'épaules.

    Les Algériens viennent de passer des dures journées avec l'attaque terroriste d'In Amenas. Ce qu'ils en retiennent, c'est que les risques majeurs s'accumulent et que l'espace politique officiel est formidablement en déphasage. Hormis les professions de foi patriotique, aucune discussion sérieuse sur la stratégie du pays vis-à-vis du voisinage, de nos relations avec les puissances étrangères qui deviennent plus actives à nos frontières, sur la politique étrangère, sur la sécurité. Il y a si peu de débats là où ils sont censés se faire - l'Assemblée nationale par exemple - que cela ne peut qu'être inquiétant.

    Aussi que l’on soit «libéral» ou de «gauche», voire même un «étatiste», il faut débattre au lieu de hausser les épaules.

    Le fait que le pouvoir ne paraisse pas en tenir compte ne devrait pas être un facteur de refus de débattre.

    L’un des enjeux des engagements citoyens au sens large est de sortir d’une vision de domaines réservés. Et le reproche «d’apolitisme» fait par exemple à Nabni n’est plus de mise quand l’un de ses animateurs explique que «la gouvernance est la clé», le «the truc» à changer chez nous, «c’est la mère de toutes les réformes…».

    Le début du changement serait de ne jamais cesser de le dire, d’en discuter et de contester. Le renoncement, notre renoncement, fait également le statuquo dans lequel est bloqué le pays et qui empêche le Titanic de prendre le virage salutaire.

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    • #3
      ...

      "...i'm sure about the persistence." and one say, as special evergreen...

      Salam, merci...
      ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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      • #4
        La multiplication des exportations avec l'objectif de passer de 180 produits exportés à 1400 produits exportés d'ici 2020.
        comme d'habitude, tous repose sur l’hypothétique consommation des autres ...il n y a pas d'autres piste que la consommation ?? changer plutot le mode de vie ?? ces des idées qui ne marche que si tu est le seule a les appliquer, mais comme on sait...toute la planéte préconise ce genre d'idées, du coup ça fera inflation de marchand de tapies .....enfin ...ils on quand méme le mérite de penser a des solution .....
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          traks a dit:
          comme d'habitude, tous repose sur l’hypothétique consommation des autres
          @traks

          Et c'est exactement pareil pour nos exportations de pétrole !

          Le sais-tu ?

          traks a dit:
          toute la planéte préconise ce genre d'idées, du coup ça fera inflation de marchand de tapies
          A part critiquer pour critiquer, as-tu un modèle économique autre que celui de "toute la planète" ????

          ...il n y a pas d'autres piste que la consommation ?? changer plutot le mode de vie ?? ces des idées qui ne marche que si tu est le seule a les appliquer, mais comme on sait...toute la planéte préconise ce genre d'idées, du coup ça fera inflation de marchand de tapies ....
          .
          Alors traks !

          Que préconises-tu de concret ? Vas-y traks ! Sort ta science !

          Et comme l'a si bien dit Saadoune dans son article :
          il faut débattre au lieu de hausser les épaules
          Dernière modification par absent, 27 janvier 2013, 20h39.

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          • #6
            Algérie : chronologie historique

            monde-diplomatique / avril 2006
            La conquête

            IIIe siècle av. J.-C. Massinissa unifie les royaumes numides (berbères) des Massyles et des Massaesyles et fait de Cirta (Constantine) sa capitale.
            112-105 av. J.-C. Rébellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome.
            347. Les tribus berbères insurgées s’allient aux donatistes, une secte chrétienne opposée à Rome.
            354. Naissance de saint Augustin à Thagaste (Souk Ahras), dans le nord-est de l’Algérie.
            439-533. Les Vandales règnent sur le Maghreb romain.
            533. Domination byzantine.
            711. Les Arabes sont maîtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province omeyyade. Les populations se convertissent à l’islam.
            742. Révolte kharijite contre le pouvoir central.
            911. Destruction du royaume berbère de Tahert (région d’Oran) par les armées fatimides.
            1453. Prise de Constantinople par les Ottomans.
            1587. L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman.
            1804-1827. Soulèvements tribaux et confrériques à travers toute l’Algérie.
            1827. Le 29 avril, à la suite d’une dispute au sujet d’une dette française impayée, le dey d’Alger convoque le consul de France. Crise diplomatique franco-algérienne.
            1830. Les troupes françaises débarquent à Siddi-Ferruch le 14 juin. Après la prise d’Alger, le 5 juillet, le dey Hussein Khodja signe la capitulation.
            1832. En novembre, l’émir Abd El-Kader proclame le djihad contre les Français.
            1837. La France reconnaît par le traité de la Tafna, signé le 30 mai, la souveraineté d’Abd El-Kader sur les deux tiers de l’Algérie. Elle conserve toutefois plusieurs « possessions », dont Alger, Blida et Oran. Le 13 octobre, les troupes françaises s’emparent de Constantine.
            1843. Prise de la smalah d’Abd El-Kader par le duc d’Aumale, en mai, et massacres de populations civiles par les Français.
            1844. Victoire française à la bataille de l’Isly, près d’Oujda, le 14 août.
            1847. Abd El-Kader se rend le 23 décembre.
            1848. L’Algérie est officiellement proclamée « territoire français » le 12 novembre.
            La « francisation »

            1850-1870. Insurrections dans les Aurès et en Kabylie, réprimées dans le sang. La famine ravage l’Algérie entre 1866 et 1868.
            1870. Le décret Crémieux, promulgué le 24 octobre, accorde la nationalité française aux Juifs d’Algérie.
            1871. Début de la révolte kabyle des frères Mokrani, en mars, contre les projets de confiscation des terres. Mokrani est tué le 5 mai. Près de 500 000 hectares de terres sont confisqués et attribués aux colons.
            1881. Jules Ferry fait adopter en juin le code de l’indigénat, qui instaure un régime juridique spécial pour les Algériens de confession musulmane. L’Algérie est entièrement intégrée à la France par le « système des rattachements ».
            1889. La loi du 26 juin accorde la nationalité française à tous les descendants d’Européens présents en Algérie, mais pas aux musulmans.
            1912. Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de décrets promulgués en janvier.
            1914-1918. Sur les 173 000 soldats appelés et engagés d’Algérie, 25 000 Algériens musulmans et 22 000 Européens sont tués au cours de la première guerre mondiale.
            1916. Soulèvements dans la région de Constantine.
            1926. Création, le 20 juin à Paris, de l’Etoile nordafricaine (ENA), dont Ahmed Messali (Messali Hadj) est élu secrétaire général. Le mouvement, qui réclame l’« indépendance de l’Afrique du Nord », sera interdit en 1929.
            1927. Naissance de l’Association des étudiants musulmans nord-africains (AEMNA), présidée par Ferhat Abbas.
            1933. Messali Hadj reconstitue l’Etoile nord-africaine, qui sera à nouveau dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire.
            1936. En novembre, le projet Blum-Viollette sur l’octroi de la pleine citoyenneté française à une élite de 21 000 Algériens musulmans est refusé par les colons et par les indépendantistes.
            1937. Messali Hadj crée le 11 mars, à Alger, le Parti du peuple algérien (PPA).
            1939. En septembre, le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrêtés.
            1940. Le décret Crémieux est aboli par le régime de Vichy en octobre.
            1942. Débarquement allié à Alger.
            1943. Ferhat Abbas présente en mai le Manifeste du peuple algérien, qui revendique l’égalité totale entre musulmans et Européens d’Algérie. Le texte est rejeté par le Comité français de la libération nationale (CFLN), formé à Alger le 3 juin. En décembre, le général de Gaulle annonce dans un discours prononcé à Constantine une série de réformes concernant les droits civiques des Algériens.
            1944. Le 7 mars, de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de l’indigénat et accorde la citoyenneté française à 65 000 Algériens.
            La guerre

            1945. Le 8 mai, la répression d’émeutes insurrectionnelles au cours desquelles une centaine d’Européens sont tués fait plusieurs milliers de morts (entre 15 000 et 45 000 selon les estimations) parmi les Algériens dans les régions de Sétif, Guelma et Kherrata.
            1946. Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) en mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) en octobre.
            1954. En avril, un groupe de militants du PPA déterminés à entrer dans la lutte armée en constituant un front commun créent le Comité révolutionnaire pour l’unité et l’action (CRUA), transformé en Front de libération nationale (FLN) le 1er novembre : début de la guerre d’indépendance algérienne. En décembre, les partisans de Messali Hadj créent le Mouvement national algérien (MNA).
            1955. Le Parlement français vote l’état d’urgence en avril. Le 20 août, des milliers de paysans de la région de Constantine se soulèvent. Débats aux Nations unies (27-30 septembre) sur la « question algérienne ».
            1956. Le 16 mars, l’Assemblée nationale accorde les pouvoirs spéciaux au gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrès du FLN, dans la vallée de la Soummam en août, aboutit à la création du Comité national de la révolution algérienne (CNRA). A la fin de l’année, on compte plus d’un demi-million de soldats français en Algérie.
            1957. Janvier-octobre : bataille d’Alger. L’armée française généralise l’usage de la torture.
            1958. Le 13 mai, l’armée prend le pouvoir en Algérie et crée le Comité de salut public, dirigé par le général Massu. Le 1er juin, à Paris, le général de Gaulle est investi comme président du Conseil (premier ministre). Le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), avec à sa tête Ferhat Abbas, est formé le 19 septembre. De Gaulle propose la « paix des braves » aux insurgés algériens en octobre. Il devient le premier président de la Ve République le 21 décembre.
            1959. De Gaulle reconnaît, au cours d’une allocution prononcée le 16 septembre, le droit à l’autodétermination des Algériens par la voie du référendum.
            1960. « Semaine des barricades » à Alger : le 24 janvier, des colons dirigés par Pierre Lagaillarde appellent au soulèvement des Européens au nom de l’Algérie française. Ils se rendent le 1er février. Le 5 septembre s’ouvre le procès du réseau d’aide au FLN animé par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables à l’indépendance publient le « Manifeste des 121 ». Le 19 décembre, l’Assemblée générale des Nations unies reconnaît le droit de l’Algérie à l’indépendance.
            L’indépendance

            1961. Le 8 janvier, le référendum sur la politique d’autodétermination voit un large succès du « oui », en France comme en Algérie. En février, des activistes européens constituent l’Organisation armée secrète (OAS). Echec du « putsch des généraux » en avril. Le 17 octobre, la répression policière d’une manifestation algérienne pacifique à Paris fait une centaine de morts.
            1962. Le 8 février, à Paris, les forces de l’ordre chargent un rassemblement contre l’OAS, tuant neuf Français. L’enterrement des victimes, le 13, rassemble un demi-million de manifestants. La signature des accords d’Evian, le 18 mars, est suivie d’un cessez-lefeu dès le lendemain. L’indépendance de l’Algérie sera ratifiée par référendum, en France le 8 avril 1962 et en Algérie le 1er juillet. Le 5 juillet, l’Algérie proclame son indépendance. Début de l’exode des Européens d’Algérie. Le bilan de la guerre est de 300 000 à 600 000 morts selon les sources. Le 22 juillet, M. Ahmed Ben Bella, soutenu par le colonel Houari Boumediène, qui commande l’Armée nationale populaire (ANP), forme à Tlemcen un Bureau politique contre le GPRA, installé à Alger. En septembre, l’ANP entre dans la capitale. M. Ben Bella prend la tête du gouvernement le 29 septembre.
            1963. La Constitution est adoptée par référendum le 8 septembre. Instauration d’un régime de parti unique. M. Ben Bella est élu président de la République le 15 septembre. Hocine Aït Ahmed crée quelques jours plus tard le Front des forces socialistes (FFS) et entre en dissidence en Kabylie.
            1964. Les troupes françaises se retirent d’Algérie en juin, mais restent présentes à Mers El-Kébir et au Sahara.
            1965. Le colonel Boumediène renverse M. Ben Bella le 19 juin. La Constitution est abrogée en juillet.
            1966. Nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères en mai. Signature d’accords de coopération avec la France.
            1967. L’armée française quitte les bases de Reggane et Bechar en mai. En juin, l’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec les Etats- Unis à la suite de la guerre de six jours entre Israël et les armées arabes. Coup d’Etat avorté contre Boumediène en décembre.
            1968. Les Français évacuent la base de Mers El-Kébir en janvier.
            1971. Nationalisation des hydrocarbures le 24 février : l’Etat acquiert 51 % des avoirs des sociétés pétrolières françaises présentes en Algérie. En novembre, le gouvernement lance la « révolution agraire » et la « gestion socialiste des entreprises » (GSE).
            1973. Le IVe sommet des pays non alignés se tient à Alger en septembre.
            1974. Dans un discours prononcé aux Nations unies, en avril, Boumediène prône l’instauration d’un nouvel ordre économique international.
            1975. Visite de Valéry Giscard d’Estaing, en avril, la première d’un président français depuis l’indépendance.
            1976. La Charte nationale est approuvée le 27 juin par référendum et la Constitution le 27 novembre. Boumediène, unique candidat en lice, est élu président en décembre.

            .../...
            ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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            • #7
              .../...

              L’islamisme

              1978. Mort de Boumediène le 27 décembre.
              1979. Le colonel Chadli Bendjedid est élu président le 7 février.
              1980. « Printemps berbère » : émeutes à travers toute la Kabylie, en avril, pour la reconnaissance de la culture berbère.
              1981. François Mitterrand, qui se rend à Alger en novembre, propose que les rapports franco-algériens soient « un symbole des relations nouvelles entre le Nord et le Sud ». Trois mois plus tard, les deux pays signent un accord sur le gaz.
              1983. Visite du président Chadli à Paris, en novembre, la première d’un chef d’Etat algérien depuis l’indépendance.
              1984. M. Bendjedid est réélu le 12 janvier. Adoption, en juin, du « code du statut personnel et de la famille ».
              1986. Manifestations étudiantes à Sétif et à Constantine en novembre.
              1988. De violentes émeutes à Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10 octobre, font plusieurs centaines de victimes (600 morts selon un bilan officieux). L’état de siège est déclaré. M. Bendjedid est réélu en décembre après avoir promis des réformes politiques et économiques.
              1989. Une nouvelle Constitution, qui ouvre la voie au multipartisme, est adoptée par référendum le 23 février. Le Front islamique du salut (FIS), créé le 18 février et dirigé par Abassi Madani et Ali Belhadj, est légalisé en septembre.
              1990. Le FIS remporte une large victoire aux élections municipales et régionales du 12 juin, premier scrutin libre depuis l’indépendance. Le général Khaled Nezzar est nommé ministre de la défense en juillet.
              1991. Le 23 mai, le FIS appelle à une grève illimitée. Les affrontements entre forces de l’ordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier ministre Mouloud Hamrouche, démissionnaire, est remplacé par Sid Ahmed Ghozali le 5 juin. Les élections sont reportées. Abassi Madani et Ali Belhadj sont arrêtés le 30 juin.
              1992. Le président Bendjedid, soupçonné de complaisance envers le FIS, est contraint à la démission le 11 janvier et remplacé le 14 par un Haut Comité d’Etat (HCE), dirigé par Mohamed Boudiaf. Le second tour des élections est annulé. Les violences qui s’ensuivent font près de 70 morts. Le HCE proclame l’état d’urgence le 9 février et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Mohamed Boudiaf est assassiné à Annaba. Le 26 août, un attentat à la bombe dans l’aérogare d’Alger, attribué aux islamistes, fait huit morts et une centaine de blessés.
              1993. L’état d’urgence est prorogé pour une durée indéterminée le 7 février. On estime à 15 000 le nombre de personnes tuées en un an.
              La réconciliation

              1994. Le général Liamine Zeroual est nommé aux commandes de l’Etat le 30 janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armés (GIA), dont se démarque l’ex-FIS.
              1995. Le 13 janvier, les principales formations de l’opposition, islamistes compris, signent à Rome un « contrat national » appelant notamment à l’arrêt des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le général Zeroual remporte l’élection présidentielle dès le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60 % des suffrages.
              1996. La réforme constitutionnelle renforçant les pouvoirs du président de la République et interdisant les partis religieux et régionalistes est approuvée par référendum, le 13 novembre, avec plus de 85 % des voix.
              1997. Le 24 septembre, l’Armée islamique du salut (AIS), bras armé de l’ex-FIS et opposée aux GIA, annonce une trêve à partir du 1er octobre. Le 23 octobre, après avoir remporté les élections législatives de juin, le Rassemblement national démocratique (RND) de M. Zeroual obtient plus de 55 % des sièges des assemblées communales. La répression va crescendo.
              1998. En septembre, M. Zeroual annonce sa volonté de démissionner et la tenue d’une élection présidentielle anticipée.
              1999. Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle avec 73,8 % des suffrages. L’opposition dénonce des fraudes massives. Le 6 juin, l’AIS proclame l’arrêt définitif de ses opérations. Le 18 août, le Mouvement algérien des officiers libres (MAOL), créé en 1998, appelle à poursuivre en justice les généraux « responsables de la tragédie » algérienne. La loi de « concorde civile » est approuvée par référendum, le 16 septembre, par plus de 98 % des voix.
              2000. M. Bouteflika charge M. Ali Benflis de former un nouveau gouvernement le 26 août.
              2001. Emeutes sanglantes en Kabylie, en avril, après la mort d’un lycéen dans une gendarmerie. D’importantes manifestations ont lieu à Tizi-Ouzou et à Alger. Le 3 octobre, le gouvernement présente un projet de réforme visant à officialiser la langue berbère (tamazight). Signature, le 19 décembre, d’un accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne.
              2002. Le 8 avril, le tamazight est reconnu langue nationale – mais non officielle – par le Parlement. Le FLN remporte les élections législatives du 30 mai, boycottées par les partis kabyles.
              2003. M. Ahmed Ouyahia remplace M. Benflis à la tête du gouvernement en mai. M. Madani, libéré en juillet avec M. Belhadj, appelle à la fin de la lutte armée le 25 août.
              2004. M. Bouteflika obtient 85 % des suffrages à l’élection présidentielle du 8 avril. Le gouvernement signe un accord de partenariat stratégique avec la France en juillet.
              2005. Le projet de « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » est approuvé par référendum, le 29 septembre, à plus de 97 % des voix. Le bilan de treize ans de violences est de 150 000 morts et des milliers de disparus.

              www.monde-diplomatique.fr/mav/86/PIRONET/14100


              Olivier Pironet
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              Salam, merci...
              ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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              • #8
                Que préconises-tu de concret ? Vas-y traks ! Sort ta science !
                khatini google....
                tu tombe je tombe car mane e mane
                après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                • #9
                  Censuré
                  Dernière modification par abdelbaki, 06 janvier 2015, 03h07.

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                  • #10
                    traks a dit:
                    khatini google....


                    Comme quoi, on ne peut s'engager sur un terrain qu'on ne connait pas !

                    Jusqu'à preuve du contraire, on n'a pas encore trouvé d'autres modèles économiques autre que celui basé sur l'offre et la demande.

                    Maintenant, les solutions préconisées par NABNI sont, certes, des propositions, faites par des spécialistes algériens, qui se sont données du temps (depuis plus d'1 ans de travail) pour les synthétiser et les peaufiner.
                    Ils l'ont fait gracieusement pour leur pays !

                    Pour ma part, je penses qu'il faut leur tirer chapeau pour leur effort et leur persévérance, dans un contexte morose, et de renoncement du peuple et de paralysie de ses institutions.

                    Donc, NABNI, ce sont donc que des propositions. Et donc, tous est sujet à discussion sur le fond et sur la forme.

                    Mais on ne peut les rejeter d'un revers de main, sauf d'être en mesure de proposer d'autres solutions !

                    Malheureusement, et à part certains spécialistes algériens (et ceux du groupe NABNI), il y a un désintéret total des algériens pour effectuer ce genre de travail de fond pour définir une vision plus claire de notre avenir.

                    Sauf peut être de s'occuper du prix de la patate, du dernier match de football, ou de l'affaire In Amenas.

                    On va donc, irrémédiablement droit au mur !

                    L
                    e comble est que tout le monde connait çà, et on se plait à le ressasser !

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                    • #11
                      Jusqu'à preuve du contraire, on n'a pas encore trouvé d'autres modèles économiques autre que celui basé sur l'offre et la demande.
                      au faite...ils on le mérite de proposer des solution...faut pas le nier...c'est juste que ana je vois plus un problème d'éducation et de bon sens...et ce n'est pas une solutioon economique qui réglera le blem....ça reste un avis...pas une expertise...
                      tu tombe je tombe car mane e mane
                      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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