Noce Orange

[nedjmala]

...

comme une heure
tant au cœur
dessinait
tout beau nord,
comme un fait
fleur de lait
l’apportait
miel épais,
comme un pour
clair de jour
l’unissait
d’aile amour,
comme un soir
fruit et rare
parfumait
toute ivoire,
comme une nuit
doux mélange
scintillait
bel étrange…

Noce Orange

Salam, merci…

[Flocon de neige]

Bonjour, très beau poème. Merci.

Voici mon cadeau de mariage:

Tant de clés sur un immense trousseau
s'offrent à moi quand je parcours la prairie
Et mon regard se repose sur elles
sans demander es-tu laid, es-tu beau?
Les pâquerettes déroulent leur tapis devant moi
baissant leur tête quand, maladroit, mon pied les foule
D'éparses tribus de primevères en émoi
s'enlacent dès que la brise se défoule
Le cerfeuil sauvage sens dessus sens dessous
étire ses tentacules couronnées de blanches étoiles
glissant sur mes cheveux une caresse légère ...
.... Et tiens: voilà même un beau nid de chardons
qu'on appelle les coussins de la belle-mère ...

[mezzo-morto]

n'empeche que le nuage de lumiere n'est pas encore passe

[Flocon de neige]

Et quel est l'éclair qui t'a laissé à moitié mort?

[nedjmala]

Tant d’années sur un immense tableau
s’offrent à toi quand tu traverses le ponceau
Et tes regards se déposent sur l’eau
sans refléter es-tu chêne, es-tu boulot ?
Les tourterelles rebouclent leurs nids devant toi
conjuguant leurs ailes quand, magistral, ton cœur les voit
D’effets menus de passages au bois
s’envolent dès que la brise les côtoie
la merveille sauvage cent bonheur cent couleur
étale ses pendules granulés de sèches fleurs
portant sur tes cheveux une autre blondeur
... Et tiens : voilà même un beau coton des airs
Qu’on appelle les poussins de la rivière…
...
...

Nuage de lumière, passage équerre…
...
entre la venelle et la vénusté il y a le délicat et le velouté, rangez donc vos foudres mais gardez bien vos moitiés...


Salam, merci…

[Flocon de neige]

LES PARADIS NATURELS
Tant d'années sur un immense tableau
s'offrent à moi quand je traverse le ponceau
Et mes regards se déposent sur l'eau
me réfléchissant tantôt chêne, tantôt roseau
Les pâquerettes déroulent leurs tapis devant moi
encore proches de leur mère qui les serre contre elle
D'éparses tribus de primevères en émoi
s'enlacent, heureuses après le dégel
La merveille sauvage cents bonheurs, cents couleurs
étale ses pendules granulés de sèches fleurs
portant sur mes cheveux une autre blondeur
et rendant la vie une nouvelle fois belle.
Et tiens: voilà même un beau coton des airs
Qu’on appelle les poussins de la rivière ... (pas confused)

Travail collectif

Merci pour le coup de main. C'est bon maintenant ?
Le sens initial s'en trouve un peu manipulé, je pourrais l'expliquer, mais la douceur aura peut-être fait un p'tit pas en avant.
J'aurais quand-même voulu garder la belle-mère. Pour une fois que ce soit elle qui sert la soupe ...

Ah oui, que Mezzo Morte me pardonne mon quart de tour.

[mezzo-morto]

Et quel est l'éclair qui t'a laissé à moitié mort?

L'eclair sombre des annees de deperdition qui m'a fauche ma boussole indiquand le droit chemin. chose est sure une moitie en est morte mais laquelle??? je ne suis pas tres sur

il manque trois quarts pour faire le tour