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Accord franco-américain à l'Onu sur le Liban

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  • Accord franco-américain à l'Onu sur le Liban

    Paris et Washington se sont entendus samedi sur les termes d'un projet de résolution concernant le Liban, où bombardements et combats se poursuivent.

    L'Elysée a précisé dans un communiqué que le texte "préparé par la France pour demander un arrêt complet des hostilités et pour travailler à un cessez-le-feu permanent et à une solution à long terme", serait présenté dans la journée au Conseil de sécurité "avec le soucis de dégager le plus large accord".

    Les 15 membres de l'exécutif onusien devaient entamer l'examen du texte à 19h00 GMT et son adoption devrait intervenir dans les tous prochains jours, mais rien ne garantit qu'il mettra fin aux affrontements.

    Selon deux diplomates onusiens ayant requis l'anonymat, le document autorise Israël à riposter à toute agression du Hezbollah. Il ne fixe par ailleurs aucun délai pour l'arrêt des combats, alors que le projet français réclamait un cessez-le-feu immédiat.

    "Israël est l'agresseur. Quand l'agression israélienne s'arrêtera, le Hezbollah cessera le feu à la condition qu'aucun soldat israélien ne reste à l'intérieur du territoire libanais", a déclaré Mohamad Fneich, ministre libanais de l'Energie et de l'Eau et membre du mouvement chiite.

    Une deuxième résolution, dont l'adoption suivrait d'une ou deux semaines celle de la première, est envisagée pour fixer les conditions d'un cessez-le-feu permanent et autoriser le déploiement d'une force internationale, dont la France pourrait prendre le commandement.

    Le texte n'aborde pas la question des soldats israéliens enlevés par le Hezbollah, à la source d'un conflit qui a fait au moins 734 morts côté libanais et 78 côté israélien, depuis le 12 juillet.

    Trois personnes ont encore été tuées samedi par des tirs de roquettes du Hezbollah dans le nord de l'Etat juif, selon la police et les services médicaux.

    L'aviation israélienne a en outre annoncé qu'elle allait bombarder Saïda, la plus grande ville du sud du Liban, pour y détruire des sites de lancement de roquettes.

    Des tracts invitant la population à quitter les lieux ont été largués sur la ville côtière, a annoncé un porte-parole de Tsahal.

    OPÉRATION COMMANDO À TYR

    Saïda compte habituellement une centaine de milliers d'habitants, mais des dizaines de milliers de personnes ayant fui les bombardements du Sud-Liban y ont trouvé refuge ces dernières semaines. Aucun exode massif n'a été constaté pour le moment.

    Un responsable local, qui a souhaité garder l'anonymat, a affirmé qu'il n'y avait pas de militants du Hezbollah chiite dans la ville, à dominante sunnite.

    Peu avant l'annonce de l'accord entre Paris et Washington, le diplomate américain David Welch avait consulté les dirigeants libanais. Le secrétaire d'Etat adjoint, venu évoquer à Beyrouth le projet de résolution, a invité toutes les parties à "faire cesser à jamais les terribles violences auxquelles nous avons assisté ces trois dernières semaines".

    "Avec un accord politique durable soutenu par une force internationale pour aider l'armée libanaise, j'espère que nous pourrons travailler ensemble pour obtenir un accord avec le peuple du Liban et tracer un avenir meilleur", a-t-il déclaré à la presse à l'issue de son entrevue avec le Premier ministre Fouad Siniora.

    Le diplomate américain a également rencontré Nabih Berri, président du Parlement et chef de file du parti chiite Amal, qui joue le rôle d'interface avec le Hezbollah. Welch n'a rien révélé de la teneur de ses discussions.

    De sources politiques libanaises, on indique toutefois que Berri a plaidé en faveur du plan en sept points avancé par le gouvernement libanais, qui prône un cessez-le-feu et un retrait israélien en préalable au déploiement de l'armée libanaise et d'une force internationale au Liban Sud.

    Welch est attendu dimanche en Israël, selon Radio Israël.


    Plusieurs dizaines de libanais se sont rassemblés sous les fenêtres du Premier ministre pour dénoncer sa visite à Beyrouth et condamner le soutien que Washington accorde selon eux à l'offensive israélienne.

    Aux premières heures de la journée, des hélicoptères israéliens avaient débarqué deux unités de commandos à Tyr, dans le sud du Liban, où de violents combats ont fait huit blessés dans les rangs israéliens, selon Tsahal.

    L'opération visait les auteurs des tirs de roquettes qui ont visé vendredi Hadera, point le plus lointain atteint jusqu'ici par les miliciens chiites, a précisé l'armée. Sept membres du Hezbollah ont été tués, a déclaré à la presse un officier de la marine israélienne, tandis que le mouvement niait toute perte.

    De source proches des services de sécurité libanais, on fait état de quatre civils et d'un militaire libanais tués.

    Tsahal signale en outre la mort d'un de ses hommes, victime dans la nuit de tirs de mortier à Metula, du côté libanais de la frontière.

    Par L'express

  • #2
    Enfin Maitre Bush donne son autorisation.
    Peut etre la fin du conflit.
    Exige beaucoup de toi méme et peu des autres.
    Tant qu'on ne sait pas ce q'est la vie, comment peut-on savoir ce qu'est la mort? Confucius
    L'invective ne déshonore que son auteur Lao-Tseu

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