La communication officielle au sujet de la prise d’otages du site gazier de Tiguentourine continue à faire des vagues.
En déplacement au sommet de Davos (Suisse), le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, aurait déclaré à Associated Press, au sujet de l’affaire d’In Amenas, que l’Algérie est en train d’«évaluer» les erreurs. «Nous sommes dans un processus afin d’établir nos erreurs», aurait-il affirmé. Cette déclaration largement reprise et commentée par la presse nationale, hier, ne correspondait pas aux «éléments de langage» fixés par le gouvernement. Les services du ministère des Affaires étrangères se sont fendus d’un «démenti» précisant que l’agence de presse américaine AP a «profondément dénaturé les propos» du ministre.
Le porte-parole des AE, Amar Belani, lui aussi présent à Davos, s’est chargé de corriger le tir. Selon lui, Mourad Medelci a déclaré que l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine nécessité «probablement» une réévaluation des conditions de sécurité pour les renforcer. «Je ne suis pas sûr que, aujourd’hui, nous soyons en train d’évaluer nos erreurs. Nous sommes plutôt en train de constater que l’opération a réussi», selon les précisions du ministère, reprises par l’APS. A la question sur d’éventuelles erreurs qui auraient été commises lors de l’opération, selon toujours M. Belani, le ministre aurait répondu : «L’expérience d’In Amenas apportera probablement quelques ajustements.»
De son côté, l’agence américaine a reconnu avoir «mal interprété» les propos de ministre des Affaires étrangères.
Une mal-interprétation qui aurait «déformé» les propos du ministre. Elle a publié, hier, une dépêche corrigeant celle de la veille. Dans un article diffusé les 25 et 26 janvier sur la prise d’otages meurtrière en Algérie, Associated Press a dénaturé les propos de Mourad Medelci, en reconnaissant que les forces de sécurité ont fait des erreurs dans leur gestion de la crise. La mauvaise interprétation résulte de l’utilisation d’une citation incomplète. Associated Press, en citant Medelci, avait écrit : «Nous sommes en train d’évaluer nos erreurs…» La citation complète, traduite du français, est : «Je ne suis pas sûr que nous sommes aujourd’hui en train d’évaluer nos erreurs», a précisé l’agence de presse américaine.
Hacen Ouali- El Watan
En déplacement au sommet de Davos (Suisse), le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, aurait déclaré à Associated Press, au sujet de l’affaire d’In Amenas, que l’Algérie est en train d’«évaluer» les erreurs. «Nous sommes dans un processus afin d’établir nos erreurs», aurait-il affirmé. Cette déclaration largement reprise et commentée par la presse nationale, hier, ne correspondait pas aux «éléments de langage» fixés par le gouvernement. Les services du ministère des Affaires étrangères se sont fendus d’un «démenti» précisant que l’agence de presse américaine AP a «profondément dénaturé les propos» du ministre.
Le porte-parole des AE, Amar Belani, lui aussi présent à Davos, s’est chargé de corriger le tir. Selon lui, Mourad Medelci a déclaré que l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine nécessité «probablement» une réévaluation des conditions de sécurité pour les renforcer. «Je ne suis pas sûr que, aujourd’hui, nous soyons en train d’évaluer nos erreurs. Nous sommes plutôt en train de constater que l’opération a réussi», selon les précisions du ministère, reprises par l’APS. A la question sur d’éventuelles erreurs qui auraient été commises lors de l’opération, selon toujours M. Belani, le ministre aurait répondu : «L’expérience d’In Amenas apportera probablement quelques ajustements.»
De son côté, l’agence américaine a reconnu avoir «mal interprété» les propos de ministre des Affaires étrangères.
Une mal-interprétation qui aurait «déformé» les propos du ministre. Elle a publié, hier, une dépêche corrigeant celle de la veille. Dans un article diffusé les 25 et 26 janvier sur la prise d’otages meurtrière en Algérie, Associated Press a dénaturé les propos de Mourad Medelci, en reconnaissant que les forces de sécurité ont fait des erreurs dans leur gestion de la crise. La mauvaise interprétation résulte de l’utilisation d’une citation incomplète. Associated Press, en citant Medelci, avait écrit : «Nous sommes en train d’évaluer nos erreurs…» La citation complète, traduite du français, est : «Je ne suis pas sûr que nous sommes aujourd’hui en train d’évaluer nos erreurs», a précisé l’agence de presse américaine.
Hacen Ouali- El Watan
Commentaire