Désormais, personne ne pourra prétendre encadrer un quelconque lieu de culte en Algérie sans avoir subi, au préalable, une formation qualifiante pour ce faire.
La campagne du Hadj 2012 s’est passée, selon le ministre des Affaires religieuses, dans de bonnes conditions, indépendamment de «quelques défaillances mineures» relevées qu’il s’agira de «rectifier » à l’avenir.
Bouabdellah Ghlamallah, qui présentait, hier, le bilan de l’action de son secteur devant les membres de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des affaires religieuses de l’APN a même loué les mérites des missions de l’Algérie, dont celle notamment médicale, «la meilleure, dira-t-il, de toutes les missions présentes sur les lieux saints de l’islam et ce, de la reconnaissance même de l’Arabie Saoudite».
Le ministre ne se privera pas d’écorcher, au passage, des médias, dont notamment la chaîne de télévision Ennahar, qui, selon lui, a tout simplement travesti la réalité des faits en excellant, affirmera-t-il, dans la désinformation.
Et le meilleur des démentis a été, poursuivra-t-il, apporté par les témoignages des hadjis eux-mêmes qui ont témoigné de leur bonne prise en charge. Ghlamallah ne niera pas l’existence de certaines carences organisationnelles qu’il s’agira, dira-t-il, «de rectifier à l’occasion des prochaines campagnes dont celle de l’année en cours».
Et dans l’exposé de l’action de son secteur durant l’année qui vient de s’écouler, le ministre des Affaires religieuses fera part de la poursuite de l’effort d’édification des instituts de formation et ce, insistera-t-il, dans la logique que désormais, «l’encadrement de tous les lieux de culte se doit de subir au préalable une formation».
Ghlamallah illustrera cette politique par les 1873 imams et autres personnels des mosquées actuellement en formation, en sus des 741 autres ayant bouclé leur formation en 2012. Le ministre regrettera que tout cet effort ne soit pas accompagné de l’implication d’institutions de la République dans l’œuvre de sauvegarde et de consolidation des valeurs qui ont de tout temps fait l’identité nationale dans une parfaite mosaïque. Ce qui, selon lui, aurait été un rempart sûr face aux assauts répétés des nouveaux «parvenus», allusion faite aux salafistes qui tentent de discréditer des pratiques religieuses séculaires, en les déclarant illicites.
Aussi, le ministre des Affaires religieuses annoncera que pas moins de 8 000 biens wakfs ont été jusque-là inventoriés, des biens qui ont rapporté 150 millions de dinars. Un pactole loin d’être «important», à ses yeux et qu’il s’agira, dira-t-il, d’améliorer à l’avenir afin de permettre au secteur de jouer aussi son rôle économique.
L’occasion pour Ghlamallah d’évoquer le fonds de la zakat qui, depuis son instauration en 2003, n’a de cesse de croître avec pas moins de 853 millions de dinars amassés en 2012, contre seulement 30 millions, en 2003. Des fonds dont une partie, soutiendra-t-il, «a permis l’intégration de centaines de jeunes dans le circuit du travail, par la grâce du crédit Hassan puisé dans le fonds de la zakat».
M. Kebci- Le Soir
La campagne du Hadj 2012 s’est passée, selon le ministre des Affaires religieuses, dans de bonnes conditions, indépendamment de «quelques défaillances mineures» relevées qu’il s’agira de «rectifier » à l’avenir.
Bouabdellah Ghlamallah, qui présentait, hier, le bilan de l’action de son secteur devant les membres de la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur et des affaires religieuses de l’APN a même loué les mérites des missions de l’Algérie, dont celle notamment médicale, «la meilleure, dira-t-il, de toutes les missions présentes sur les lieux saints de l’islam et ce, de la reconnaissance même de l’Arabie Saoudite».
Le ministre ne se privera pas d’écorcher, au passage, des médias, dont notamment la chaîne de télévision Ennahar, qui, selon lui, a tout simplement travesti la réalité des faits en excellant, affirmera-t-il, dans la désinformation.
Et le meilleur des démentis a été, poursuivra-t-il, apporté par les témoignages des hadjis eux-mêmes qui ont témoigné de leur bonne prise en charge. Ghlamallah ne niera pas l’existence de certaines carences organisationnelles qu’il s’agira, dira-t-il, «de rectifier à l’occasion des prochaines campagnes dont celle de l’année en cours».
Et dans l’exposé de l’action de son secteur durant l’année qui vient de s’écouler, le ministre des Affaires religieuses fera part de la poursuite de l’effort d’édification des instituts de formation et ce, insistera-t-il, dans la logique que désormais, «l’encadrement de tous les lieux de culte se doit de subir au préalable une formation».
Ghlamallah illustrera cette politique par les 1873 imams et autres personnels des mosquées actuellement en formation, en sus des 741 autres ayant bouclé leur formation en 2012. Le ministre regrettera que tout cet effort ne soit pas accompagné de l’implication d’institutions de la République dans l’œuvre de sauvegarde et de consolidation des valeurs qui ont de tout temps fait l’identité nationale dans une parfaite mosaïque. Ce qui, selon lui, aurait été un rempart sûr face aux assauts répétés des nouveaux «parvenus», allusion faite aux salafistes qui tentent de discréditer des pratiques religieuses séculaires, en les déclarant illicites.
Aussi, le ministre des Affaires religieuses annoncera que pas moins de 8 000 biens wakfs ont été jusque-là inventoriés, des biens qui ont rapporté 150 millions de dinars. Un pactole loin d’être «important», à ses yeux et qu’il s’agira, dira-t-il, d’améliorer à l’avenir afin de permettre au secteur de jouer aussi son rôle économique.
L’occasion pour Ghlamallah d’évoquer le fonds de la zakat qui, depuis son instauration en 2003, n’a de cesse de croître avec pas moins de 853 millions de dinars amassés en 2012, contre seulement 30 millions, en 2003. Des fonds dont une partie, soutiendra-t-il, «a permis l’intégration de centaines de jeunes dans le circuit du travail, par la grâce du crédit Hassan puisé dans le fonds de la zakat».
M. Kebci- Le Soir