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L'Algérie a vaincu la France "moralement" et "politiquement" pendant la guerre de libération

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  • L'Algérie a vaincu la France "moralement" et "politiquement" pendant la guerre de libération

    L'Algérie a réussi a vaincre le colonisateur français "moralement" et "politiquement" durant la guerre de libération nationale, a indiqué lundi à Alger M. Smaïl Hamdani, ancien chef du gouvernement.

    "Malgré les moyens humains, matériels et de propagande déployés par l'armée française, l'Algérie a réussi à vaincre moralement et politiquement la France", a précisé M. Hamdani lors d'une conférence sur le thème "La diplomatie algérienne au service de l'indépendance".

    La diplomatie algérienne a réussi, ainsi, à internationaliser la cause nationale, a-t-il ajouté lors de cette rencontre, organisée à l'occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. "L'Armée de libération nationale a fait son devoir, mais ce qu'elle a réalisé comme succès n'était pas vraiment médiatisé.

    La diplomatie algérienne, qui vient en complément à la lutte armée, a contribué à faire connaître les Algériens et leur lutte pour l'indépendance nationale dans le monde", a-t-il affirmé. II a rappelé, en outre, que l'indépendance de l'Algérie, l'intégrité territoriale du pays et l'unité du peuple constituaient les principes majeurs auxquels s'attachait la diplomatie algérienne. "Les diplomates algériens tenaient à ces principes depuis la date du déclenchement de la guerre de libération nationale le 1novembre 1954", a-t-il dit.

    M. Hamdani a relevé que, lors des négociations qui ont mené aux accords d'Evian ayant mis un terme à la colonisation française le 5 juillet 1962, les négociateurs algériens ont insisté sur l'unité de l'ensemble du territoire algérien dont le Sahara ainsi que l'unité de son peuple.

    Retraçant le rôle de la diplomatie algérienne dans l'indépendance du pays et le recouvrement de sa souveraineté, M. Hamdani a ajouté que celle-ci a continué de jouer un rôle essentiel qui a permis à l'Algérie de s'imposer sur la scène internationale à travers notamment la défense des droits des peuples à l'indépendance, ainsi que le respect de la légalité internationale.

    La conférence, animée à l'école des mathématiques de Kouba à laquelle ont prit part des élèves venus de différents établissement scolaires de la capitale, a été initiée par le ministère des Affaires étrangères par le biais de l'Institut diplomatique des relations internationales (IDRI) conjointement avec le ministère de l'Education nationale.

    El Watan avec APS

  • #2
    Dans cet extrait, il a été beaucoup question de notre diplomatie à l'époque du GPRA mais à aucun moment on ne cite le noms de ceux ou celles qui ont été dernière cette diplomatie.

    Les noms de Chanderli ou de M'hamed Yazid sont-ils frappés d'interdit ?

    Pour rappel, M'hamed Yazid nous a quitté la veille d'un premier novembre auquel il n'avait pas été convié par le locataire d'El-Mouradia ?

    ...

    La diplomatie algérienne, dirigée par le ministre des Affaires étrangères du GPRA, Belkacem Krim, déploya une grande campagne d’information et de persuasion. Il mit en avant ses chargés de mission, aux grandes capacités : Ahmed Boumendjel, Mohame-Sedik Benyahia, Saad Dahleb, M’hamed Yazid, Ahmed Francis, Abdelkader Chanderli. Ils étaient tous des hommes instruits, rompus au dialogue, convaincants, au langage modéré. Ils dénoncèrent la répression et mirent en avant leur volonté de trouver une solution pacifique alors que le gouvernement français bloquait toute avancée politique. A leurs propositions, celui-ci répondait par la violence. Contrairement à la propagande officielle française qui présentait le FLN comme un regroupement de fanatiques qui cherchaient à s’imposer à la population algérienne par la terreur, ils montrèrent un visage de délégués modérés et raisonnables. Ils se sentaient réconfortés par les manifestations qui avaient montré l’appui populaire dont le FLN disposait en Algérie. Bien au contraire, c’était le gouvernement français qui refusait tout dialogue et qui utilisait la violence pour réprimer la volonté d’indépendance des Algériens.

    Belkacem Krim fit porter au gouvernement français la responsabilité de l’échec des négociations de Melun. Pour lui, celui-ci avait exprimé en décembre sa volonté d’imposer par la force sa vision de l’Algérie à un peuple qui demandait son indépendance. Reprenant les propos de Ferhat Abbas, il déclara se méfier de cette autodétermination « dont l’application est confiée à une armée, à une armée et à une police qui en condamnent le principe même». Il s’attarda sur les manœuvres de partition de l’Algérie et réclama le respect de l’intégrité territoriale. Il lança alors son mort d’ordre d’un référendum d’autodétermination sous le contrôle de l’Organisation des Nations unies.

    Au cours de la session de l’Assemblée générale, vingt-trois pays afro-asiatiques soumirent un projet de résolution sur la question algérienne qui reconnaissait :

    « – le droit du peuple algérien à l’autodétermination et à l’indépendance ;

    – la nécessité impérieuse de garanties adéquates et efficaces pour assurer avec succès la juste application du principe de la libre détermination sur la base de l’unité et de l’intégrité territoriale de l’Algérie ;

    – la responsabilité des Nations unies de contribuer au succès de la mise en œuvre de ce principe. »

    Ces trois points furent massivement adoptés par 63 voix contre 8 et 27 abstentions. C’était la première fois que les Nations unies s’exprimaient aussi nettement et aussi massivement pour le droit du peuple algérien à l’autodétermination et à l’indépendance.
    ...
    Source de l'extrait : memoria.dz

    P.
    Dernière modification par Pangeen, 29 janvier 2013, 05h31.

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