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Le mea-culpa "médiatique" de Medelci

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  • Le mea-culpa "médiatique" de Medelci

    Mourad Medelci, notre ministre des Affaires étrangères accuse le coup. En marge d'une séance plénière au Sénat, il est revenu, hier, sur la mésaventure médiatique qu'il a eue avec l'agence AP (Associated Press) qui a «dénaturé» (c'est son terme) une déclaration qu'il lui avait accordée. Il a eu également l'occasion d'apprécier l'insignifiance du «rectificatif» publié, après-coup, par ladite agence. Du coup, il fait son mea-culpa et promet de «travailler davantage» dorénavant sa communication. L'exemple est parfait pour aborder le maniement de cette arme absolue du 21e siècle. Si de par ses fonctions, Mourad Medelci qui est rompu au «langage diplomatique» se fait piéger par des supports médias on peut facilement deviner l'extrême vulnérabilité dans ce domaine des autres responsables de l'Etat.

    L'ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait eu la franchise de reconnaître, il y a fort longtemps, la faiblesse de la communication institutionnelle dans notre pays.

    De cette même communication institutionnelle qu'aujourd'hui, à son tour, le ministre des Affaires étrangères affirme que nos autorités oeuvrent à «davantage de progrès en la matière».

    Le facteur déclenchant de toute cette remontée en surface de notre indigence en communication aura été la gestion médiatique de l'attentat terroriste du site gazier d'In Amenas.

    Et là, il ne s'agit plus de communication en termes génériques mais de l'un de ses volets spécifiques qui est la communication de crise. Ce qui est plus pointu. Une spécialité qui ne s'obtient, en toutes matières, qu'après une bonne formation généraliste. De plus et quelle que que soit la science (la communication en est une), il faut avoir les instruments de ses multiples applications. Dans le cas d'espèce, les supports médias. Surtout les «lourds». Il y a très peu de temps, l'AFP (agence française de presse) à qui notre président de la République avait accordé une interview, a été diffusée par cette même agence sous forme de «papier» comportant seulement des extraits de l'entretien. Ce n'était pas innocent. C'est une autre manière de dénaturer, d'ôter de la substance au message. Heureusement que la réaction de la présidence a été prompte en confiant à l'APS (Algérie Presse Service) la publication de l'intégralité de l'interview. Tout ceci nous permet de mieux saisir la complexité de la communication. Un savoir-faire en constante évolution et de l'équipement ultraperformant. Il faut y ajouter l'infranchissable obstacle du «mur» médiatique imposé par la mondialisation des supports occidentaux connectés en réseau.

    On a vu par exemple comment la chaîne de télévision libanaise Al-Manar a été réduite au silence en 2004. La mondialisation comprend aussi les satellites de diffusion. Cet état des lieux est nécessaire pour envisager une stratégie de défense appropriée. Il est clair que si nos moyens ne nous permettent pas de songer à des offensives médiatiques, nous avons, fort heureusement, les moyens de nous défendre.

    C'est à ces moyens de défense que faisait allusion, probablement, Mourad Medelci dans sa promesse de «travailler davantage» citée plus haut.

    Avec des structures de veille performantes, une réactivité en temps réel et une loi sur l'audiovisuel bien adaptée nous pouvons aisément maîtriser la communication en interne. En extra-muros, les canaux diplomatiques suffisent amplement. Que les chancelleries concernées par certains événements, comme celui de Tiguentourine, soient briefées, rien de plus normal. Mais rien n'oblige à faire de même avec les médias. Il faut juste savoir quoi leur donner. Ni plus, ni moins!

    Par Zouhir MEBARKI- L'Expression

  • #2
    beaucoup, habitués à voir le fils du Hongrois occuper les devants de la scène médiatique espéraient voir le 'taib el jenane" jouer à la vedette devant les caméras, surtout suite à l'attaque de In Amenas. Le silence du chef supprême n'explique pas celui de ses ministres et l'absence troublante de communication.

    à croire que les responsabes sidérés par les événement et craignant pour leur proche avenir ont baissé l'échine

    ou complices, se sont tus. Qui ne dit rien consent. Dès lors que FABIUS a déclaré que l'Algérie a ouvert son espace aérien, il n'y a plus rien à ajouter. La suite ? El mane- le joker- est entre les mains de la même puissance.Les communiqués de l'Elysée deviennent ceux d'Elmouradia medelcia.

    amen

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