Annonce

Réduire
Aucune annonce.

MAROC:Finances publiques: Encore une alerte!

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • MAROC:Finances publiques: Encore une alerte!

    JP Morgan tire la sonnette d’alarme sur les déficits budgétaire et du compte courant
    Pour elle, la réforme de la compensation est urgente
    «Le Maroc est sorti indemne des révolutions du printemps arabe»


    Alors que les IDE de l’Egypte se sont effondrés de 108% en 2011 et dans de moindres mesure, 24%, en Tunisie, ceux du Maroc ont progressé de 60%. Ce rythme soutenu a été maintenu en 2012 puisque les IDE ont de nouveau augmenté de 40% à près de 3,5 milliards de dollars (l’équivalent de 28,9 milliards de DH).

    Plus d’équivoque sur la nécessité d’une réforme de la compensation. Cette fois-ci c’est JP Morgan qui fait part de ce constat dans son rapport sur la situation économique du Maroc. Pour cette institution financière, la mise en application de la réforme est une étape primordiale pour assurer le maintien de l’équilibre du compte courant et celui de la balance budgétaire. «En dépit de la résilience de l’économie marocaine, les conditions extérieures restent très défavorables et pèsent ainsi considérablement sur le compte courant», soutient JP Morgan.
    Cette situation est le résultat notamment de la faible valeur des exportations due à la fragilité du contexte économique européen, d’une part, et à l’augmentation des importations en raison de l’importance de la demande domestique, d’autre part. «Cela a conduit automatiquement à une augmentation significative du déficit du compte courant qui a atteint près de 9,3% du PIB en 2012 contre 8% en 2011 et un effritement soutenu des réserves de changes. Elles sont passées d’environ 23 milliards de DH à fin 2010 à seulement 17 milliards à fin 2012», explique l’institution américaine. Elle table par ailleurs sur un déficit budgétaire de 5,1% du PIB en 2013. Et pour cause, «l’augmentation de la facture énergétique ainsi que celle des matières premières a fait grimpé d’une manière importante la charge de la compensation à 6,4% du PIB malgré les efforts du gouvernement de maintenir le déficit budgétaire à 5% du PIB en menant des réformes fiscale», soutient JP Morgan.
    Ayant pour objectif de réduire les subventions à 3% du PIB en 2012, le gouvernement avait augmenté de 16% le prix des produits pétroliers qui représentent près de 85% de la charge de compensation. JP Morgan prévoit dans ce sens une 2e hausse des prix des produits pétroliers d’ici juin 2013.
    Pour l’institution financière, le Maroc a réussi en revanche à stabiliser le rythme de sa croissance en comparaison avec les autres pays de la région et ce, en dépit du contexte d'instabilité régionale persistante. «Les perspectives économiques optimistes et la stabilité politique ont permis au Maroc d’attirer davantage les investissements étrangers», souligne JP Morgan. Alors que les IDE de l’Egypte se sont effondrés de 108% en 2011 et dans de moindres proportions, 24%, en Tunisie, ceux du Maroc ont progressé de 60%. Ce rythme soutenu a été maintenu en 2012 puisque les IDE ont de nouveau augmenté de 40% à près de 3,5 milliards de dollars (l’équivalent de 28,9 milliards de DH).
    Sur le plan politique, JP Morgan considère que «le Maroc est sorti indemne des révolutions du printemps arabe qu’a connues la région». «Alors que les tensions sociales dans la région ont conduit à une dégradation de la croissance en 2011 de 1,8% à 5,1% pour l’Egypte et à 3,1% pour la Tunisie, celle du Maroc est restée résiliente». En 2012, en raison de la baisse de 8,8% de la production agricole à cause de la sécheresse, la croissance du PIB s’est décélérée à 2,9%.
    «En 2013, dans des conditions normales de récolte, nous tablons sur une croissance du PIB à 4,7%», conclut JP Morgan
    l'economiste

  • #2
    je vais retirer mes économies,ce pays doit etre affiché sur Ebay

    Commentaire

    Chargement...
    X