Après Zlatan l'arrogant, Paris a choisi un joueur et une communication censés lui permettre d'améliorer son image.
De la conférence de presse de David Beckham, recrue-surprise du PSG ce jeudi, une annonce a retenu toute l'attention : le salaire de l'Anglais, qui avait tant fait polémique lors de sa fausse arrivée il y a un an, sera intégralement reversé à "une association caritative qui défend les enfants".
C'est l'Anglais lui-même, accueilli comme une immense star mondiale, qui s'est empressé de le dire :
Je ne vais pas recevoir de salaire. Mon salaire ira à une association caritative qui défend les enfants. On est super contents de pouvoir faire ça. Je ne suis pas sûr qu'il y ait un précédent. J'aime beaucoup les enfants, et le club aussi. On est fier de pouvoir mener ce projet à bien ensemble."
Un "asset" selon le président du PSG
Oui, c'est du jamais vu et on a bien senti que cette opération n'était pas parfaitement préparée. Le directeur sportif Leonardo a bafouillé qu'il n'avait pas encore eu le temps de trouver la (ou les) bonne organisation caritative. On ne connaît pas le montant de ce salaire, ce qu'il en sera des revenus publicitaires - Beckham est un des rares footballeurs à gagner plus grâce à la pub qu'à ses contrats sportifs - mais le coup de com' est réussi.
Ça a été beaucoup écrit il y a un an, au-delà de l'aspect sportif, la venue du "Spice Boy" est une gigantesque (et excellente) opération marketing. David Beckham sera un "asset" pour le PSG, a dit le président Nasser al-Khelaïfi lors de la conférence de presse. Parlait-il d'un actif, au sens patrimonial, ou d'un atout sportif ? Un peu des deux, sans doute.
Eternel compétiteur
Beckham, qui s'engage pour cinq mois, peut aider l'équipe, qui a vendu deux joueurs à son poste en deux jours - Bodmer (Saint-Etienne) et Rabiot (Toulouse). Lors de la conférence de presse de présentation du joueur, il ne fut pas trop question de sport. Beckham, 37 ans, a reconnu que la Ligue des Champions n'avait pas pesé dans son choix, qu'il ne pourrait jouer avant quelques semaines, qu'il ne pouvait prétendre à une place de titulaire dans l'immédiat. Cet éternel compétiteur peut toutefois réserver de très bonnes surprises sur le terrain.
Le "Spice Boy" va surtout aider le club à atteindre l'un de ses deux objectifs : être connu dans le monde entier - l'autre étant de gagner la Ligue des champions. Alors que Beckham n'est plus considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde depuis de longues années, il demeure une des icônes de ce sport. Beau, sympathique, intelligent et souriant, il garde une image immaculée qui lui vaut d'être le footballeur le mieux payé du monde, selon Forbes, grâce à 36 millions de dollars de contrats publicitaires.
Son nom est aussi recherché sur Google que lorsqu'il jouait au Real Madrid et le site américain Daily Beast le désignait en 2011 comme le sportif le plus populaire du monde. Il est le footballeur le plus connu sur les deux marchés à fort potentiel de croissance : l'Asie et l'Amérique du Nord.
Beckham incarne le luxe et la mode
Avec son arrivée, le PSG s'assure des ventes de maillots, une image planétaire et, accessoirement, un joli pied droit et une expérience unique au moment de disputer le titre de champion de France et les derniers tours de Ligue des Champions. Et Nasser al-Khelaïfi renforce considérablement l'exposition de la Ligue 1, dont sa chaîne Al Jazeera Sport détient les droits de diffusion à l'étranger.
Gilles Dumas, fondateur de Sportlab et expert en marketing sportif, l'affirme : "En rachetant son club de foot, c'est la ville de Paris qui a interessé les Qataris. Et Paris, c'est la ville du luxe et de la mode. Qui mieux que Beckham incarne le luxe et la mode ? Personne. Dans ce club, chacun a son rôle : Ibrahimovic marque des buts, Ménez dribble. Beckham, c'est le côté people. D'un point de vue marketing, chapeau bas !"
De la conférence de presse de David Beckham, recrue-surprise du PSG ce jeudi, une annonce a retenu toute l'attention : le salaire de l'Anglais, qui avait tant fait polémique lors de sa fausse arrivée il y a un an, sera intégralement reversé à "une association caritative qui défend les enfants".
C'est l'Anglais lui-même, accueilli comme une immense star mondiale, qui s'est empressé de le dire :
Je ne vais pas recevoir de salaire. Mon salaire ira à une association caritative qui défend les enfants. On est super contents de pouvoir faire ça. Je ne suis pas sûr qu'il y ait un précédent. J'aime beaucoup les enfants, et le club aussi. On est fier de pouvoir mener ce projet à bien ensemble."
Un "asset" selon le président du PSG
Oui, c'est du jamais vu et on a bien senti que cette opération n'était pas parfaitement préparée. Le directeur sportif Leonardo a bafouillé qu'il n'avait pas encore eu le temps de trouver la (ou les) bonne organisation caritative. On ne connaît pas le montant de ce salaire, ce qu'il en sera des revenus publicitaires - Beckham est un des rares footballeurs à gagner plus grâce à la pub qu'à ses contrats sportifs - mais le coup de com' est réussi.
Ça a été beaucoup écrit il y a un an, au-delà de l'aspect sportif, la venue du "Spice Boy" est une gigantesque (et excellente) opération marketing. David Beckham sera un "asset" pour le PSG, a dit le président Nasser al-Khelaïfi lors de la conférence de presse. Parlait-il d'un actif, au sens patrimonial, ou d'un atout sportif ? Un peu des deux, sans doute.
Eternel compétiteur
Beckham, qui s'engage pour cinq mois, peut aider l'équipe, qui a vendu deux joueurs à son poste en deux jours - Bodmer (Saint-Etienne) et Rabiot (Toulouse). Lors de la conférence de presse de présentation du joueur, il ne fut pas trop question de sport. Beckham, 37 ans, a reconnu que la Ligue des Champions n'avait pas pesé dans son choix, qu'il ne pourrait jouer avant quelques semaines, qu'il ne pouvait prétendre à une place de titulaire dans l'immédiat. Cet éternel compétiteur peut toutefois réserver de très bonnes surprises sur le terrain.
Le "Spice Boy" va surtout aider le club à atteindre l'un de ses deux objectifs : être connu dans le monde entier - l'autre étant de gagner la Ligue des champions. Alors que Beckham n'est plus considéré comme l'un des meilleurs joueurs du monde depuis de longues années, il demeure une des icônes de ce sport. Beau, sympathique, intelligent et souriant, il garde une image immaculée qui lui vaut d'être le footballeur le mieux payé du monde, selon Forbes, grâce à 36 millions de dollars de contrats publicitaires.
Son nom est aussi recherché sur Google que lorsqu'il jouait au Real Madrid et le site américain Daily Beast le désignait en 2011 comme le sportif le plus populaire du monde. Il est le footballeur le plus connu sur les deux marchés à fort potentiel de croissance : l'Asie et l'Amérique du Nord.
Beckham incarne le luxe et la mode
Avec son arrivée, le PSG s'assure des ventes de maillots, une image planétaire et, accessoirement, un joli pied droit et une expérience unique au moment de disputer le titre de champion de France et les derniers tours de Ligue des Champions. Et Nasser al-Khelaïfi renforce considérablement l'exposition de la Ligue 1, dont sa chaîne Al Jazeera Sport détient les droits de diffusion à l'étranger.
Gilles Dumas, fondateur de Sportlab et expert en marketing sportif, l'affirme : "En rachetant son club de foot, c'est la ville de Paris qui a interessé les Qataris. Et Paris, c'est la ville du luxe et de la mode. Qui mieux que Beckham incarne le luxe et la mode ? Personne. Dans ce club, chacun a son rôle : Ibrahimovic marque des buts, Ménez dribble. Beckham, c'est le côté people. D'un point de vue marketing, chapeau bas !"
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