Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Google signe un "accord historique" avec les éditeurs français

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Google signe un "accord historique" avec les éditeurs français


    François Hollande recevait le patron du groupe Google, Eric Schmidt, vendredi. Un accord a été signé entre les éditeurs de presse français et le géant américain de l'Internet. Photo : AFP PHOTO / POOL / PHILIPPE WOJAZER

    TECHNOLOGIES- Un accord a été signé, vendredi à l'Elysée, entre le patron du moteur de recherche américain Google, Eric Schmidt, et François Hollande concernant la rémunération des éditeurs français par les moteurs de recherche.

    "Un accord historique dans l'intérêt du peuple français". C'est en ces termes que le patron du moteur de recherche américain Google, Eric Schmidt, a salué, vendredi, l'accord conclu avec les éditeurs de presse français. Tout aussi enjoué, François Hollande a parlé "d'un événement mondial". Avant d'ajouter : "cet accord (était) bon pour la presse française, bon pour les contenus et bon aussi pour Google". "A la fois sur la méthode et sur le résultat, c'est une fierté pour la France d'avoir été capable de réaliser cet accord qui est le premier dans le monde", a poursuivi le chef de l'Etat.

    L'accord prévoit "la mise en place d'un fonds dédié, d'un montant de 60 millions d'euros, (qui) facilitera la transition de la presse vers le monde numérique", a précisé l'Elysée dans un communiqué. L'accord est basé sur un "partenariat commercial" destiné à aider la presse à se développer sur internet et à "accroître ses revenus en ligne", a affirmé un porte-parole du géant américain. Avant de souligner que le fonds de 60 millions d'euros "sélectionnera des initiatives prometteuses permettant de faire émerger de nouveaux contenus en ligne".

    Le terme à de multiples réunions

    Depuis début décembre, les patrons de presse et les représentants du moteur de recherche américain se sont réunis jusqu'à plusieurs fois par semaine avec le médiateur nommé par le gouvernement, Marc Schwartz, du cabinet de conseil Mazars. Les éditeurs de presse exigeaient que Google paie des droits voisins du droit d'auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu'il réalise en se contentant de référencer leurs titres.

    Le président de la République, qui avait reçu Eric Schmidt fin octobre, avait annoncé qu'une loi pourrait "intervenir si nécessaire" pour faire payer une taxe à Google, dans l'hypothèse d'un échec des négociations avant fin décembre. Le gouvernement avait ensuite accordé un mois supplémentaire aux différentes parties, jusqu'au 31 janvier.

    Journal Metro
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
Chargement...
X