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Sur les traces du vrai pouvoir algérien

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  • Sur les traces du vrai pouvoir algérien

    Sur les traces du vrai pouvoir algérie

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    La tragique prise d’otages qui s’est déroulée du 16 au 19 janvier sur le site gazier algérien d’In Amenas a été l’occasion de constater l’opacité absolue qui règne au sommet de l’Etat en Algérie. Les couacs dans la communication en disent long sur la nature d’un régime où les centres de pouvoir apparents – présidence, gouvernement – ne disposent en réalité que d’une influence limitée quand le processus décisionnel implique des sujets qui concernent l’existence même de ce régime.



    Le ministre de l’Intérieur, premier responsable à s’exprimer en pleine crise, s’est fait remarquer par son incapacité à prodiguer des informations fiables. Dès le 16 janvier, Dahou Ould Kablia se risquait ainsi à affirmer que « le groupe terroriste qui a attaqué le site n’est entré ni du Mali ni de Libye », précisant même qu’il s’agissait d’« une vingtaine d’hommes issus de la région ». Ces allégations confinèrent vite au ridicule – le Premier ministre Abdelmalek Sellal évoqua ainsi un bilan provisoire lors d’une conférence de presse à Alger le 21 janvier, affirmant que « les 32 terroristes[étaient] venus du nord du Mali » et qu’on ne retrouvait que trois Algériens parmi eux.

    La presse algérienne n’a pas manqué de dénoncer la communication du gouvernement. Dont le journal arabophone Echorouk (500.000 exemplaires par jour), qui tançait un ministre de l’Intérieur auteur « d’informations complètement fausses, faisant croire qu’il était totalement dépassé par les événements », alors que le francophone El-Watanpointait le black out-officiel « érigé en mode de communication »…

    Notre confrère Akram Belkaïd, pouvait de son côté écrire sur son blog un commentaire difficile à contredire : « Quand intervient un événement majeur, on ne sait jamais ce qui se passe exactement. Et, plus grave encore, il est presque certain que l’on ne saura jamais ce qui s’est vraiment passé. (…) L’Algérie est cousine de la Corée du Nord, de Cuba et d’autres pays autoritaristes où la vérité est une denrée rare.. ».

    El-Watan, encore lui, n’hésitait par ailleurs pas à fustiger le silence, il est vrai assourdissant, du président Abdelaziz Bouteflika, qui n’a rien eu à dire aux Algériens sur cet événement pourtant tout à fait exceptionnel et même traumatisant pour l’opinion publique, toujours sans explications sur la facilité avec laquelle des dizaines de jihadistes ont pu lancer une attaque d’envergure contre un site en principe hyper protégé.

    Jouant au faux ingénu,le journal editorialisaitle 22 janvier sur l’attitude du « raïs » : « Il n’est pas exclu que la décision militaire de stopper la prise d’otages d’In Amenas par les forces spéciales de l’armée ait échappé au président ou qu’elle l’ait pris au dépourvu. (…) L’Algérie a subi une des attaques les plus terrifiantes de ces dernières années, et après, il était du devoir du chef de l’Etat d’informer et surtout de rassurer les Algériens sur la capacité du pays, politiquement et militairement, à maîtriser la situation et surtout à répondre à toutes les agressions du jihadisme international de quelque nature qu’elles soient. Le silence a été désastreux ».

    Faux ingénu ? Parce qu’il eût sans doute été plus clair d’incriminer la nature même du pouvoir en Algérie plutôt que de se plaindre de sa communication déficiente. Comme l’écrit encore Akram Belkaïd, « le fait est que cette opacité est la marque de fabrique de l’Algérie officielle. Cela rend service à ses dirigeants qui s’entourent d’un halo de mystère pour ne jamais avoir à rendre des comptes à leur peuple et à la communauté internationale ».
    Autant, finalement, poser la bonne question : qui gouverne l’Algérie ? Car, on le voit, les autorités visibles, le président et le gouvernement, ne disposent que d’un pouvoir très limité voire même marginal s’agissant des grandes options. Qui, alors, compose donc ce que les Algériens appellent volontiers « le cercle des décideurs » ?

    Serait-ce bien, comme plusieurs livres ont tenté de le démontrer, du côté du pouvoir occulte de l’armée qu’il faut chercher ? « Il n’y a jamais eu d’Etat, seulement un système politique décoratif et une police politique qui agit dans l’ombre », nous disait il y a quelque temps le docteur Salah Eddine Sidhoum, spécialisé dans les droits de l’homme et longtemps harcelé à ce titre. Il ajoutait : « Ce régime n’a pas d’idéologie, c’est la loi du portefeuille, ils détruisent le pays par le pillage, c’est une voyoucratie ! ».

    Vous avez dit « police politique » ? On aurait aussi pu avancer « Sécurité militaire », la fameuse « SM » tant crainte en Algérie. Qui est devenue « le DRS » en 1990, peut-être parce que « le Département du renseignement et de la sécurité » n’induit pas de connotation négative. En tout cas, nombre d’auteurs algériens et français ont écrit des livres, parfois des témoignages de transfuges, pour tenter de mettre en lumière le pouvoir occulte du DRS.
    Celui-ci a été mis au jour lors de la « décennie noire ». Les Algériens utilisent cette expression en référence à la sale guerre qui fit quelque 200.000 morts dont 15.000 disparus en huit ans dans des atrocités qui suivirent le coup d’Etat de l’armée en janvier 1992 interrompant des élections que les islamistes, déjà eux, allaient remporter.

    Le site algeria-watch.org, féroce contempteur du régime, détaillait sa perception des choses le 11 janvier: « Théoriquement placé sous l’autorité du chef de l’État, le DRS est en réalité l’institution centrale qui supervise toutes les autres, civiles et militaires, y compris la présidence de la République. Le président n’a même pas la capacité de nommer son propre chef de cabinet et a dû par exemple accepter en septembre 2012 la désignation d’un Premier ministre, Abdelmalek Sellal (qui fut son directeur de campagne électorale), imposé par le DRS ».

    Et de dénoncer un système régi par « le contrôle politique et la corruption » mais qui peut aussi verser dans la manipulation, notamment quand on l’accuse d’infiltrer, en partie, des cellules terroristes comme Ansar Eddine ou même Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb). Cette dernière dénonciation, relayée depuis longtemps par certains transfuges militaires, trouve également un écho dans les travaux d’un expert britannique connu pour sa connaissance du Sahara et du Sahel, Jeremy Keenan, de l’Université de Londres,lequel n'hesitait pas à denoncer au passage les complicités américaines avec Alger dans la région.

    Si tout cela est vrai, l’on comprend mieux les silences officiels, les déclarations maladroites des ministres, bref « la énième faillite de la communication officielle », comme le notait à propos de la crise des otages le quotidien algérien francophone privéLiberté. Trente-sept de ces otages étrangers ont été tués à In Amenas. Leurs proches attendront peut-être encore longtemps toute la vérité sur ce funeste épisode.


    Publié le 29 Janvier 2013 par Baudouin Loos

    Le Soir.be

  • #2
    Trouvé sur le net :


    P.

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    • #3
      J'ai constaté que nos "Achika'a Marocains" sont plus inquiets sur le sort de l'Algérie que nous-même, algériens.
      Mon Dieu, si un jour ils s'occupent de leurs oignons, le Maroc deviendrait un Paradis!!!

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      • #4
        Aujourd'hui, c'est un fait reconnu et admis!
        Même des officiels parlent de décideurs en faisant référence aux hautes autorité!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          @Pangeen

          Le schema que t'as poste est pareil dans tout les pays du mondes , ca s'appelle la balance des pouvoir ou de centre de decisions

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          • #6
            chacun sa maniére thérapeutique: Serpico a besoins de sa dose quotidienne en forme d'article sur la junte, le DRS, les multinationales etc. , le plus souvent de marque matin dz de benchicou, oyallah s'il arrive á pouvoir passer sa journée de malade du syndrtome "algérie"!

            allah ychafik chicha51!

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            • #7
              @ Hbel

              Les décideurs décident!:22:
              Et que font les décideurs dans les autres pays ?

              Ils doivent certainement jouer aux gazanates
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                Je dis à ces zélés de la dictature algérienne de trouver autre chose pour faire diversion...
                Zélés tu dis .

                Alors dis moi ce que font les décideurs chez toi .

                Ils jouent au gazanat ou il décident ?
                Si tu appelles celà une diversion , alors ton attitude envers sidek , on l'appelle comment
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                • #9
                  Envoyé par Serpico
                  Soubhannallah ce sont toujours les mêmes zélés qui cherchent à cacher le soleil avec un tamis.

                  L'article n'est pas écrit par Serpico qui n'a jamais caché que son régime n'est pas plus démocratique.
                  Oui mais on aurait aimé te voir poster des articles pareils sur le Maroc.

                  Commentaire


                  • #10
                    Soubhannallah ce sont toujours les mêmes zélés qui cherchent à cacher le soleil avec un tamis. L'article n'est pas écrit par Serpico qui n'a jamais caché que son régime n'est pas plus démocratique. Je dis à ces zélés de la dictature algérienne de trouver autre chose pour faire diversion... Même vos compatriotes comme hben et Pangeen ne sont pas épargnés car ils refusent de cautionner un régime dictatorial qui écrasent les algériens depuis 1962 >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>Franchemen t, tu trouves crédible qu un marocain poste un article critique sur le réguime algérien? Tu t attends á quoi serpico, que les algériens viennent te féliciter????
                    بارد وسخون
                    M.Alhayani

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                    • #11
                      Et si l'on débat sur le contenu de l'article au lieu de focaliser sur la nationalité de celui qui l'a posté ?
                      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                      • #12
                        Et si l'on débat sur le contenu de l'article au lieu de focaliser sur la nationalité de celui qui l'a posté ? >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>personne ne t empéche de le faire Targui! sans rancune mon ami!",
                        بارد وسخون
                        M.Alhayani

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                        • #13
                          Oui mais on aurait aimé te voir poster des articles pareils sur le Maroc.

                          Sud Men
                          Certains le font si bien et en quantité industrielle !!

                          Pourquoi les concurrencer ?

                          Mon problème c'est que les interlocuteurs sincères comme Avucic , hben , Geronimoo , Pangeen avec qui je pourrais discuter aisément des problèmes ,ô combien nombreux ,du Maroc sont malheureusement une minorité..
                          Dernière modification par Serpico, 03 février 2013, 11h46.

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                          • #14
                            salam

                            serpico très simple va sur un forum de dos courbés et tu auras plein d'interlocuteurs

                            ps : continue à courber le dos et à fumer du thé

                            Commentaire


                            • #15
                              Mon problème c'est que les interlocuteurs sincères comme Avucic , hben , Geronimoo , Pangeen

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