Premier géant : Moqtada Sadr, le leader de l'Armée du Mahdi, qui vient d'organiser à Bagdad une manifestation gigantesque contre l'agression sionisto-US contre le Liban. Imaginez 100 000 Parisiens manifestant dans Paris occupé par les troupes allemandes contre les bombardements allemands sur l'Angleterre et vous aurez la mesure de cet événement. Il semble bien que les organisations chiites qui avaient cru pouvoir manipuler l'occupant US et prendre le pouvoir en pratiquant avec brio l'art de la "taqiya" (dissimulation) reviennent à la raison et comprennent désormais qu'elles doivent rejoindre la résistance à l'occupant.
Deuxième géant : Sayyid Hassan Nasrallah, le Ho Chi Minh du Liban. Il dirige aujourd'hui avec une rare intelligence une guerre de guérilla moderne qui n'a rien à envier au Vietnam. Lui et son parti-armée agissent avec clairvoyance et sont en train d'aministrer à la soldatesque sioniste une râclée historique, qui aura des conséquences pour l'instant incalculables. Les Musulmans qui prétendent lutter pour la liberté aux quatre coins de la terre feraient bien de tirer des enseignements de cette leçon magistrale qui nous vient du Liban.
Troisième géant : Hugo Chávez Frias. Le bouillant colonel vénézuélien, tropicaliste exubérant, est un vrai citoyen du monde. Pas étonnant quand on plonge ses racines dans trois cultures (l'Amérique indienne, l'Afrique et l'Europe). Il vient de conclure un périple mondial qui l'a conduit à Minsk, Moscou, Doha, Téhéran et Bamako. En Russie, il a tenu à serrer sur son coeur le vieux Kalachnikov, génial inventeur de l'AK 47 - qui est devenu le principal "organe d'expression" des opprimés de la planète - et à envisager de construire une usine de kalachs au Venezuela. Chávez vient de faire adhérer son pays à la Ligue arabe. Et son dernier coup d'éclat : la rupture des relations diplomatiques avec Israël, pour dénoncer l'agression contre le Liban. Nos petits politiciens européens devraient bien en prendre de la graine. Il ne reste plus à Chavez qu'à décider de vendre son pétrole contre des Euro et non plus contre des dollars et il entrera définitvement au panthéon des grands hommes qui ont réellement combattu l'Empire et ses maîtres talmudiques.
Sadr et Nasrallah sont musulmans et chiites, Chavez chrétien et bolivarien.
Ces hommes sont en train, qvec leurs peuples, de dessiner le monde dans lequel nous voulons vivre : "un monde contenant tous les mondes", comme le disent les zapatistes mexicains. Un monde multiple, divers, égalitaire, et juste. Pas étonnant qu'ils concentrent sur eux tout le feu de l'ennemi, qui, lui, veut un monde uniformisé, marchant au pas, consommant, bossant et fermant sa gueule, dans lequel les églises et les mosquées seraient transformées en supermarchés et night-clubs, bref un monde de zombies.
Mais "vous ne pouvez pas nous tuer, car nous sommes déjà morts" (slogan zapatiste repris par les manifestants algériens de Tizi Ozou en 2000)
Deuxième géant : Sayyid Hassan Nasrallah, le Ho Chi Minh du Liban. Il dirige aujourd'hui avec une rare intelligence une guerre de guérilla moderne qui n'a rien à envier au Vietnam. Lui et son parti-armée agissent avec clairvoyance et sont en train d'aministrer à la soldatesque sioniste une râclée historique, qui aura des conséquences pour l'instant incalculables. Les Musulmans qui prétendent lutter pour la liberté aux quatre coins de la terre feraient bien de tirer des enseignements de cette leçon magistrale qui nous vient du Liban.
Troisième géant : Hugo Chávez Frias. Le bouillant colonel vénézuélien, tropicaliste exubérant, est un vrai citoyen du monde. Pas étonnant quand on plonge ses racines dans trois cultures (l'Amérique indienne, l'Afrique et l'Europe). Il vient de conclure un périple mondial qui l'a conduit à Minsk, Moscou, Doha, Téhéran et Bamako. En Russie, il a tenu à serrer sur son coeur le vieux Kalachnikov, génial inventeur de l'AK 47 - qui est devenu le principal "organe d'expression" des opprimés de la planète - et à envisager de construire une usine de kalachs au Venezuela. Chávez vient de faire adhérer son pays à la Ligue arabe. Et son dernier coup d'éclat : la rupture des relations diplomatiques avec Israël, pour dénoncer l'agression contre le Liban. Nos petits politiciens européens devraient bien en prendre de la graine. Il ne reste plus à Chavez qu'à décider de vendre son pétrole contre des Euro et non plus contre des dollars et il entrera définitvement au panthéon des grands hommes qui ont réellement combattu l'Empire et ses maîtres talmudiques.
Sadr et Nasrallah sont musulmans et chiites, Chavez chrétien et bolivarien.
Ces hommes sont en train, qvec leurs peuples, de dessiner le monde dans lequel nous voulons vivre : "un monde contenant tous les mondes", comme le disent les zapatistes mexicains. Un monde multiple, divers, égalitaire, et juste. Pas étonnant qu'ils concentrent sur eux tout le feu de l'ennemi, qui, lui, veut un monde uniformisé, marchant au pas, consommant, bossant et fermant sa gueule, dans lequel les églises et les mosquées seraient transformées en supermarchés et night-clubs, bref un monde de zombies.
Mais "vous ne pouvez pas nous tuer, car nous sommes déjà morts" (slogan zapatiste repris par les manifestants algériens de Tizi Ozou en 2000)
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