Le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi, a salué dimanche la volonté du chef de l'opposition syrienne, Ahmed Moaz al-Khatib, de dialoguer, sous conditions, avec le régime. "C'est un bon pas en avant", a déclaré Ali Akbar Salehi en évoquant la proposition de Ahmed Moaz al-Khatib, avec lequel il a eu "une très bonne réunion" en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich.
Cette réunion est la première entre Ali Akbar Salehi et Ahmed Moaz al-Khatib, qui s'est également entretenu samedi à Munich avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le vice-président américain, Joe Biden. "Je suis très heureux" d'avoir rencontré Monsieur Khatib, et "nous avons décidé de continuer" les contacts, a précisé le ministre iranien. Ahmed Moaz al-Khatib, élu fin 2012 à la tête de la Coalition, avait annoncé mercredi pour la première fois qu'il était prêt à entamer, sous conditions, un dialogue avec le régime, proposition qu'il a réitérée à Munich, tout en rejetant la présence de dirigeants ayant "du sang sur les mains". Le Conseil national syrien (CNS), principale composante de la Coalition, a cependant rejeté cette idée.
Ali Akbar Salehi a affirmé que l'Iran, le principal soutien régional du régime de Bachar el-Assad, était "prêt à être partie prenante d'une solution", car "ce qui se passe en Syrie est extrêmement déprimant". "Il faut permettre à l'opposition et au gouvernement de se mettre autour d'une table de négociations", a dit Salehi. "J'ai dit à Monsieur Khatib : réunissez-vous, organisez une élection présidentielle sous surveillance internationale, pour que chaque partie puisse être sûre que le processus se déroule convenablement", a-t-il ajouté.
Sergueï Lavrov avait également salué samedi l'initiative de Monsieur Khatib. "C'est un pas très important, si nous prenons en compte le fait que la Coalition avait pour fondement le refus d'engager un dialogue avec le régime", a-t-il déclaré, selon des agences russes.
Le Point.fr
Cette réunion est la première entre Ali Akbar Salehi et Ahmed Moaz al-Khatib, qui s'est également entretenu samedi à Munich avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et le vice-président américain, Joe Biden. "Je suis très heureux" d'avoir rencontré Monsieur Khatib, et "nous avons décidé de continuer" les contacts, a précisé le ministre iranien. Ahmed Moaz al-Khatib, élu fin 2012 à la tête de la Coalition, avait annoncé mercredi pour la première fois qu'il était prêt à entamer, sous conditions, un dialogue avec le régime, proposition qu'il a réitérée à Munich, tout en rejetant la présence de dirigeants ayant "du sang sur les mains". Le Conseil national syrien (CNS), principale composante de la Coalition, a cependant rejeté cette idée.
Ali Akbar Salehi a affirmé que l'Iran, le principal soutien régional du régime de Bachar el-Assad, était "prêt à être partie prenante d'une solution", car "ce qui se passe en Syrie est extrêmement déprimant". "Il faut permettre à l'opposition et au gouvernement de se mettre autour d'une table de négociations", a dit Salehi. "J'ai dit à Monsieur Khatib : réunissez-vous, organisez une élection présidentielle sous surveillance internationale, pour que chaque partie puisse être sûre que le processus se déroule convenablement", a-t-il ajouté.
Sergueï Lavrov avait également salué samedi l'initiative de Monsieur Khatib. "C'est un pas très important, si nous prenons en compte le fait que la Coalition avait pour fondement le refus d'engager un dialogue avec le régime", a-t-il déclaré, selon des agences russes.
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