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Armement : les industriels chinois montrent leur force

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  • Armement : les industriels chinois montrent leur force

    Quelle série ! Ces derniers mois, les media chinois n'ont pas cessé d'exhiber des technologies militaires flambant neuves, illustrant la vitesse de la montée en puissance du pays dans le domaine. Dernier succès en date, la présentation voilà quelques jours du Y-20, un avion de transport militaire fabriqué par Xi'an, une filiale du géant aéronautique AVIC

    Faut-il y voir la volonté de l'équipe dirigeante sortante, souvent décriée dans les milieux économiques, d'afficher un bilan exemplaire auprès de l'armée ?Le Y-20 constitue en tout cas une pièce cruciale pour toute armée qui prétend pouvoir se déployer à des milliers de kilomètres de ses frontières, comme l'illustre l'opération française Serval au Mali. Même si sa voilure s'inspire de son grand frère russe, l'IL76, et que sa partie arrière n'est pas sans lien avec le C17 de l'Américain Boeing, la Chine a atteint l'objectif qu'elle s'était fixé dans les années 1990 : disposer de son propre avion, capable de transporter jusqu'à 66 tonnes de matériel. Sa mise en service devrait intervenir d'ici à quelques années.

    Presque au même moment, Pékin vient d'annoncer le succès d'un tir de missile anti-missile, une technologie que tous les spécialistes jugent pointue et sur laquelle seuls les Etats-Unis se positionnent sérieusement aujourd'hui.

    Fin novembre, la Chine avait également fait sensation en exhibant, lors du salon aéronautique de Zhuhai, des drones de combat « Yi Long », développés par Chengdu, une autre filiale d'AVIC. On peut ajouter à cette liste la mise en scène, en septembre dernier, du porte-avion (de facture soviétique) Liaoning, sur lequel un avion chasseur J-15 a réussi depuis des appontages et des décollages -autres étapes fondamentales.

    Une montée en puissance impressionnante

    « Vous pouvez prendre toutes les niches du secteur, il n'y en a pas une sur laquelle la Chine ne s'est pas positionnée », résume un expert, impressionné par cette capacité à mener de multiples combats technologiques en même temps.

    Les avions de chasse furtifs n'échappent pas à la tendance. Dans quelques années, Pékin pourra compter sur la fabrication par le groupe Sheniang des avions de chasse J20 et du J31, même si personne ne sait très précisément dans quelle mesure ils échapperont aux radars. Les hélicoptères de combat Z10 et le Z19 sont aussi des produits maison. Même en matière de localisation, Pékin a déployé son système concurrent du GPS américain, baptisé Beidou.

    Sur mer, la stratégie d'attaque se fait aussi sur tous les fronts. En même temps que le programme de porte-avions, la Chine investit dans les sous-marins nucléaires lanceurs d'engin, sans pour autant connaître tous les succès qu'elle espère dans ce domaine. Mais sa volonté de maîtriser ce dispositif indispensable à toute dissuasion nucléaire moderne ne fait aucun doute.

    Si l'on y ajoute le fait que le programme spatial est intégralement piloté par l'armée, et que le très probable futur ministre de la Défense, Chang Wanquan, en a été le chef, il est clair qu'il n'existe aucun domaine de confrontation potentielle, y compris extra-atmosphérique, négligé par Pékin. Au final, juge le même spécialiste, « dans la région, seuls les Japonais seraient encore capables de tenir tête aux Chinois en cas de conflit ». Le Vietnam et les Philippines, qui ont des litiges territoriaux avec Pékin, savent pertinemment qu'ils ne feraient pas le poids.

    La Chine récolte les fruits d'une politique mise en oeuvre au début des années 2000 qui donnait la priorité aux technologies civiles, en comptant sur la dualité de certaines d'entre elles pour l'aider au plan militaire. Une stratégie dans laquelle les sociétés occidentales se sont engouffrées, car l'embargo sur les ventes d'armes ne concerne que les armes dites létales. Bénéficiant de la porosité entre technologies civiles et militaires, Pékin a appris très vite.

    LES ÉCHOS FR

  • #2
    Vous pouvez prendre toutes les niches du secteur, il n'y en a pas une sur laquelle la Chine ne s'est pas positionnée
    De la simple aiguille à coudre jusqu'au réacteur nucléaire EPR, les Chinois ne laissent rien et ne laisseront rien à qui que ce soit, ils ramassent tout et raflent les technologies occidentales par tous les moyens, en achetant les licences de fabrication ou en faisant du reverse engineering.

    Pourquoi, parce qu'ils sont plus d'un milliard 500 millions et qu'il faut faire travailler tout le monde au détriment des chômeurs européens et américains qui ont capitulé depuis longtemps, dans 10 ou 20 ans, tous les domaines du savoir, médecine, sciences, musique, technologie, jusqu'à la simple construction d'une maison seront aux main des Chinois, tout sera contrôlé par eux, le commerce mondial, la logistique, etc.

    C'est eux qui dirigeront le monde, bienvenu dans le meilleur des mondes.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      avec les chinois c simple, si une entreprise étrangère veux travailler avec les chinois elle est obliger de lui vendre sont savoir faire, pas comme chez nous, nous on est le supermarché de l'occident avec aucune compensation.

      Commentaire


      • #4
        Envoyé par paris95
        avec les chinois c simple, si une entreprise étrangère veux travailler avec les chinois elle est obliger de lui vendre sont savoir faire, pas comme chez nous, nous on est le supermarché de l'occident avec aucune compensation.
        Deng Xiaoping "Enrichissez-vous" avait-il dit en tant que président de la Chine,
        Pour les autres, c'est appauvrissez vous, c'est parce qu'on le veut bien.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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