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Les pouvoirs publics inertes face à la dégradation de l’environnement, responsable de maladies

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  • Les pouvoirs publics inertes face à la dégradation de l’environnement, responsable de maladies

    Un environnement pollué n’est pas sans effet sur la santé des individus. Il existe une relation étroite entre le milieu de vie et l’état physique des populations, et si ces dernières ont abusé des gestes qui le dégradent, il le leur rend bienJamais les allergies et les problèmes respiratoires n’ont autant proliféré que ces dernières décennies d’industrialisation effrénée à travers le monde et de rejets chimiques dangereux.

    A moindre échelle, la main de l’homme -le citoyen lambda- poursuit son œuvre, le sabotage de l’environnement qui est pourtant un des éléments qui contribuent à son existence, ignorant qu’il est en train de démanteler irrémédiablement les maillons de la chaîne de la vie.

    La destruction des forêts, de la faune et de la flore, le braconnage et la chasse illégale sont des faits qui existent et qu’on tente de ne pas voir, mais nous connaissons tous les conséquences des rejets toxiques.

    La macération des déchets dont l’enlèvement est aléatoire dans de nombreux quartiers en Algérie n’est pas inoffensive comme le pensent les habitants que cette situation ne dérange pas outre mesure, alors que ses effets sur leur santé sont avérés.

    D’ailleurs, les décharges sauvages se multiplient, tout comme le dépôt de gravats dont le cheminement n’intéresse nullement les auteurs qui se contentent de s’en débarrasser. Cet état tend à devenir une règle, chacun fait ce qu’il veut et ne s’inquiète pas des suites, les pouvoirs publics laissant faire et se positionnant en spectateur


    . Les industrielsen algéie ne sont pas plus cléments avec l’environnement, ne se souciant pas de la trajectoire prise par les rejets de leurs usines. Là aussi, les autorités algériennes compétentes parlent plus qu’elles n’agissent.

    Non seulement la formule du pollueur-payeur, tant ressassée, n’est pas concrétisée, mais en plus les torts causés à la nature ne sont pas réparés. L’impact sur la santé publique est lourd.

    Le nombre de personnes -surtout les enfants- souffrant de difficultés respiratoires est en constante augmentation, et certains types de cancers sont provoqués par l’état déficient de l’environnement.

    Il est malheureux de s’en tenir à chaque fois à ce genre de constat quant à l’inertie des pouvoirs publics qui doivent avoir pour tâche de décourager les pollueurs quels qu’ils soient à travers des sanctions, ou plus exactement de les inciter à protéger leur environnement. Le citoyen algériens’en porterait mieux, tout comme le coût de la prise en charge induite par les effets de la pollution.

    Rachida Merkouche- La Tribune

  • #2
    Il est malheureux de s’en tenir à chaque fois à ce genre de constat quant à l’inertie des pouvoirs publics qui doivent avoir pour tâche de décourager les pollueurs quels qu’ils soient à travers des sanctions, ou plus exactement de les inciter à protéger leur environnement. Le citoyen algériens’en porterait mieux, tout comme le coût de la prise en charge induite par les effets de la pollution.
    à qui sert-il de revenir sur ce que nous savons

    les pouvoirs publics actuellement sont en deçà de ce que l'on peut attendre du pays sous developpé le plus pauvre d'Afrique. L'autorité ne se manifeste que pour rétablir l'ordre quand il a risque de dégénérer er réprimer les protestataires comme le chômeur de Laghaouat.

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