L’Algérie est soupçonnée d’avoir aidé les USA dans la pratique de la torture contre les personnes accusées de terrorisme ou de participation aux attentats du 11 septembre, affirme un rapport d'une organisation humanitaire publié ce mardi 5 février. Selon l’organisation humanitaire Open Society Justice Intitiative, l’Algérie figure parmi les 54 pays ayant collaboré de diverses manières avec la CIA. Ces pays ont aidé la CIA « dans son programme de détention secrète et d’interrogatoires musclés de suspects de terrorisme après les attentats du 11 septembre », affirme le rapport.
« Ces 54 gouvernements étrangers ont participé à ce programme de l’agence du renseignement américain de diverses manières, y compris en accueillant les prisons secrètes sur leur sol, en aidant à la capture et au transport des détenus, en interrogeant et en torturant des individus, en fournissant des renseignements, ou encore en ouvrant leur espace aérien pour les vols secrets », lit‑on dans ce rapport.
Ce faisant, Open Society Justice Initiative dénonce la violation par ces pays de leurs propres lois et du droit international qui condamne la pratique de la torture. « En participant à ces opérations, ces gouvernements ont violé aussi le droit sur leur sol et le droit international, et sapé les règles contre la torture qui est non seulement illégale et immorale mais aussi inefficace pour obtenir des renseignements fiables », lit‑on dans ce document.
Les États cités dans ce rapport représentent les cinq continents, de l’Afghanistan en passant par le Yémen et le Zimbabwe, jusqu’à de nombreux pays d’Europe comme l’Autriche, la Bosnie‑Herzégovine, la Croatie, la Finlande, l’Allemagne, l’Irlande, le Royaume‑Uni, l’Espagne et l’Italie. En Afrique du Nord, le rapport cite l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie.
Le rapport dénonce également les États‑Unis qui, dit-il, n’ont enquêté que « de manière limitée » sur les mauvais traitements réservés aux détenus et n’ont engagé aucune poursuite pénale. L’administration de Barack Obama ne semble pas avoir renoncé aux détentions secrètes à court terme et refuse de publier des documents relatifs à ce programme de la CIA. Dans la foulée, Open Society Justice Intitiative élabore une dizaine de recommandations, en particulier la cessation du recours à la torture et à l’extradition illégale des suspects.
TSA
Samira Saadoud
« Ces 54 gouvernements étrangers ont participé à ce programme de l’agence du renseignement américain de diverses manières, y compris en accueillant les prisons secrètes sur leur sol, en aidant à la capture et au transport des détenus, en interrogeant et en torturant des individus, en fournissant des renseignements, ou encore en ouvrant leur espace aérien pour les vols secrets », lit‑on dans ce rapport.
Ce faisant, Open Society Justice Initiative dénonce la violation par ces pays de leurs propres lois et du droit international qui condamne la pratique de la torture. « En participant à ces opérations, ces gouvernements ont violé aussi le droit sur leur sol et le droit international, et sapé les règles contre la torture qui est non seulement illégale et immorale mais aussi inefficace pour obtenir des renseignements fiables », lit‑on dans ce document.
Les États cités dans ce rapport représentent les cinq continents, de l’Afghanistan en passant par le Yémen et le Zimbabwe, jusqu’à de nombreux pays d’Europe comme l’Autriche, la Bosnie‑Herzégovine, la Croatie, la Finlande, l’Allemagne, l’Irlande, le Royaume‑Uni, l’Espagne et l’Italie. En Afrique du Nord, le rapport cite l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie.
Le rapport dénonce également les États‑Unis qui, dit-il, n’ont enquêté que « de manière limitée » sur les mauvais traitements réservés aux détenus et n’ont engagé aucune poursuite pénale. L’administration de Barack Obama ne semble pas avoir renoncé aux détentions secrètes à court terme et refuse de publier des documents relatifs à ce programme de la CIA. Dans la foulée, Open Society Justice Intitiative élabore une dizaine de recommandations, en particulier la cessation du recours à la torture et à l’extradition illégale des suspects.
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Samira Saadoud
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