Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Frappes intenses de l’aviation française au nord du mali :Alerte aux frontières sud

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Frappes intenses de l’aviation française au nord du mali :Alerte aux frontières sud

    Frappes intenses de l’aviation française au nord du mali

    Alerte aux frontières sud

    Par : Azzeddine Bensouiah


    Tout porte à croire que le scénario afghan risquerait bien de se reproduire au Sahel, avec des groupes terroristes embusqués dans les montagnes et procédant par des attaques-surprise, sans jamais livrer de combat classique.

    Ce qui était à craindre est en passe d’arriver : la guerre au Mali arrive à nos portes. Les soldats français se trouvent à un jet de pierre de la frontière algérienne, avec tous les risques que cela suppose : fuite des terroristes vers le territoire algérien, déplacement des populations fuyant la zone et instabilité chronique tout le long de la bande frontalière.
    L’armée française est parvenue, sans livrer de combat, à libérer les villes du Nord, jusque-là sous l’emprise des groupes terroristes. Ces derniers se sont volatilisés dans les montagnes avoisinantes, dit-on. Mais tout porte à croire que le scénario afghan risquerait bien de se reproduire au Sahel, avec des groupes terroristes embusqués dans les montagnes et procédant par des attaques-surprise, sans jamais livrer de combat classique. Et c’est justement ce risque qui inquiète le plus les voisins du Mali, à commencer par l’Algerie qui partage avec ce pays pas moins de 1 300 kilomètres de frontières.
    L’Algérie a, certes, renforcé considérablement ses mesures de sécurité au niveau des frontières sud, mais cela ne suffit pas, en raison de la configuration de la zone désertique et rocailleuse qui rend impossible le contrôle total de cette large bande, y compris en utilisant une surveillance satellitaire.
    Cela, les terroristes et leurs alliés les contrebandiers ne le savent que trop bien, d’où le risque permanent qui pèse sur l’Algérie.
    Le flux des réfugiés avait commencé bien avant l’intervention militaire française au Mali. Actuellement, des milliers attendent de l’autre côté des frontières. Mais les autorités algériennes ne veulent plus prendre de risques. Les frontières terrestres sont fermées depuis le début de l’intervention militaire au Mali et l’Armée algérienne a lancé de sévères mises en garde contre quiconque oserait franchir la frontière.
    L’attitude de l’Algérie est dictée par son souci de prévenir au maximum les répercussions inéluctables de la guerre du Mali. Aguerrie par tant d’années de lutte antiterroriste et ayant eu l’amère expérience de subir les contrecoups du conflit libyen, l’Algérie n’a pas tardé à connaître les retours de flammes de la guerre du Mali, à travers l’attaque terroriste de Tiguentourine.
    Cette attaque et la réponse qui lui a été réservée par l’Armée algérienne ont été diversement appréciées à l’étranger. L’Armée algérienne, par le biais de son organe central El Djeïch, est revenue sur cette attaque et sur son intervention, pour dire haut et fort que l’Algérie refuse de négocier avec les terroristes, de céder à leur chantage, tout en martelant qu’il s’agissait d’une affaire interne, donc non sujette à débat avec qui que ce soit.
    Même le patron du GIGN français, Thierry Orosco, le reconnaît dans l’hebdomadaire Le Point : dans une opération de prise d’otages massive, les choix des unités d’intervention ne sont pas aussi simples.
    Et il donne les exemples récents de prises d’otages plus ou moins similaires, celle du théâtre de Moscou en 2002, celle de l’école de Beslan en Ossétie du Nord en 2004 et celle de Bombay en 2008. Celle de Tiguentourine avait ceci d’aggravant : elle se déroulait sur un site gazier, une sorte de bombe atomique qui aurait pu tout balayer sur un rayon de plus de 40 kilomètres. Selon lui, les Algériens étaient confrontés à deux difficultés : l’importance stratégique du site pour l’économie algérienne et les revendications irrecevables des terroristes (arrêt de l’intervention française au Mali et libération de terroristes emprisonnés aux USA).
    Cette attaque ne serait probablement pas la dernière dans le registre des conséquences de la guerre au Mali. Toutefois, elle interpelle les pays voisins, d’abord, et la communauté internationale ensuite, sur l’impérieuse nécessité de se montrer fermes, vigilants et solidaires face à la menace mondiale que constitue le terrorisme.

    Liberté

    A B
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Ce qui était à craindre est en passe d’arriver : la guerre au Mali arrive à nos portes. Les soldats français se trouvent à un jet de pierre de la frontière algérienne, avec tous les risques que cela suppose : fuite des terroristes vers le territoire algérien, déplacement des populations fuyant la zone et instabilité chronique tout le long de la bande frontalière.
    Voilà ou nous a mené la politique de l'autruche avec cette supercherie de la non intervention en dehors du territoire (comme si l'Egypte était une wilaya Algérienne). Maintenant c'est la guerre qui va venir sur notre territoire. On va devenir le Pakistan du Sahel, et on se limitera à etre offusqué et a condamner quand les drones de l'OTAN frapperont dans notre grand Sud.



    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

    Commentaire

    Chargement...
    X