La prise en charge du problème de la toxicomanie nécessite la coopération et la solidarité de tous.
La propagation du phénomène de toxicomanie est devenue inquiétante pour exiger l’implication de toutes les instances, les bonnes volontés et la société civile afin de l’endiguer ou, du moins, réduire son ampleur et son impact au sein des populations les plus vulnérables.
Pour preuve de l'ampleur de ce trafic, les importantes saisies réalisées comme le prouvent les statistiques des services de sécurité et des douanes qui font état de 150 tonnes de drogue saisies en 2012.
Selon le professeur Mostéfa Khiati, président de la Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et de la recherche médicale), qui s’exprimait lors d’une conférence organisée par la section des sciences de la nature et de la vie de l’université Yahi-Farès de Médéa, lundi dernier, l’Algérie compterait quelque 300 000 consommateurs chroniques de drogue, chiffre auquel il faudrait ajouter un nombre important de consommateurs occasionnels dont des lycéens et d'autres populations-cibles appartenant aux catégories d’âge comprises entre 16 et 35 ans.
Pour le conférencier, le problème de la toxicomanie est l’un des plus graves auxquels fait face notre pays et qui nécessite la solidarité de tous.
Car, comme chacun sait, la drogue cause des ravages dans la société et engendre d’autres maux tels que la criminalité. Dans son commentaire, le professeur dira que l’efficacité de la médicalisation dans la prise en charge du toxicomane n’est pas la solution idoine.
Pour le spécialiste, cette démarche conduit à créer d’autres problèmes alors que la solution consiste à reconstruire la personne de l’addictif en l’intégrant dans le milieu social par le biais d’espaces appropriés.
Il citera aussi les anomalies concernant le cas des officines dont le nombre oscille autour de 1 200 qui fonctionnent sans pharmacien, chose qui explique aussi les importantes saisies de psychotropes, soit plus d’un million de comprimés en 2011.
L’autre remarque d’ordre sémantique faite au cours des débats est celle inhérente au terme toxicologie auquel il est préféré le mot “addictologie” emprunté à l’anglais, pour désigner un comportement maladif lié à la consommation de la drogue.
D’autres interventions données par Mme Souakri, ambassadrice auprès de l’Unicef, Fawzi Oussedik, spécialiste en droit constitutionnel et Bouzidi, spécialiste en religion, ont convergé dans le même sens pour sensibiliser l’assistance sur les conséquences désastreuses du phénomène de consommation de la drogue dans notre pays.
Par : M. EL BEY Liberté
La propagation du phénomène de toxicomanie est devenue inquiétante pour exiger l’implication de toutes les instances, les bonnes volontés et la société civile afin de l’endiguer ou, du moins, réduire son ampleur et son impact au sein des populations les plus vulnérables.
Pour preuve de l'ampleur de ce trafic, les importantes saisies réalisées comme le prouvent les statistiques des services de sécurité et des douanes qui font état de 150 tonnes de drogue saisies en 2012.
Selon le professeur Mostéfa Khiati, président de la Forem (Fondation nationale pour la promotion de la santé et de la recherche médicale), qui s’exprimait lors d’une conférence organisée par la section des sciences de la nature et de la vie de l’université Yahi-Farès de Médéa, lundi dernier, l’Algérie compterait quelque 300 000 consommateurs chroniques de drogue, chiffre auquel il faudrait ajouter un nombre important de consommateurs occasionnels dont des lycéens et d'autres populations-cibles appartenant aux catégories d’âge comprises entre 16 et 35 ans.
Pour le conférencier, le problème de la toxicomanie est l’un des plus graves auxquels fait face notre pays et qui nécessite la solidarité de tous.
Car, comme chacun sait, la drogue cause des ravages dans la société et engendre d’autres maux tels que la criminalité. Dans son commentaire, le professeur dira que l’efficacité de la médicalisation dans la prise en charge du toxicomane n’est pas la solution idoine.
Pour le spécialiste, cette démarche conduit à créer d’autres problèmes alors que la solution consiste à reconstruire la personne de l’addictif en l’intégrant dans le milieu social par le biais d’espaces appropriés.
Il citera aussi les anomalies concernant le cas des officines dont le nombre oscille autour de 1 200 qui fonctionnent sans pharmacien, chose qui explique aussi les importantes saisies de psychotropes, soit plus d’un million de comprimés en 2011.
L’autre remarque d’ordre sémantique faite au cours des débats est celle inhérente au terme toxicologie auquel il est préféré le mot “addictologie” emprunté à l’anglais, pour désigner un comportement maladif lié à la consommation de la drogue.
D’autres interventions données par Mme Souakri, ambassadrice auprès de l’Unicef, Fawzi Oussedik, spécialiste en droit constitutionnel et Bouzidi, spécialiste en religion, ont convergé dans le même sens pour sensibiliser l’assistance sur les conséquences désastreuses du phénomène de consommation de la drogue dans notre pays.
Par : M. EL BEY Liberté
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