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La France veut faire payer pour ses infirmières

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    La France veut faire payer pour ses infirmières

    Une solution se dessine afin de mettre un terme à la pénurie de personnel soignant. Mais des désaccords subsistent entre Suisses et Français.

    Faire financer par Genève une partie du futur Institut transfrontalier de formation en soins infirmiers d’Ambilly: c’est le souhait de la Région Rhône-Alpes. Le bâtiment est devisé à 12 millions d’euros et doit participer aux mesures décidées conjointement par le Canton et la France, au sein d’un groupe de travail, pour endiguer la pénurie récurrente en personnel soignant dans tout le bassin lémanique.

    Le maire d’Annemasse, Christian Dupessey, qui gère le dossier, compte sur les deniers genevois, car 60% des élèves formés en France finissent par exercer en Suisse. Genève ne forme que la moitié du personnel dont il a besoin, et un peu plus d’un tiers des effectifs embauchés en Valais sont formés à l’étranger. «C’est une affaire qui avance par à-coups, mais nous sommes dans une bonne dynamique», selon l’élu.

    Le message semble pourtant ne pas avoir été entendu par les autorités genevoises. Si elles reconnaissent la nécessité d’une collaboration transfrontalière, financer une école française apparaît peu pertinent. «La solution retenue est de former davantage à Genève pour que nos institutions n’aient pas besoin d’aller chercher leur personnel en France, note François Abbé-Decarroux, coprésident du groupe de travail. Si on finit par suivre cette logique, on pourrait envoyer à Paris une facture de la Haute Ecole de musique, dont près de la moitié des étudiants sont des ressortissants français.»
    20 minutes
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