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Djedjiga décède après une césarienne à Sbihi

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  • Djedjiga décède après une césarienne à Sbihi

    Une autre victime après accouchement à la clinique Sbihi a été enregistrée avant-hier, a-t-on appris de la part de la famille.

    Le bilan devient plus qu’alarmant : Six décès en, à peine, plus d’un mois, avec ce dernier décès survenu donc avant-hier, soit à l’avant-veille de la venue du ministre du secteur, attendu pour aujourd’hui à Tizi-Ouzou, annonce-t-on. La victime est, encore une fois, une jeune maman de 38 qui venait d’accoucher par césarienne. M. Djedjiga était originaire de Tala Amara. Admise le 18 janvier dernier pour mettre au monde une petite fille, elle était sans doute loin d’imaginer qu’elle ne repartirait pas sur ses pieds de cet établissement sanitaire, « même si elle a montré des signes d’angoisse quand elle a su qu’elle allait subir une césarienne », raconte un proche. Ce sera chose faite dès le lendemain.

    Djedjiga mettra alors au monde une adorable petite fille. C’est sa deuxième. « Mais par la suite, elle aurait eu quelques complications. Des examens auraient été faits et on aurait décidé de lui administrer du Loxen injectable. On l’a fait malgré son refus », a témoigné sa maman. Il faut savoir que Djedjiga est chirurgien dentiste, elle était donc suffisamment initiée pour lire les chiffres d’un bilan. C’est ainsi qu’elle aurait tenté d’expliquer qu’elle ne voyait pas l’utilité d’une injection de Loxen, toujours selon les confidences de sa maman à un proche. Pendant toute la nuit qui a suivi, la malheureuse a dû souffrir toute seule, en l’absence d’assistance adéquate. Des proches racontent que ce serait d’ailleurs une parente qui l’aurait retrouvée le lendemain dans un état de choc. Par la suite, voyant que son cas s’était compliqué, décision a été prise de la transférer au CHU Nedir Mohamed, le lendemain 21 janvier. « Au moment de son transfert, elle était dans un état catastrophique, avec une insuffisance rénale aigue », témoigne-t-on encore. Sur place, elle a été soumise à des soins intensifs pour tenter de la réanimer. Deux semaines durant, les médecins ont tout tenté. « A un certain moment, nous avons eu de l’espoir avant que la nouvelle du décès ne vienne nous anéantir,» dira ce proche parent.

    Djedjiga a, en effet, rendu l’âme avant-hier, mardi, aux alentours de 20 heures. Soit deux semaines après son évacuation au CHU Nedir Mohamed, et dix-huit jours après son admission à la clinique Sbihi. Elle a rejoint ainsi Lila qui, elle, avait rendu l’âme dans un hôpital algérois où elle a été évacuée après un séjour à Sbihi, et les quatre autres victimes qui sont décédées au sein même de la dite clinique, respectivement les 26, 27 et 30 décembre et 24 janvier. Une sixième victime en, à peine, plus d’un mois. S’exprimant précédemment sur le sujet des premières victimes, le DSP a parlé de « responsabilité partagée ». Ne cherchez pas plus, c’est tout ce qu’il a affirmé. Peut-être que cette nouvelle tragédie amènera les responsables locaux du secteur à être un peu plus prolixes, ne serait-ce que pour manifester un intérêt pour les familles de ces victimes qui ont, tout de même, rendu l’âme dans un lieu censé les préserver.


    LA dépêche de Kabylie.
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