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La nouvelle grille tarifaire du transport provoque l'ire à Bouira

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  • La nouvelle grille tarifaire du transport provoque l'ire à Bouira

    La nouvelle grille tarifaire du transport en commun, entrée en vigueur il y a de cela un mois, ne cesse de provoquer l’ire des usagers.

    Ces derniers se disent « floués » par cette tarification jugée exorbitante. Le cas des taxis, individuel et collectif, qui ont vu leurs tarifs faire un bond de près de 25%, suffit à lui seul pour faire augmenter l’exaspération des citoyens vis-à-vis de ces hausse qualifiée, pourtant, d’«objective et progressive» par le ministère des Transports. En effet, selon la nouvelle grille, les tarifs applicables au transport par taxi individuel sont plafonnés à 15 DA/km, la prise en charge en course s’élève à 20 DA/km, pour les taxis urbains. Concernant les taxis intercommunaux et inter-wilayas, la place est à 3DA/km. Mais sur le terrain, ces tarifs sont-ils appliqués ou connaissent-ils quelques « réajustements », selon la convenance des transporteurs ? Les syndicats des taxieurs veillent-ils à faire respecter les prix et éviter tout dépassement ?

    Les taxieurs de la wilaya de Bouira, en bons « professionnels », comme ils se définissent, assurent que ces tarifs sont « justes». C’est du moins ce que nous a affirmé bon nombre d’entre eux. « Pendant de longues années, notre corporation était la dernière roue du carrosse. Tout a augmenté, sauf nos tarifs », dira Abdallah, un taxieur collectif assurant la liaison Bouira-Alger. Cette liaison se faisait, il n’y pas si longtemps, au prix de 250DA la place. Désormais, il faut rajouter faut rajouter 100DA. « Ce n’est pas si cher », lancent certains taxieurs. Afin d’argumenter leurs propos, ils sortent la carte des charges inhérents à leur activité : « On doit assurer l’entretien du véhicule, rentabiliser notre licence et faire face à d’autres dépenses ». Cependant, et en y regardant de plus prés, la majeure partie des taxieurs de la wilaya de Bouira roulent encore avec des véhicules vieux de 20ans et plus. Pis encore, le confort des usagers laisse le plus souvent à désirer… Pour les taxis collectifs, les usagers s’agglutinent, le plus souvent, dans espaces exigües, sur des banquettes sales, bagages sur les genoux, faute de places, le tout dans des véhicules ne disposant pas des commodités les plus élémentaires, à l’exemple de l’air conditionné.

    Face à ce constat, ces professionnels répondent : « On n’a pas les moyens d’assurer des pareils services ». Terrible contradiction, que celle d’argumenter ces hausses de tarifs par un meilleur entretien et une meilleure qualité de service, et en parallèle, ne pas l’assurer. Concernant les taxieurs urbains, on a enregistré certains dépassements d’honoraires, notamment sur des trajets de courtes distances

    . A titre d’exemple, et si l’on applique la réglementation à la lettre, le trajet Bouira-Ain Turk (8kms), devrait être facturé 160 DA. Mas certains taxieurs, appliquent les tarifs en « arrondissant » la course à 200 DA ! Mieux encore, la course Bouira- Haïzer, sur une distance de 18 km, devrait revenir à 360 DA, alors qu’en réalité, certains taxieurs trouvent toujours le moyen de grappiller quelques dinars de plus aux clients, pour atteindre allégrement les 400 DA, voire 450 pour un temps d’attente qui ne dépasse pas les 10mn.

    Face à l’anarchie, vive les clandestins !

    Ces arnaques, n’ayons pas peur des mots, sont « couvertes » par le syndicat des taxieurs, du moins ce qu’on pourrait qualifier de semblant de syndicat, car en réalité, les taxieurs eux-mêmes, estiment qu’il n’y a pas de syndicat à Bouira. «Nous n’avons pas de représentants. Chacun se représente lui-même ». Comment se fait-il alors que les autorités concernées, à savoir la direction des transports de la wilaya (DTW), ne puissent pas faire « ménage » dans cette corporation qui se dit professionnelle, sans pour autant avoir les rudiments du professionnalisme ? Il y a quelques temps déjà, ces mêmes autorités nous ont fait part de leur « impuissance » face à cette anarchie. « On n’a pas d’interlocuteur viable », a déclaré M. Messaoudi, chef de service à la DTW. Voulant en savoir plus sur ce syndicat « fantôme », on s’est vite retrouvé avec trois à quatre syndicalistes, chacun voulant s’accaparer de la parole… Devant une telle cacophonie et une anarchie avérée, les citoyens se rabattent sur les taxis clandestins. Ces derniers sont « tolérés » par les autorités, aussi bien la police que la direction des transports. Pour preuve, leurs « stations » sont connues de tous. Aussi bien au niveau de la cité des 130 logements, face au siège de la CASNOS à proximité du marché couvert de l’ex gare routière, que celle se trouvant à coté des taxieur légaux, sise au quartier d’Oued Dhous, ces transporteurs clandestins proposent leurs services au vu et au su de tous. Ces derniers, il faut bien le reconnaitre, proposent une qualité de service bien meilleure, souvent « à la carte», avec des tarifs quelques peu supérieurs, surtout pour des trajets intramuros. D’ailleurs, bon nombre d’usagers interrogés sur le sujet affichent clairement leur préférence : « Les clandestins offrent une certaine flexibilité et une meilleur prise en charge que les taxis conventionnels ». Ce constat, fait bouillir de colère les taxieurs qui n’hésitent pas à dénoncer une « concurrence déloyale ». « Ils (les clandestins, ndlr), empiètent sur nos plates-bandes », disent-ils. Quoi qu’il en soit, et au vu de ce qui a été relaté, il est clair que la profession de taxieur manque encore de professionnalisme et de réglementation, du moins à l’échelle locale.



    Ramdane. B.- La Dépêche de Kabylie

  • #2
    installent des sièges de voiture dans le coffre

    Comment justifier une augmentation tarifaire avec de tel véhicules et dans de telles conditions de transport
    Quand vous prenez place dans un véhicule qui ne démarre jamais s’il n’est pas complet
    En plaine chaleur étouffante, la poussière, saleté, le manque d’espace, siège vétuste. En plus si vous tombez sur les places du font de la voiture chose qui n’est pas légale, ils installent des sièges de voiture dans le coffre !!
    Ajouter à cela le non respect du code de la route et de la sécurité des voyageurs
    En toute vitesse pour être le premier à charger du monde et faire le maximum de courses la journée
    Tout ça sous les yeux des autorités qui ne foutent rien pour changer les choses
    Et on dit qu’il existe un ministère des transports qui arbitre sur les tarifs
    Connerie sur connerie
    Si c’est vrai, ils ont qu’à sortir de leurs bureaux climatisés et aller voir ces hors-la-loi qui font souffrir le peuple, les travailleurs, les étudiants et les familles. Ils ont qu’à être sur le terrain et imposé un vrai service de transport d’humains.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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