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MAROC :Finances publiques Le gouvernement promet de vaincre le déficit budgétaire

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  • MAROC :Finances publiques Le gouvernement promet de vaincre le déficit budgétaire

    Avec un taux qui atteint 7,1 % en 2012, le déficit budgétaire commence à donner des sueurs froides au ministre de l’Économie et des finances. Nizar Baraka juge en effet la situation alarmante, mais dit que le gouvernement entend redresser la barre en ramenant ce taux à 4,8 % en 2013. Pour ce faire, il table sur la mise en œuvre de bon nombre de mesures, comme l’a souligné le ministre de l’Économie et des finances lors d’un point de presse, tenu vendredi à Rabat pour présenter les développements économiques et financiers nationaux. Les nouvelles mesures prévues dans le cadre du budget 2013 portent notamment sur le renforcement du taux de croissance ainsi que sur la poursuite des efforts déployés pour rationaliser les dépenses de l’État. Il s’agit aussi de l’amélioration des ressources fiscales. À ce niveau, des indicateurs encourageants sont déjà là. Il s’agit des recettes de la vignette (impôt annuel sur les véhicules en circulation) qui ont connu une hausse de 27 % rien qu’en janvier, atteignant 1,2 MMDH. Et ce, en raison des nouvelles mesures de la loi de Finances.
    À cela s’ajoute la mise en œuvre d’un plan d’action pour promouvoir les exportations et limiter les importations.
    Outre le déficit, d’autres indicateurs sont alarmants. Le responsable gouvernemental reste, néanmoins, optimiste : «La situation est grave mais pas désespérée.» Le gouvernement se dit déterminé à renforcer la compétitivité de l’économie, à soutenir la croissance et à préserver les équilibres macroéconomiques. En ce qui concerne les subventions versées dans le cadre de la compensation, l’argentier du Royaume tient à rassurer les consommateurs : «La vérité des prix ne sera pas appliquée par l’actuel gouvernement dans le cadre de la réforme de la caisse de compensation». Jusque-là, le gouvernement n’a pris aucune mesure ayant trait à l’augmentation des prix des produits subventionnés
    le matin

  • #2
    le gouvernement entend redresser la barre en ramenant ce taux à 4,8 % en 2013.
    Le même gouvernement avait promis un déficit budgétaire pour 2012 à ~5%, il se retrouve avec plus de 7% sur les bras.

    L'argentier annonce des mesures vagues ou sur lesquelles il n'a aucune emprise.

    Vagues :
    À cela s’ajoute la mise en œuvre d’un plan d’action pour promouvoir les exportations et limiter les importations.
    Comment il compte faire ? Elargir la liste négative pour les ALE ?

    Aucune emprise :
    renforcement du taux de croissance
    On ne sait pas encore détourner les nuages de leur trajectoire naturelle !



    Il y a la piste de la levée de l'exonération du revenu agricole qui rapporterait 2 points de PIB, mais là les "Refuzniks" forment un lobby puissant ! Trop puissant.
    Dernière modification par jawzia, 09 février 2013, 10h51.

    Commentaire


    • #3
      «La vérité des prix ne sera pas appliquée par l’actuel gouvernement dans le cadre de la réforme de la caisse de compensation».
      Lorsque un gouvernement reconnait que :«La situation est grave mais pas désespérée.» il faudra qu'il taille dans le vif sinon c'est comme le dit Nadia Salah :

      "Le Maroc va dans le mur, grillant un à un tous les feux rouges. Mais le gouvernement continue de tenir le volant bien droit."


      Double, triple warning sur les finances publiques!

      Dans le jargon boursier, un «warning» est une alerte sur la dégradation de la situation d’une entreprise. C’est la même chose pour les finances publiques du Maroc, à la différence que nous n’en sommes pas au premier avertissement.

      Le système est très simple: chaque DH de subvention budgétaire est aussi un DH de déficit commercial. Et nous jouons là sur la base d’un milliard de DH par semaine! A côté de cette masse écrasante, les choix économiques mis en débats (les accords de libre-échange, les voitures de l’Etat….), c’est de la roupie de sansonnet! Toutes les voitures de l’Etat ne valent même pas deux semaines de Caisse de compensation. Quant aux ALE, en quoi sont-ils responsables de la perte de compétitivité qu’engendre la distribution de pouvoir d’achat fictif?

      Les warning se succèdent: celui du FMI en décembre, (qui a été officiellement présenté comme un compliment!), celui de JP Morgan, le recul du Maroc dans les classements internationaux, les chiffres de la Banque centrale comme ceux du HCP… Et au Forum de Paris - Casablanca Round, ce compliment inquiet de DSK: il y a un vrai modèle marocain qui a réussi politiquement, qui doit maintenant montrer qu’il est capable de réussir économiquement.

      Le Maroc va dans le mur, grillant un à un tous les feux rouges. Mais le gouvernement continue de tenir le volant bien droit.

      Nadia Salah
      08/02/2013

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