De hauts responsables américains font pression pour inscrire sur une liste secrète des personnes à « tuer » le nom de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, le cerveau qui a revendiqué l’attaque terroriste perpétrée le mois dernier contre l’installation d’In Amenas et qui a coûté la vie à 37 otages étrangers, dont trois Américains, rapporte le Wall Street Journal dans son édition de ce samedi.
Certains responsables américains sont favorables à une participation plus directe à la traque de Belmokhtar, que ce soit avec des drones, des avions de combat ou en utilisant les forces spéciales, précise le journal. Un tel effort pourrait s'appuyer sur des opérations spéciales de l'armée, avec l'aide de la CIA, selon ces mêmes responsables, qui estiment que Belmokhtar sera probablement ajouté à une liste de cibles militaires, supervisées par le Commandement conjoint des opérations spéciales.
Ajouter Mokhtar Belmokhtar à la liste des terroristes à abattre, dressée par les États-Unis, représenterait une importante expansion américaine dans cette région d’Afrique, précise le journal. Les États-Unis s’étaient auparavant concentrés sur le renseignement avec leurs alliés dans la région. Cette stratégie les a aidés à maintenir une approche indépendante des opérations de lutte contre le terrorisme en Afrique du Nord et au Sahel. Le programme d'éliminations ciblées par les drones de la CIA est actuellement limité au Pakistan et au Yémen. Cette méthode, utilisée sous l’ère Obama, suscite de nombreuses critiques aussi bien aux États-Unis qu’à l’étranger.
Selon les responsables américains cités par le Wall Street Journal, Belmokhtar, dont le groupe s'est armé en partie en Libye, est un exemple parfait des dangers non vérifiés des aspirations terroristes et des capacités des groupes armés dans le sillage du printemps arabe, ajoute le journal. Des responsables du renseignement américain estiment que Belmokhtar s’est enhardi à la suite de l'assaut en Algérie. « Dans la foulée, il pourrait vouloir mener d’autres attaques contre des intérêts occidentaux », selon la déclaration d’un haut responsable du renseignement américain.
TSA
Rafik Tadjer
Certains responsables américains sont favorables à une participation plus directe à la traque de Belmokhtar, que ce soit avec des drones, des avions de combat ou en utilisant les forces spéciales, précise le journal. Un tel effort pourrait s'appuyer sur des opérations spéciales de l'armée, avec l'aide de la CIA, selon ces mêmes responsables, qui estiment que Belmokhtar sera probablement ajouté à une liste de cibles militaires, supervisées par le Commandement conjoint des opérations spéciales.
Ajouter Mokhtar Belmokhtar à la liste des terroristes à abattre, dressée par les États-Unis, représenterait une importante expansion américaine dans cette région d’Afrique, précise le journal. Les États-Unis s’étaient auparavant concentrés sur le renseignement avec leurs alliés dans la région. Cette stratégie les a aidés à maintenir une approche indépendante des opérations de lutte contre le terrorisme en Afrique du Nord et au Sahel. Le programme d'éliminations ciblées par les drones de la CIA est actuellement limité au Pakistan et au Yémen. Cette méthode, utilisée sous l’ère Obama, suscite de nombreuses critiques aussi bien aux États-Unis qu’à l’étranger.
Selon les responsables américains cités par le Wall Street Journal, Belmokhtar, dont le groupe s'est armé en partie en Libye, est un exemple parfait des dangers non vérifiés des aspirations terroristes et des capacités des groupes armés dans le sillage du printemps arabe, ajoute le journal. Des responsables du renseignement américain estiment que Belmokhtar s’est enhardi à la suite de l'assaut en Algérie. « Dans la foulée, il pourrait vouloir mener d’autres attaques contre des intérêts occidentaux », selon la déclaration d’un haut responsable du renseignement américain.
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