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Technologies de l'information : Les DSI marocains face à la transformation IT

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  • Technologies de l'information : Les DSI marocains face à la transformation IT

    Le marché IT au Maroc occupe la 7ème place dans la région META (Afrique, Moyen Orient et Turquie), derrière l’Afrique du Sud qui vient en tête, suivie de la Turquie, l’Arabie Saoudite, Les Émirats Arabes Unies, l’Égypte et le Nigéria. Cette place est due principalement aux différents programmes lancés par le gouvernement pour vulgariser l’usage des nouvelles technologies et faciliter leurs accès.
    La répartition des investissements IT au Maroc par catégorie en comparaison avec le reste des pays de l’Afrique, le Moyen-Orient, et au niveau mondial fait ressortir qu’a l’opposé des marchés développés, et qui sont caractérisés par un investissement IT orienté services et logiciels, plus de 77 % du total des dépenses IT au Maroc sont consacrés à l’infrastructure contre 71 % pour les pays de MEA (de l’Afrique et Moyen-Orient) et 48% pour le marché mondial.
    Cette répartition de 77% pour l’infrastructure, 6% pour les logiciels et 17% pour les services IT connaîtra un changement les années à venir avec le déclin des dépenses IT pour l’infrastructure au profit des services. D’autre part, la croissance du marché IT stimule également la croissance du PIB national, avec une contribution croissante.
    De ce fait, l'avantage concurrentiel des entreprises marocaines réside désormais dans l'innovation, l'anticipation et le partage. Pour accélérer les réponses aux attentes de leurs clients, les entreprises mettent en œuvre de nouvelles façons de travailler et placent l'utilisateur au cœur de l'innovation et du business.

    IDC présente le baromètre annuel des DSI marocains
    Les DSI marocains ont vu leurs responsabilités s’élargir et leurs défis devenir plus persistants face à la transformation IT.
    Les principaux facteurs qui conduisent cette transformation sont : la mobilité, la big Data, les services Cloud computing et les Réseaux sociaux. Afin d’illustrer ce changement, deux secteurs ont été analysés pour mieux comprendre l’impact de ces facteurs sur l’investissement IT au Maroc : le secteur bancaire et l’administration publique.
    En ce qui concerne le Cloud computing, le sondage réalisé par l’IDC a révélé que moins de 10% des décideurs IT estiment qu'ils ont une bonne compréhension du Cloud Computing.
    Le problème de sécurité constitue le plus grand obstacle. Comme les administrations publiques sont les principaux gardiens de l'information des citoyens, l'utilisation du Cloud pourrait les exposer à des risques importants, avec des conséquences potentiellement graves de responsabilité. Il s'agit d'un facteur de risque qui entrave considérablement l'adoption au Maroc.
    Alors que la sécurité est la préoccupation numéro 1 des organisations à l'égard de l'adoption du Cloud, l'enquête d'IDC a révélé que «le manque de compréhension général de la technologie, une perception inapte et l'incertitude concernant les fournisseurs de Cloud sont d’autres freins au Maroc».
    Par ailleurs, la proposition de valeur des services bancaires mobiles a évolué et est devenue plus sophistiquée. La fourniture de services transactionnels sur une plateforme mobile banking s’est étendue de manière à offrir plus de services. Le mobile banking ne peut plus être considéré comme une voie alternative. Etant donné que les utilisateurs finaux deviennent plus avertis technologiquement, leur besoin pour les services instantanés s’accentue.
    Le secteur bancaire est parmi les secteurs matures au Maroc en termes d’investissement IT, avec 48% dédiés aux services et logiciels. Ce pourcentage augmenterait considérablement durant les trois prochaines années.
    Cela mettra moins l'accent sur l'infrastructure physique des agences et conduira à une réduction des coûts d'exploitation. En effet, une diminution du flux dans l’agence bancaire se traduira par une réduction des frais de personnel. Pour servir leurs clients, de nombreuses institutions financières ont des centres d'appels à part entière.
    Encore une fois, la tendance croissante et le développement des alternatives des canaux numériques permettront de réduire la dépendance par rapport à ces centres, ce qui entraînera des réductions de coûts supplémentaires.
    Les dépenses en TIC par les entités du gouvernement marocain devraient se chiffrer à près de 150millions de dollars en 2012, pour atteindre près de 200 MUSD en 2015.
    Selon IDC, «les investissements du secteur public vont atteindre une croissance annuelle de 10% en 2013 entraînant une croissance dynamique du marché IT marocain».
    Quant aux volumes des données collectées par les banques, ils deviennent extrêmement importants pour comprendre les besoins réels des clients. Les données aident les institutions financières à assurer le service à leurs clients de manière plus efficace. Les institutions financières devront utiliser une partie de leur budget informatique pour améliorer leurs capacités de BI qui continuera d'être un sujet d’attention primordial dans la zone MEA et au Maroc. A côté du prix, le service client est le facteur clé de différenciation dans les services financiers, en particulier dans les segments clients les plus sophistiqués.
    L’enregistrement des données clients répond également aux exigences réglementaires du secteur. L'étude d’IDC a révélé que les DSI du secteur bancaire ressentent le besoin de faire un meilleur travail de capture et de comprendre rapidement l'information. Ils estiment que les Business Analytics doivent faire partie de leur stratégie visant à accroître la compétitivité.
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