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MAROC:L’Office des changes intègre de nouvelles normes internationales

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  • MAROC:L’Office des changes intègre de nouvelles normes internationales

    L’Office des changes, dont l’une des missions est d’établir les statistiques des échanges extérieurs, améliore ses méthodes de travail et ses outils statistiques pour plus d’efficacité. Pour ce faire, il met à profit le programme de jumelage institutionnel actuellement en cours entre le Maroc et l’Union européenne et financé par l’Union. Ce volet du programme porte sur «l’appui à l’Office des changes dans le domaine de l’établissement des statistiques des échanges extérieurs».
    L’initiative implique trois institutions françaises partenaires, en l’occurrence l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la Banque de France et la Direction générale des douanes. Le déroulement préliminaire du programme, qui a débuté en février 2011, a pris fin le 31 janvier 2013 et a débouché sur des résultats plutôt concluants, d’après les différents partenaires. En effet, ont-ils relevé lors d’un séminaire de clôture tenu récemment, «ce jumelage a permis de contribuer au rapprochement des méthodologies et pratiques en vigueur au Maroc de celles préconisées par les standards internationaux en matière de production et de diffusion des statistiques des échanges extérieurs». L’analyse des méthodologies utilisées par l’Office des changes, rappelons-le, a permis de mettre en évidence le fait que le dispositif statistique de cet organisme était de bonne qualité et que celui-ci était en mesure d’intégrer, dans les délais impartis, les nouvelles normes internationales.

    Une optimisation globale des ressources
    Prenant appui sur cet acquis, les experts des institutions partenaires et ceux de l’Office des changes ont optimisé la durée du programme pour arriver à des résultats concrets. Il s’agit, en premier lieu, du renforcement de l’organisation et des capacités institutionnelles de l’Office. En effet, fait-on savoir, un manuel interne de procédures a été élaboré conjointement par ces experts. Celui-ci décrit aussi bien les procédures suivies actuellement par le département des statistiques depuis la collecte jusqu’à la diffusion des données que celles à mettre en place suite aux recommandations du jumelage. De même, cette coopération a permis de renforcer les capacités de préparation et de mise en œuvre des enquêtes statistiques. Ainsi, des supports méthodologiques ont été élaborés pour réaliser des enquêtes destinées à collecter, selon les recommandations internationales, des données nécessaires à l’établissement des statistiques des échanges extérieurs.
    Un autre résultat concret est celui du développement d’outils pour la consolidation du système informatique et l’analyse des statistiques des échanges extérieurs. À cet effet, des mécanismes ont été mis en place pour produire régulièrement des statistiques sur le commerce international de marchandises en termes d’asymétries bilatérales Maroc-UE, de données corrigées des variations saisonnières et de ventilation régionale.
    Cet axe de travail a donné lieu également à deux études, l’une fonctionnelle et l’autre technique, portant sur la mise en place d’un serveur de métadonnées.
    Pour couronner cette dynamique, les experts mobilisés autour de ce programme ont aussi planché sur les ressources humaines de l’Office des changes, dont ils ont optimisé les capacités. En effet, les cadres de cette institution ont pu profiter de cinq expériences auprès d’institutions en charge de l’établissement des statistiques des échanges extérieurs dans les pays de l’Union européenne, en l’occurrence la France, la Belgique, le Royaume-Uni, la Pologne et la Suède.


    Un outil d’aide à la conduite de la politique économique

    L’une des missions principales de l’Office des changes est d’établir les statistiques des échanges extérieurs et de la balance des paiements. Plusieurs publications statistiques sont éditées dans ce cadre dont, entre autres, les indicateurs mensuels des échanges extérieurs, la balance des paiements trimestrielle et annuelle, l’annuaire du commerce extérieur, la balance des règlements, la position financière extérieure globale du Maroc. «Ces statistiques permettent aux autorités monétaires et économiques nationales de disposer des informations nécessaires en vue de piloter la conduite de la politique économique», souligne-t-on auprès de l’Office.
    LE MATIN
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