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En Algérie, les malades et leurs familles affrontent seuls la souffrance

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  • En Algérie, les malades et leurs familles affrontent seuls la souffrance

    En Algérie, les malades et leurs proches se retrouvent souvent seuls à affronter l’épreuve de la souffrance physique et morale, abandonnés aussi bien par les autorités sanitaires que par la famille et les amis. Ne peuvent savoir ce qu’est la solitude dans ces moments de douleur que ceux qui en sont concernés et que rien ne vient soulager.

    En Algérie, la prise en charge sanitaire des malades reste bien en deçà des normes en vigueur dans des pays où, déjà, le confort des individus demeure primordial, alors que l’accès aux soins et l’appui apporté aux patients dans les infrastructures sanitaires est un droit indéniable.

    Cet aspect est encore à la traîne dans notre pays où les responsables se succèdent dans la gabegie et l’indifférence totale, où la vie humaine n’a pas de valeur, au sens propre du mot.

    L’anarchie qui règne dans le secteur ne fait que prendre de l’ampleur, sans inquiéter aucunement les pouvoirs publics qui, à travers les déclarations de ceux qui président à ce secteur, ne se gênent pas pour multiplier les discours creux et même avancer des arguments fallacieux pour justifier les échecs ainsi que leur inertie.

    Etre malade est devenu synonyme de malédiction, on peut perdre la vie pour des pathologies qui sont aujourd’hui considérées comme des petits bobos, des parturientes décèdent pour cause de négligences et d’erreurs médicales impardonnables. Il est permis de croire que le niveau et la qualité de la médecine sont, chez nous, à l’image du niveau de l’enseignement des trois paliers et de l’université, tout comme la qualité de la prise en charge paramédicale qui laisse de plus en plus à désirer.

    Rien ne montre que la situation actuelle pourrait changer, ceux qui ont notre santé entre leurs mains continuant à se donner des satisfecits et à justifier l’injustifiable. Il est en même temps désolant que la solidarité envers les malades, qui était l’une des caractéristiques de nos aînés, ne soit plus en cours dans une vie qui tend à être désormais basée sur l’individualisme. L’ère du soutien moral envers les malades et leurs proches semble être révolue.

    La Journée mondiale des malades devrait être vécue chaque jour par chacun de nous à travers des gestes même anodins qui pourraient être d’une grande aide à ceux qui se sentent seuls face à la maladie.


    Rachida Merkouche- La Tribune

  • #2
    En Algérie, les malades et leurs familles affrontent seuls la souffrance

    C’est je me suis toujours demandé pourquoi la famille est obligée d’accompagner le malade(Garde malade)
    Pourtant c’est le boulot du personnel Hospitalier Non..

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