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Le Maroc, principal bénéficiaire du soutien européen entre 2011 et 2013 avec 580 millions d’euros

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  • Le Maroc, principal bénéficiaire du soutien européen entre 2011 et 2013 avec 580 millions d’euros

    Bruxelles – Le Maroc demeure le principal bénéficiaire du soutien européen dans la région du sud de la Méditerranée avec 580,5 millions d’euros au titre de la période 2011-2013, a indiqué vendredi l’Union européenne.
    L’aide européenne au Maroc vise particulièrement à promouvoir le développement économique et social, la protection de l’environnement et l’appui institutionnel notamment aux secteurs de la justice et des droits de l’Homme, précise l’UE dans un document sur le bilan de ses actions entreprises depuis 2011 en réponse au Printemps arabe.
    L’UE rappelle qu’un financement supplémentaire de 80 millions d’euros a été accordé au Royaume lors de la 10ème session du Conseil d’association Maroc-UE tenue en avril 2012 pour l’accompagner dans ses réformes dans les domaines de l’éducation, la santé et le développement rural.
    En ce qui concerne la conclusion d’un partenariat Maroc-UE pour la mobilité, l’UE souligne que les négociations avancent à un rythme satisfaisant et qu’un accord sur une déclaration politique pourrait intervenir au cours du premier semestre 2013.
    Pour ce qui est de la libéralisation du commerce des services, l’UE relève que les discussions se sont poursuivies en 2012 et devront être examinées dans le cadre du futur accord de libre-échange complet et approfondi dont les négociations seront entamées début 2013.
    L’UE évoque aussi l’entrée en vigueur le 1er octobre 2012 de l’accord en matière de libéralisation réciproque du commerce des produits agricoles, et fait état de la poursuite des négociations en vue de la conclusion d’un nouveau protocole de partenariat dans le domaine de la pêche.
    Parmi les actions engagées en faveur des pays du sud de la Méditerranée, l’UE cite également l’élargissement du périmètre d’intervention de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) aux pays arabes du voisinage européen et la mobilisation d’un milliard d’euros au profit de quatre pays de la région, dont le Maroc.
    lnt

  • #2
    Intrigue

    Et dire que certains de nos amis marocains passent leur temps à se plaindre que l'Algérie voisine soit si dépendante ... de son propre sous-sol ! ...
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #3
      tous les pays de la rive sud ,recoivent une aide financiere de l'UE au prorata de leurs engagements dans l'accord d'association avec l'EU

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      • #4
        @Haddou

        Au prorata de leur "engagement" politique surtout, mais là n'est pas vraiment la question. Par ailleurs, si j'ai bien suivi l'actualité des dernières semaines, le Maroc reçoit aussi des "aides" substantielles des pays du GCC, eux mêmes dépendants des richesses de leur sous-sol.

        C'est un simple constat que je fais là. Chacun se finance comme il peut dans la vie, mais il serait à mon avis plus sage pour certains marocains de taire certains "arguments" dans certaines discussions. Il y gagneront en décence !
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          HARRACHI


          JE suis d'accord avec toi ,des deux cotés si on veut élever le niveau du débat
          sans rancune

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          • #6
            @Harrachi78

            Techniquement parlant, dans un monde où nous vivons chacun dépend de l'autre grâce à la mondialisation.

            Mais c'est le niveau de dépendance qui fait la différence.

            On sait tous que pour l'Algerie, il suffit d'une baisse de 10 dollars sur le prix du baril à la bourse du pétrole pour que les autorités commencent à avoir des sueurs froides.

            Le Maroc quant à lui est dépendant d'une multitude de secteurs à la fois: agriculture, tourisme, IDE...etc Du coup, son économie est plus résistante aux aléas externes, puisque quand un secteur est en crise aiguë, d'autres peuvent compenser.

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            • #7
              Le Maroc quant à lui est dépendant d'une multitude de secteurs à la fois: agriculture, tourisme, IDE...etc Du coup, son économie est plus résistante aux aléas externes, puisque quand un secteur est en crise aiguë, d'autres peuvent compenser.
              qu'est ce que tu raconte, le Maroc est en faillte, le taux de croissance est de 3%, les déficits commercial et budjétaire sont énormes, l'industrie marocaine se limite pricipalement à de la soutraitance à très petite valeur ajoutée (Admissions Temporaires), l'agriculture est archaique et tributaire des aléas de la météo, le tourisme n'arrive toujours pas à décoler (10 millions de touristes par an dont la moitié sont des MRE) ... etc sans aides internationales, le Maroc ne tiendra pas 3 mois ...

              l'économie algérienne est beaucoup plus diversifiée et solide que celle du Maroc, car basée essentiellement sur la demande nationale qui ne cesse de croitre, la croissance hors hydrocarbures est de 7% en moyenne depuis plusieurs années, cette croissance est tirée principallement par les secteurs agricole et du BTP. le budget quant à lui dépend fortement de la rente pétrolière (pour acheter la paix social).

              en gros le Maroc va droit au mur, l'Algérie ne va pas très vite malgré les moyens colossaux mis en oeuvre.

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              • #8
                @Djebbour95

                ... Techniquement parlant, dans un monde où nous vivons chacun dépend de l'autre grâce à la mondialisation ...

                Techniquement, on est bien d'accord là-dessus et je dirais que la chose est valable même sans mondialisation dans la mesure où tout le monde à besoin de vendre ou d'acheter quelque chose pour satisfaire tel ou tel besoin. Pas de souci sur le principe.

                ... Mais c'est le niveau de dépendance qui fait la différence ...

                Non, il n'y a pas que cela car il faut aussi compter le lieu où réside notre éventuelle dépendance : être très dépendant de ses propres ressources naturelles n'est pas pire que d'être dépendant des subsides d'autrui, et à plus forte raison lorsque ledit autrui dépend lui-même de ses ressources naturelles. Simple question de logique.

                ... On sait tous que pour l'Algerie, il suffit d'une baisse de 10 dollars sur le prix du baril à la bourse du pétrole pour que les autorités commencent à avoir des sueurs froides ...

                Tout comme ailleurs, il suffit de la moindre baisse dans le pouvoir d'achat en France pour voir affecter les revenus du tourisme par exemple, ou que cette même baisse de 10 USD sur le prix du brut fasse tarir une source d'aide extérieure importante. Je ne vois pas en quoi est-ce une meilleure posture que de dépendre directement de ses propres richesses naturelles ?

                ... Le Maroc quant à lui est dépendant d'une multitude de secteurs ... Du coup, son économie est plus résistante aux aléas externes, puisque quand un secteur est en crise aiguë, d'autres peuvent compenser ...

                Le problème, c'est que pour le moment la "compensation" en question vient surtout de subsides et d'aides extérieures, exigeant toujours des contre-parties politiques et influant donc directement et indirectement sur toutes les décisions qui se prennent localement. A mes yeux, y a pas pire situation de "dépendance" que celle-là !
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  Envoyé par cne
                  qu'est ce que tu raconte, le Maroc est en faillte, le taux de croissance est de 3%
                  Et en Algerie, le taux de croissance est inférieur à ça, on est donc en super-faillite ?

                  Tu vois que c'est à toi de réviser un peu ce que tu racontes .

                  Commentaire


                  • #10
                    Et en Algerie, le taux de croissance est inférieur à ça, on est donc en super-faillite ?
                    le taux de croissance de l'économie algérienne hors hydrocarbures est de 7%

                    Commentaire


                    • #11
                      @Harrachi

                      Ce qu'il y a à comprendre à mon avis, c'est que l'Algerie ne vend à l’extérieur "que" les hydrocarbures.

                      Même une légère baisse donc des cours à l'internationale, entrainera une baise conséquente des recettes globales, on achètera moins, ça produira de l'inflation.
                      Et il y aura des manifs partout dans le pays comme pour la crise de 2011 sur les prix de l'huile et du sucre. Et on commencera à gratter des réserves en attendant le relèvement des cours.

                      Pour le cas du Maroc, c'est pas un petit pays d'un million d'habitant qui vit "que" des IDE et autres flux étrangers (commerce + tourisme).
                      Il y a un marché interne assez important. C'est d'ailleurs le moteur de l’économie marocaine, la consommation locale.

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                      • #12
                        Envoyé par cne
                        le taux de croissance de l'économie algérienne hors hydrocarbures est de 7%
                        Pas si sur que cela, d'autant plus la part du pib hydrocarbure varie substantiellement selon les années (suivant les cours).

                        Cela dit c'est le Pib global qui compte après tout. Et à ce registre, on tourne moins bien que le Maroc.

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                        • #13
                          Il y a un marché interne assez important. C'est d'ailleurs le moteur de l’économie marocaine, la consommation locale.

                          ça relève le sérieux de ton intervention ....
                          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                          Commentaire


                          • #14
                            Pas si sur que cela, d'autant plus la part du pib hydrocarbure varie substantiellement selon les années (suivant les cours).
                            tu crois que la variation des cours n'est pas prise en compte dans le calcul de la croissance? :22:

                            Cela dit c'est le Pib global qui compte après tout. Et à ce registre, on tourne moins bien que le Maroc.
                            non ce qui compte ce sont les secteurs créateurs d'emplois, agricultures, BTP, tertiaire ... etc

                            ton niveau d'anayse est très terre à terre mec ...

                            Ce qu'il y a à comprendre à mon avis, c'est que l'Algerie ne vend à l’extérieur "que" les hydrocarbures.
                            et le Maroc que des tomates et des clémentines, le reste c'est des admissions temporaires ...

                            Il y a un marché interne assez important. C'est d'ailleurs le moteur de l’économie marocaine, la consommation locale.
                            le PIB marocain dépends à 70% (voir plus) des étrangers ( donneurs d'ordre et touristes): admissions temporaire (industrie), agriculture exportatrice, tourisme, transfert MRE. la croissance de la consommation interne est quasi nulle ...

                            le PIB algérien est généré à hauteur de 60% par la demande locale
                            Dernière modification par absent, 11 février 2013, 11h02.

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                            • #15
                              Envoyé par Djebour95
                              Ce qu'il y a à comprendre à mon avis, c'est que l'Algerie ne vend à l’extérieur "que" les hydrocarbures.

                              Même une légère baisse donc des cours à l'internationale, entrainera une baise conséquente des recettes globales, on achètera moins, ça produira de l'inflation.
                              Oui, on achèterait moins à l'extérieur et on produirait plus localement, ce qui n'est pas une mauvaise chose.
                              Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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