Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Scandale Eni-SaIpem-Sonatrach : Une partie des pots-de-vin recyclés en Italie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Scandale Eni-SaIpem-Sonatrach : Une partie des pots-de-vin recyclés en Italie

    L’enquête menée par les juges de Milan pour tirer au clair le système de corruption par lequel l’ENI et l’une de ses filiales, Saipem, auraient agi afin d’assurer de gros contrats en Algérie, révèle chaque jour des aspects inattendus. Une partie de l’argent, qui a servi à graisser la patte à des dirigeants de Sonatrach, à des responsables politiques ainsi qu’à des intermédiaires, aurait regagné l’Italie par des stratagèmes machiavéliques.


    Rome.
    De notre correspondante

    L’enquête menée par les juges de Milan pour tirer au clair le système de corruption par lequel l’ENI (Ente Nazionale Idrocarburi) et l’une de ses filiales, Saipem (l’une des plus grandes sociétés mondiales de forage) auraient agi afin de s’assurer de gros contrats en Algérie révèle chaque jour des aspects inattendus.

    En effet, les investigateurs se penchent maintenant sur la destination des pots-de-vin (dont le total est estimé à 198 millions de dollars) versés à la partie algérienne dans un premier temps avant d’être recyclés en Italie. Il semblerait que les dirigeants de Saipem auraient convaincu leurs vis-à-vis algériens d’investir au moins dix millions du pactole dans des sociétés leur appartenant. C’est le cas du neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui. Farid Noureddine Bedjaoui, 43 ans, de nationalités algérienne et française, l’un des amis intimes de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, qui aurait placé une partie des pots-de-vin, soit un million et demi d’euros, dans une société agricole, Ager Falernus, appartenant à l’un des dirigeants de Saipem, Pietro Varoni.

    Ce dernier a été suspendu de ses fonctions «à titre préventif» après que le scandale ait éclaté. En outre, Farid Bedjaoui serait titulaire d’un compte bancaire commun avec l’épouse (séparée) de Varoni, selon ce que le quotidien milanais Corriere Della Sera (un journal très informé sur les enquêtes des juges milanais) a dévoilé dans son édition d’hier. Les magistrats chargés de l’affaire en seraient encore à assembler les pièces d’un puzzle géant qui va de l’Italie vers l’Algérie via la Suisse, les Emirats arabes unis, Dubaï… «Une affaire de corruption aux dimensions économiques énormes.» C’est ainsi que les juges auraient défini ce mécanisme de corruption entre les deux rives de la Méditerranée qui faisait loi entre 2006 et 2010.

    Un autre nom, Samir Ourayed, est indiqué par les enquêteurs comme étant l’intermédiaire grâce auquel les pots-de-vin versés par Saipem transitaient vers les comptes des responsables algériens. Ce dernier se servait d’une société écran, Pearls Partners Limited, basée à Hong Kong, pour recevoir l’argent des Italiens. La taupe italienne aurait révélé également le contenu de la rencontre à laquelle le patron de l’ENI, Paolo Scaroni, a participé aux côtés du ministre de l’Energie de l’époque, Chakib Khelil, dans un hôtel parisien, le George V. Farid Bedjaoui et l’ancien responsable de la région Afrique du Nord au sein du groupe, Antonio Vella, tout deux mis en examen par le parquet milanais, auraient également assisté à cette réunion. Ce scandale fait trembler le colosse pétrolier italien depuis que les magistrats ont saisi des documents très importants lors de perquisitions dans les bureaux et le domicile du dirigeant de l’ENI, mis en examen pour corruption internationale.

    Scaroni a, en outre, dû consigner le contenu de ses échanges via mail aux enquêteurs, révèle le Corriere Della Sera. Ces messages et ceux d’une trentaine d’autres dirigeants contiennent des informations très délicates, certaines classées secrètes. D’où la requête faite par les avocats de l’ENI de détruire toutes celles qui ne concernent pas l’Algérie afin de préserver le caractère confidentiel de la stratégie commerciale du groupe. Enrico Mattei, fondateur de l’ENI, assassiné en 1962, doit se retourner dans sa tombe. Lui qui, avait inventé les caisses noires pour financer partis politiques et médias, le faisait pour le strict intérêt de son pays et non pas pour son propre compte. 

    Nacéra Benali : elwatan
    There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

  • #2
    Et coté algériens ? .... rien nada ...
    شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

    Commentaire


    • #3
      nos corrompus ont tous la double nationalité. soit française, americaine, italienne, suisse...y aura jamais de proces.
      There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

      Commentaire


      • #4
        Du coté algerien, on a qu'à regarder comment sont dilapidées les ressources de notre sous-sol et applaudir.

        L'astuce double nationalité de ces corrompus est justement pour ce préserver des procès.

        Commentaire


        • #5
          C'est ce que je me dis, l'avantge ici c'est que c'est une justice européen donc ceux qui ont une nationalité europèen sont dans la m. j'espère que ce juge italien ira jusqu'au bout parceque à ce niveau c'est sa vie qu'il risque.
          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

          Commentaire


          • #6
            @Histo
            Les double nationaux "italiens" pourraient à la rigueur être inquiétés, à moins qu'ils se réfugient derrière leur moitié "algérienne" moyennant une couverture locale.
            Les franco-algeriens quant à eux, seraient les plus difficiles à avoir.

            Commentaire


            • #7
              C'est ce que je me dis, l'avantge ici c'est que c'est une justice européen donc ceux qui ont une nationalité europèen sont dans la m. j'espère que ce juge italien ira jusqu'au bout parceque à ce niveau c'est sa vie qu'il risque.
              je ne pense pas qu'ils vont inquiéter les responsables algeriens, ils ont bcps d'interets ici.
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

              Commentaire


              • #8
                Comme toujours, vu que la justice algérienne n'a de justice que le nom, les affaires qui portent atteinte directement à la nation et au peuple son traitées par des tribunaux étrangers. Après on vient nous parler de main de l'étranger et de tentatives de déstabilisation.

                Je vous le dit ici tout de go, ni Chakib Khelil, ni Mohamed Bedjaoui ne répondront de leurs actes devant la justice parce qu'ils sont au dessus. Ils font partie de la caste supérieure, celle des "propriétaires" de l'algérie dont ils usent et disposent à leurs aises !
                Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                Commentaire


                • #9
                  Je vous le dit ici tout de go, ni Chakib Khelil, ni Mohamed Bedjaoui ne répondront de leurs actes devant la justice parce qu'ils sont au dessus. Ils font partie de la caste supérieure, celle des "propriétaires" de l'algérie dont ils usent et disposent à leurs aises !
                  Seule une Justice internationale pourrait venir à bout de cette bande de rapaces. Sinon, en Algerie ils sont TOUS impliqués dans quelque chose, et chacun tient l'autre par la barbichette. et puis qui jugera qui ? meme leur "justice" est truffée de faussaires. tfouhh
                  Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

                  Commentaire


                  • #10
                    Je vous le dit ici tout de go, ni Chakib Khelil, ni Mohamed Bedjaoui ne répondront de leurs actes devant la justice parce qu'ils sont au dessus. Ils font partie de la caste supérieure, celle des "propriétaires" de l'algérie dont ils usent et disposent à leurs aises !
                    a leurs insu, ils auront le mérite d'êtres ls précurseurs du "printemps" algeriens.
                    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

                    Commentaire


                    • #11
                      a leurs insu, ils auront le mérite d'êtres ls précurseurs du "printemps" algeriens.
                      Il n'y aura ni printemps, ni sidi zekri. On a appris à se faire mettre et se taire à la longue.
                      Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X