Le Premier ministre israélien a répété lundi soir que Tsahal n'avait "aucune limitation" à son action au Liban.
Les raids de lundi ont fait plus de 50 morts. Le gouvernement libanais se dit prêt à déployer 15.000 soldats au Liban-Sud immédiatement après le retrait des troupes israéliennes.
Beyrouth espère ainsi faciliter l'amendement par le Conseil de sécurité d'un projet de résolution visant à faire cesser les combats entre Israël et la milice du Hezbollah (Lire notre article). Selon une source politique qui a requis l'anonymat, l'amrée aurait même "appelé ses réservistes". De son côté, le ministre libanais de la Défense, Elias Murr, a affirmé que le Hezbollah était d'accord pour ce déploiement.
Ces troupes seraient épaulées par une force internationale de 2.000 hommes sous commandement de la Finul jusqu'à ce qu'un accord politique intervienne sur une force internationale permanente, dans ce secteur sous contrôle des combattants du Hezbollah et sous les raids quotidiens de Tsahal depuis le 12 juillet.
Finalement, quelques heures plus tard, Fouad Siniora a annoncé lundi après-midi qu'une personne, et non 40, étaient mortes dans ce bombardement israélien au Liban-Sud. Il a expliqué qu'une cinquantaine d'habitants avaient finalement été retrouvés vivants dans les décombres.
Et lundi soir, le porte-parole de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul), Milos Strugar, a annoncé que le raid avait finalement fait au moins cinq morts. Un bâtiment dans lequel 17 personnes avaient trouvé refuge a d'abord été touché, puis deux immeubles voisins, qui abritaient une trentaine de personnes, ont été atteints à leur tour.
Au moins 33 civils avaient auparavant été tués lundi dans des bombardements israéliens dans le sud et l'est du Liban. Parmi ces victimes, au moins huit civils ont été tués lundi dans l'effondrement d'un pâté de trois immeubles, cible de deux raids successifs de l'aviation israélienne à l'entrée nord de Tyr, ont annoncé des secouristes arrivés sur place. L'armée israélienne a en oture abattu lundi au-dessus des eaux territoriales israéliennes un drone du Hezbollah libanais, a indiqué un officier de l'armée de l'air.
Au moins 944 civils, dont 30 % d'enfants de moins de 12 ans, ont péri, ainsi que 29 militaires et gendarmes libanais depuis le début de l'offensive, le 12 juillet. Par ailleurs, la mort de 53 combattants du Hezbollah a été annoncée par le parti de Dieu et celle de sept militants par son allié chiite Amal. Le FPLP-CG d'Ahmad Jibril a fait état de la mort d'un combattant de cette formation palestinienne prosyrienne.
Le conflit a en outre coûté la vie à quatre observateurs de l'Onu et à un membre de la Force intérimaire des Nations unies (Finul). Le bilan de la Commission des secours porte sur "des cadavres identifiés et ne tient pas compte des personnes qui se trouvent toujours sous les décombres", précise cette commission.
- LCI
Les raids de lundi ont fait plus de 50 morts. Le gouvernement libanais se dit prêt à déployer 15.000 soldats au Liban-Sud immédiatement après le retrait des troupes israéliennes.
- "Aucune limitation" dans l'action de Tsahal
- L'armée libanaise prête à partir
Beyrouth espère ainsi faciliter l'amendement par le Conseil de sécurité d'un projet de résolution visant à faire cesser les combats entre Israël et la milice du Hezbollah (Lire notre article). Selon une source politique qui a requis l'anonymat, l'amrée aurait même "appelé ses réservistes". De son côté, le ministre libanais de la Défense, Elias Murr, a affirmé que le Hezbollah était d'accord pour ce déploiement.
Ces troupes seraient épaulées par une force internationale de 2.000 hommes sous commandement de la Finul jusqu'à ce qu'un accord politique intervienne sur une force internationale permanente, dans ce secteur sous contrôle des combattants du Hezbollah et sous les raids quotidiens de Tsahal depuis le 12 juillet.
- Le Premier ministre libanais revoit le bilan de Houra à la baisse
Finalement, quelques heures plus tard, Fouad Siniora a annoncé lundi après-midi qu'une personne, et non 40, étaient mortes dans ce bombardement israélien au Liban-Sud. Il a expliqué qu'une cinquantaine d'habitants avaient finalement été retrouvés vivants dans les décombres.
Et lundi soir, le porte-parole de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul), Milos Strugar, a annoncé que le raid avait finalement fait au moins cinq morts. Un bâtiment dans lequel 17 personnes avaient trouvé refuge a d'abord été touché, puis deux immeubles voisins, qui abritaient une trentaine de personnes, ont été atteints à leur tour.
- Au moins 50 civils tués lundi au Liban
Au moins 33 civils avaient auparavant été tués lundi dans des bombardements israéliens dans le sud et l'est du Liban. Parmi ces victimes, au moins huit civils ont été tués lundi dans l'effondrement d'un pâté de trois immeubles, cible de deux raids successifs de l'aviation israélienne à l'entrée nord de Tyr, ont annoncé des secouristes arrivés sur place. L'armée israélienne a en oture abattu lundi au-dessus des eaux territoriales israéliennes un drone du Hezbollah libanais, a indiqué un officier de l'armée de l'air.
- 1000 victimes libanaises, en majorité des civils
Au moins 944 civils, dont 30 % d'enfants de moins de 12 ans, ont péri, ainsi que 29 militaires et gendarmes libanais depuis le début de l'offensive, le 12 juillet. Par ailleurs, la mort de 53 combattants du Hezbollah a été annoncée par le parti de Dieu et celle de sept militants par son allié chiite Amal. Le FPLP-CG d'Ahmad Jibril a fait état de la mort d'un combattant de cette formation palestinienne prosyrienne.
Le conflit a en outre coûté la vie à quatre observateurs de l'Onu et à un membre de la Force intérimaire des Nations unies (Finul). Le bilan de la Commission des secours porte sur "des cadavres identifiés et ne tient pas compte des personnes qui se trouvent toujours sous les décombres", précise cette commission.
- La France a évacué plus de 13 000 personnes depuis mi-juillet
- LCI
Commentaire