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La stabilité du Maroc, une exception en Afrique du Nord

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  • La stabilité du Maroc, une exception en Afrique du Nord

    Le Maroc représente un îlot de croissance et de stabilité institutionnelle contrastant avec les agitations égyptienne et tunisienne.

    Le Maroc représente un îlot de croissance et de stabilité institutionnelle contrastant avec les agitations égyptienne et tunisienne.
    Alors que deux des pays-phares du printemps arabe, l'Egypte et la Tunisie, sont saisis de nouvelles convulsions, le Maroc ressemble à un îlot de stabilité. Le Forum de Paris, qui a rassemblé la semaine dernière 750 chefs d'entreprise et hommes politiques à Casablanca, a rappelé le dynamisme d'une économie attirant les investisseurs étrangers grâce à sa stabilité institutionnelle. Le Maroc a été à peine effleuré par la vague révolutionnaire et pourrait, comme d'ailleurs nombre de ses voisins plus au sud, bénéficier d'une croissance de 5,5 % cette année, selon le Fonds monétaire international, même si Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières, juge cette prévision trop optimiste. Le pays dépend en effet de la zone euro en plein marasme (les deux tiers de son commerce extérieur sont réalisés avec seulement trois pays, dans l'ordre, France, Espagne, Italie). Les transferts de la diaspora marocaine en Europe ont d'ailleurs baissé de 4 % l'an dernier et les exportations de pièces automobiles, électroniques ou textiles de 4 à 8 %.

    Déficits public et courant
    En outre, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, reconnaît auprès des « Echos » que son pays souffre d'un double déficit, budgétaire et de la balance des paiements, du fait notamment d'un doublement de la facture énergétique en quelques années. Mais le pays compte améliorer rapidement sa compétitivité, grâce à une main-d'oeuvre bon marché. Il s'appuie pour cela sur ses points forts traditionnels, l'agriculture, les centres d'appels, l'automobile, le textile, l'aéronautique, tout en se diversifiant dans la pharmacie et les énergies renouvelables (le Maroc abrite la plus grande ferme éolienne du continent). Le pays doit aussi accélérer la création nette d'emplois, évaluée officiellement à 110.000 l'an dernier, compte tenu de la progression démographique. Le niveau de chômage des jeunes et la pauvreté demeurent en effet préoccupants. Le gouvernement a décidé en conséquence de réduire la pression fiscale des très petites entreprises, en ramenant leur taux d'imposition des bénéfices de 30 à 10 %. En outre, l'Etat exonère pendant un an les charges sociales du salaire de tout jeune embauché en CDI.

    Une politique libérale sur le plan économique conforme aux orientations du Parti de la justice et du développement (PJD) porté au pouvoir pour la première fois lors des législatives de novembre 2011. Un parti à l'agenda d'islamisation de la société au demeurant relativement modeste.

    lesechos.fr

  • #2
    En outre, le ministre de l'Economie et des Finances, Nizar Baraka, reconnaît auprès des « Echos » que son pays souffre d'un double déficit, budgétaire et de la balance des paiements, du fait notamment d'un doublement de la facture énergétique en quelques années.
    politique de l'autruche ... la facture des hydrocarbure représente moins de 10% du montant total des importations.
    Dernière modification par absent, 12 février 2013, 17h17.

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    • #3
      politique de l'autruche ... la facture des hydrocarbure représente moins de 10% du montant total des importations.
      à ton avis c'est quoi la cause mr l'expert?

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      • #4
        à ton avis c'est quoi la cause mr l'expert?
        les experts disent que la cause serait plutot l'inexistence (endehors des AT) d'une réelle industrie compétitive sur le marché national et international. et de la multiplication des ALE, le Maroc est déficitaire avec tous ses partenaires même la Jordanie et la Tunisie ...

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        • #5
          politique de l'autruche ... la facture des hydrocarbure représente moins de 10% du montant total des importation


          Les importations des produits énergétiques sont de 14,8% de l'ensemble des importations qui se chiffrent à 380,373 MMDS en 2012

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          • #6
            Les importations des produits énergétiques sont de 14,8% de l'ensemble des importations qui se chiffrent à 380,373 MMDS en 2012
            dans les produits energétiques il y a l'electricité, moi j'ai parlé des hydrocarbures

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            • #7
              citation
              Il s'appuie pour cela sur ses points forts traditionnels, les centres d'appels, l'automobile, l'aéronautique



              En technologie le maroc ne produit rien , des usines étrangères délocalisé payer ailleurs pour leurs produits , juste de la mains d’œuvres.

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              • #8
                galaxy
                En technologie le maroc ne produit rien , des usines étrangères délocalisé payer ailleurs pour leurs produits , juste de la mains d’œuvres.
                dans l'absolu il n'y a pas de mal que des entreprises trangères investissentdans nos pays, mais dans le cas du Maroc les entreprises étrangères coutent beaucoup en déficit commercial, à cause des AT, des ALE et de l'inexistence d'unr offre marocaine compétitive.

                Commentaire


                • #9
                  En technologie le maroc ne produit rien , des usines étrangères délocalisé payer ailleurs pour leurs produits , juste de la mains d’œuvres.

                  par galaxy

                  voici la liste des fédérations des entreprises nationales affiliées à la CGEM (patronat Marocain)

                  La CGEM compte 30 Fédérations sectorielles couvrant l’ensemble de l’activité économique : la liste qui pourrait t’intéresser et donner un aperçu sur les entreprises marocaines
                  Fédération Nationale de l'Agro-alimentaire (FENAGRI)

                  Fédération de l'Automobile (FA)
                  Fédération de la Chimie et Parachimie (FCP)

                  Fédération Nationale de l’Electricité, de l’Electronique et de Energies Renouvelables (FENELEC))
                  Fédération des Industries du Cuir (FEDIC)

                  Fédération des Industries Métallurgiques Mécaniques et Electromécaniques (FIMME)
                  Fédération Nationale des Industries de Transformation et de Valorisation des Produits de la Pêche (FENIP)
                  Fédération des Nouvelles technologies de l'Information, des Télécommunications et de l'Off-shoring (APEBI)
                  Fédération du Textile (AMITH)
                  Groupement des Industriels Marocains Aéronautique et Spatial (GIMAS)

                  le lien www.cgem.ma
                  Dernière modification par haddou, 12 février 2013, 19h32.

                  Commentaire


                  • #10
                    haddou c'est bien ce que je penser sur la technologie marocaine avec tes liens

                    firefox ne peut trouver le serveur à l'adresse www.

                    Commentaire


                    • #11
                      La stabilité du Maroc, une exception en Afrique du Nord
                      Mazal ?! encore ??!

                      Après un court rappel du récapitulatif des performances littéraires de 2012.

                      c'est la nouvelle vague 2012 des "Le Maroc, modèle/exemple pour les pays arabe en ....." du style des:

                      - Le Maroc, un modèle pour les pays arabes en matière de réformes et de promotion de la société civile (MAP 09/2011)

                      - Economie marocaine : «Un modèle pour les pays arabes» (MAP 08/2010)
                      - Transitions démocratiques Le Maroc, exemple pour les pays arabes (leconomiste 09/2011[/URL] l'économiste en mode politique )
                      - Le Maroc, un «modèle» pour les pays arabes (newsmaroc 07/2011)
                      - Printemps arabe : Le Maroc se veut un exemple pour ses frères arabes (yab***** 09/2011)
                      - Exporter le modèle marocain (slate.fr 07/2009)
                      - Le modèle économique marocain suscite l'intérêt des pays africains (le matin ) (pas de modèle )
                      y'en a même qui se sont demandé, à force, "Le Maroc, une monarchie modèle?" (slateafrique.com 07/2011)
                      ....modèle
                      .... modèle
                      ..modèle
                      ......modèle
                      .....
                      mais y'avait encore plus de "exemple pour" ... mais c'etait une autre discipline celle là.

                      La saison 2012 a été lancée par un certain... Jupé :
                      - Juppé prône le modèle marocain (LePoint, LeFigaro 03/2012 )
                      mais aussi Schulz (Président du parlement EU)
                      - Le Maroc, un modèle et un exemple de démocratie dans le Maghreb

                      ça sent un Mega LGV en préparation
                      Je déclare la saison 2013 officiellement ouverte !

                      Là ça sent les Mega Éoliennes en préparation
                      .
                      Dernière modification par GLP, 13 février 2013, 18h59.
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                      • #12
                        galaxy


                        tu peux essayer cette adresse

                        http://www.cgem.ma/

                        c'est la page de la CGEM, clic sur les fédérations sectorielles

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                        • #13
                          CNE

                          le maroc a demander à renégocier les accords de libre echange avec la jordanie, la turquie et d'autre pays justement parce que comme tu dis la balance nous est "trop" défavorable.

                          Les ALE ne sont pas ce qui se fait de mieux mais c'est déjà tres bien pour occupé une parti de la population qui ne fait rien.

                          De toute façon y a pas à s'en cacher les entreprises marocaines sont trop peu nombreuse et souvent pas très compétitive.

                          Mais qu'est ce qu'on aurait pu faire d'autre ? franchement

                          Commentaire


                          • #14
                            Le prolétaire


                            le maroc a demander à renégocier les accords de libre echange avec la jordanie, la turquie et d'autre pays justement parce que comme tu dis la balance nous est "trop" défavorable.
                            il était temps, le cout en déficit commercial est énorme.

                            Les ALE ne sont pas ce qui se fait de mieux mais c'est déjà tres bien pour occupé une parti de la population qui ne fait rien.
                            la création de quelques milliers d'emplois ne justifie en aucun cas la destruction d'autres milliers d'emplois et surtout la mise en difficulté du développement d'un tissus productif national et la création de nouveaux emplois à cause de la forte cocurrence internationale.


                            De toute façon y a pas à s'en cacher les entreprises marocaines sont trop peu nombreuse et souvent pas très compétitive.

                            Mais qu'est ce qu'on aurait pu faire d'autre ? franchement
                            renégocier les ALE et encourager la consommation nationale et les entreprises qui y répondent, serait un bon début ...
                            Dernière modification par absent, 15 février 2013, 04h26.

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