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Les Canaries ont peur de devenir marocaines

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  • Les Canaries ont peur de devenir marocaines

    Les Canaries ont peur de devenir marocaines

    Dans son éditorial, l'un des principaux quotidien canarien, El Dia, met en garde l'Espagne : si la péninsule devait vendre les îles Canaries au Maroc, ce serait la révolution.

    Dans son édito, aujourd’hui, l’un des principaux quotidiens des Iles Canaries, El Dia, revendique l’indépendance de l’archipel de peur de voir le gouvernement espagnol le vendre au Maroc. « L’Espagne sait qu’elle ne pourra pas maintenir cette colonie encore très longtemps et a adopté la solution au problème la moins favorable aux Iles Canaries », commence l’édito : les vendre au Maroc pour ne pas avoir à payer le prix, aux habitants des Iles Canaries eux mêmes, d’une véritable décolonisation. Une éventualité qu’El Dia ne peut envisager. « Si l’option choisie par l’Espagne est de donner les îles au Maroc, nous le répétons, ce sera la révolution et le terrorisme. Dans ce cas, nous cesserions d’être, définitivement, les Iles Afortunadas pour devenir un archipel misérable. »

    Indépendantisme
    Les velléités indépendantistes des Iles Canaries sont anciennes et n’ont rien de surprenant dans un Etat peu centralisé, l’Espagne, traversée par plusieurs mouvements indépendantistes. Les plus connus sont situés au pays basque à la frontière avec la France et en Catalogne. « Nous ne voulons ni être Espagnols, ni être Marocains. Nous voulons être Canariens avec notre propre identité », affirme El Dia. Aujourd’hui, cette revendication politique se couple avec la crise économique espagnole qui avait déjà fait dire à un journal galicien que l’Espagne pourrait vendre Sebta et Mélilia au Maroc pour renflouer les caisses du royaume.

    Si aujourd’hui cette cession, hautement improbable, en vérité, étant donné le précédent territorial d’importance qu’elle créerait, est évoquée, c’est parce que le débat autour des prospections pétrolière menées par Repsol, aux large des îles, a été relancé. Le gouvernement autonome des îles fait tout son possible pour empêcher de dangereuses prospections off shore. « Une telle vente serait un accord et cela vaut de l’or pour eux [le gouvernement espagnol] quant à la question cruciale du pétrole », explique l’éditorial, car vendre les îles, ce serait également vendre – cher – le pétrole que pourrait contenir ses aires maritimes.

    Canaries déjà marocaines
    Pour l’archipel, la question de son indépendance se cristallise autour de la définition des aires maritimes. L’Espagne assimile la frontière maritime entre le Maroc et les îles à une ligne médiane à égale distance des deux côtes. Le Maroc, au contraire, revendique la propriété de tout plateau continental marocain. Au lieu d’un partage 50/50 km, la séparation se ferait à 20/80km au profit du Maroc et englobe toute la zone des Canaries. Aujourd’hui, le droit international est du côté du Maroc.

    « Les Canaries sont, nous le répétons, marocaines parce qu’elles se situent dans la Zone Economique Exclusive du Maroc. Elles seront canariennes, une fois qu’aura été tracée la frontière médiane, si notre archipel devait perdre sa condition de colonie pour devenir un Etat à part entière », estime l’éditorialiste. Le droit international serait effectivement du côté des Iles Canaries si elles étaient indépendantes. Constituées en Etat, elles auraient droit à cette ligne dessinée à égales distance des deux côtes.

    « En l’état actuel des choses, les Canaries n’ont pas d’autres eaux territoriales que ce qui est compris jusqu’à 12 milles marins, à partir des côtes de chaque île. Les eaux qui nous entourent au-delà de ces limites ne sont pas internationales ; elles sont marocaines de plein droit, selon le droit maritime », conclut l’éditorialiste.

    ********

  • #2
    dans quel bistrot, on ecrit ce genre d'articles

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    • #3
      quel est la longueur de son sebsi
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        dans quel bistrot, on ecrit ce genre d'articles
        chez abderezzak m'oul el kahwa...
        Dernière modification par xenon, 12 février 2013, 18h44.
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #5
          ils ont abuser de la dose de H'chicha dans le thé

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          • #6
            Ouff, heureusement que cette fois il y'a la mer qui la sépare du Maroc si non il y aurait une autre "Marche verte".

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            • #7
              Ouff, heureusement que cette fois il y'a la mer qui la sépare du Maroc si non il y aurait une autre "Marche verte".
              la brasse bleue tu connais ?
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

              Commentaire


              • #8
                Ha! ha! ha! Gallek les Iles Canaries marocaines!!!!

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                • #9
                  Hum!!! S'ils veulent bien nous les vendre ,on est preneurs
                  L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

                  Commentaire


                  • #10
                    Sujet déjà traité ici le 24 janvier 2013, l'article original est quand même différent.

                    http://www.algerie-dz.com/forums//sh...d.php?t=264766

                    Voilà l'article original :

                    Article original

                    Citation:
                    EDITORIAL
                    Corrompidos por la vagancia y la decadencia de España

                    N o descansaremos hasta conseguir la libertad de Canarias. Ese es un objetivo que nos hemos propuesto ya que los nacionalistas de CC, a quienes les corresponde esta tarea en primer lugar, siguen de brazos cruzados. En las circunstancias actuales, cuando España se diluye azotada por el vendaval de la crisis económica, la corrupción y los deseos de muchas naciones de la Península, hasta ahora sojuzgadas por una política castellana de expansión y sometimiento iniciada en la Edad Media, de recuperar el estatus que les corresponde; una categoría que no es otra -no puede ser otra- que la de naciones soberanas con su Estado.

                    ¿Qué pasa con Canarias?, nos preguntamos un día más. Pasan, u ocurren, muchas cosas. En primer lugar, no somos un territorio continental unido a España, como es el caso de Cataluña, Vasconia o Galicia. Somos un archipiélago costero africano situado a menos de cien kilómetros de la costa de Marruecos y a 1.400 de la Península. Eso por no hablar de los 2.000 kilómetros que median entre nosotros y la capital de la metrópoli. ¿A quién pertenecemos, a España o a Marruecos? ¿En qué continente estamos, en Europa o en África? Estamos en África y, de momento, no estamos integrados en la organización administrativa de Rabat. Pero solo de momento. El Gobierno marroquí puede anexionarnos cuando lo estime oportuno por la simple razón de que nos encontramos en sus aguas. Llegado el caso, como hemos repetido en múltiples ocasiones, España no hará nada porque, ni podrá hacerlo -se impondrá la legislación internacional que ampara a Marruecos-, ni tendrá ganas de hacerlo. Los españoles saldrán de Canarias como lo hicieron del Sahara: huyendo y sin mirar hacia atrás. Lo repetimos: Canarias, Ceuta, Melilla y los islotes de la costa norte de África son territorios que le pertenecen a Marruecos y que más pronto que tarde estarán dentro de sus fronteras sencillamente porque forman parte de su territorio o están bañados por sus aguas, y porque el tiempo del colonialismo ya pasó a la historia pese a que los políticos de Madrid siguen sin enterarse.

                    Hemos perdido la cuenta del número de veces que hemos realizado este incuestionable planteamiento. ¿A qué esperan los responsables de CC para asumir que militan en una formación nacionalista? ¿A que nos vistan con chilaba? ¿A qué esperan también para quitarse de encima a Paulino Rivero, el más falso, políticamente hablando, de todos los nacionalistas? ¿A que desaparezcan como partido?

                    Un auténtico nacionalismo -lo cual no es, insistimos, el nacionalismo que practica CC- ha de sustentar sus raíces en el pasado para que crezca fuerte el árbol que nos permita trepar hacia el futuro. Nuestro pasado está en el pueblo guanche. En unos hombres y mujeres que vivían pacíficamente en una tierra afortunada identificada desde la antigüedad con el Jardín de las Hespérides. Unos aborígenes que poseían estructuras políticas propias, aunque no disponían de las armas que portaban sus invasores. La diferencia radicaba en las fuerzas empleadas y no en el valor de los invadidos, ya que los guanches resistieron durante casi un siglo antes de sucumbir a las corazas, las espadas, la pólvora, los perros y los caballos. Esa desproporción de medios provocó un holocausto. Un genocidio que 600 años después sigue impune. El pueblo guanche fue diezmado, vencido, esclavizado y desposeído de sus tierras, pero no aniquilado por completo. La sangre de aquellas personas dignas, mucho más dignas que los infames invasores de estas Islas, sigue corriendo hoy en día por las venas de los patriotas.

                    Solo el simple recuerdo de la lucha y los sufrimientos del pueblo guanche deberían ser motivo suficiente para que no tolerásemos ni un día más la vil dominación española. Es una iniquidad que los descendientes de quienes cometieron aquella injustificable matanza sigan hoy en estas Islas. Permitir esa presencia, alentarla incluso como hacen Paulino Rivero y sus secuaces políticos, supone carecer de sentimientos. Supone no tener compasión de nuestros antepasados. ¿Somos los actuales canarios unos desalmados insensibles con el dolor de nuestros ancestros o es que el aplatanamiento, unido a la narcosis que nos han inducido los españoles, nos han hecho olvidar qué ocurrió en nuestra tierra hace seis siglos?

                    De igual forma hemos citado muchas veces los motivos económicos. La crisis mundial pertenece ya al pasado. España sigue en crisis porque es una nación decadente. Nuestras Islas están hundidas en la miseria por culpa del colonialismo español y por la necedad política de Paulino Rivero. No hay ninguna otra razón para la persistencia del paro, el hambre o la muerte en las listas de espera sanitaria, ya que la ineptitud de quien nos está gobernando lleva, entre otras cosas, a que no se pongan en funcionamiento quirófanos terminados hace dos años.

                    Recientemente, EL DÍA mantuvo una reunión con empresarios canarios que quieren lo mejor para su tierra; que quieren trabajo para su tierra y que quieren invertir en su tierra, aunque no encuentran las condiciones adecuadas para hacerlo porque los políticos que nos gobiernan carecen de inteligencia. Es más: a la mayoría de quienes nos gobiernan no les importan los problemas de los ciudadanos, los trabajadores y los empresarios. Lo único que les incumbe es el peso de sus bolsillos porque son bolsilleros políticos. Acaparadores de rentas y recursos públicos. En esa reunión los empresarios aportaron ideas que nos parecieron muy interesantes. Nuestra postura fue la de decirles que sin independencia nada será posible. Es ilusorio pensar que podemos salir de la crisis con un Gobierno regional de la calaña política del que tenemos, de la misma forma que lo es creer que mientras España se siga mamando nuestras riquezas seremos capaces de sacar la cabeza del agua. Qué pena, porque convertidos en una nación soberana con su estado viviríamos como lo hacen los países más ricos del planeta.

                    Las ideas de esos empresarios son maravillosas. Sin embargo, solo se pueden desarrollar desde una situación de independencia porque mientras no seamos los dueños de nuestro destino, mientras no tengamos potestad para establecer las relaciones internacionales que más nos convengan, tanto en el plano político como en el comercial, de nada nos sirve cuanto se nos ocurra hacer. Mientras estemos colonizados por España haremos, tanto por voluntad propia o a la fuerza, lo que le convenga a España. Basta ver lo que ha ocurrido a lo largo de nuestra historia. Hasta los lugares a los que debíamos emigrar fueron elegidos en el pasado por el rey de España o sus cortesanos.

                    La independencia es necesaria en este caso para hacer tabla rasa y empezar desde cero. Es imprescindible liberarnos de las cadenas coloniales para librarnos también de toda la gentuza política, de toda la corrupción insensible y criminal que ha convertido a la metrópoli que nos sojuzga en una vergüenza mundial. El colonialismo y Paulino Rivero, ayudado por sus secuaces, nos han traído el hambre y la miseria a la que antes hacíamos referencia. No es propio de un país que pretende ser desarrollado tener una sanidad incapaz de atender a los ciudadanos que lo necesitan en un tiempo razonable y sin dar lugar a que muchos fallezcan en las listas de espera antes de que les toque el turno.

                    Lo repetimos: ya no hay crisis en Europa. La sigue habiendo en los países que no trabajan. La hay en España, Grecia, Portugal y algún otro lugar folklórico entre los que no merece estar Canarias; una nación, de momento sin estado, habitada por un pueblo admirado por su laboriosidad en todos los lugares a los que ha emigrado. Son los godos quienes nos han corrompido con la vagancia y la decadencia.
                    Et mon analyse à l'époque :

                    C'est plus un coup de gueule contre l'Espagne qu'une volonté de rattachement au Maroc. Il y a aux Canaries un mouvement de plus en plus important de gens qui souhaitent l'indépendance car ils s'estiment lésés par ce pays et qu'ils n'ont rien à voir avec eux. La conquête espagnole a pratiquement détruit toute la culture aborigène en même temps qu'elle a signifié un génocide du peuple guanche.

                    Les Canariens aujourd'hui occupent des postes subalternes dans leurs îles quand les responsabilités vont aux gens de la péninsule (los godos comme les Canariens les appellent).

                    Du fait qu'ils sont considérés comme territoires non autonomes, les eaux territoriales autour de leurs îles font partie des eaux territoires marocaines qui bénéficient des 200 miles marins comme c'est la règle.

                    Aujourd'hui, il y a un intérêt pour l'apprentissage de la culture berbère et il y a même des cours qui sont données dans les universités du nord de Tenerife par exemple.
                    Dernière modification par LIXUS, 12 février 2013, 22h34.

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                    • #11
                      Canaries où le réveil du sentiment berbere est de plus en plus fort...
                      Dernière modification par Iberius, 13 février 2013, 00h03.

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                      • #12
                        posté par pihman
                        quel est la longueur de son sebsi
                        .
                        y a que les marocains qui le savent ...( le Sebsi se fabrique qu au royaume chérifien )

                        . Les Canaries ont peur de devenir marocaines
                        .
                        Peut être même de ceux de Sebta et Melilla ...
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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