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A la beauté naturelle du lieu (touristique) s'ajoute la beauté de la creation humaine!
Ils occupent les lieux pendant toute la période qui s’étale du mois de juin au mois de septembre. Entre poterie et bijoux berbères, le visiteur qui foule cette terre ne peut en aucun cas la quitter les mains vides.
“Il m’est presque impossible de passer par là sans marquer une petite halte de quelques minutes et remplir ma glacière d’eau fraîche, mais, surtout, apprécier la beauté des sites pour la millième fois”, avoue ammi Moh, un vieux routier d’Alger. À en voir la beauté naturelle du lieu dit “Fontaine fraîche”, situé à 9 km d’Azazga, on comprend la raison de ce lien passionnel qui unit un homme à une région “panoramique” digne des comptes
“des Mille et Une Nuits”.
La splendeur des paysages a contribué à la renommée du site. L’homme a su, pour sa part, apporter son “grain de sel” à ce coin attractif. La beauté des créatures se conjugue à merveille avec les centaines, voire les milliers d’objet artisanaux exposés sur les bordures de la route, jusqu'à en dire que le grand bonheur en cette période estivale n’est pas seulement à la plage mais on peut aussi le “croiser” en gagnant d’altitude. “La nature a horreur du vide”, laisse entendre un jeune vendeur entouré de moult objets décoratifs qu’il prenait soin de dépoussiérer.
En effet, pendant ces trois mois d’été, cette partie de la RN12 est submergée par des dizaines de boutiquiers. Ils occupent les lieux pendant toute la période qui s’étale du mois de juin au mois de septembre.
Quatre perches (pieds-droits) et quelques isolateurs suffisent pour y installer son “commerce”. Entre poterie et bijoux berbères, le visiteur qui foule cette terre ne peut en aucun cas la quitter les mains vides. “Souvenir de l’été 2006”, lit-on sur des vases à fleurs exposés sur des étalages.
Interrogé sur la provenance de ces produits, M. Karim a fait savoir que ce sont les artisans eux-mêmes qui y viennent livrer ces objets aux détaillants “de Béjaïa, Aïn El Hammam, Beni Yenni...” “Il ne se passe pas une journée sans que l’un d’entre eux débarque à l’improviste pour nous proposer d’acheter sa marchandise”, nous a expliqué notre interlocuteur. Vraisemblablement, s’il y a un endroit où toutes les traditions des régions de Kabylie se “rencontrent” et se côtoient, c’est à “la Fontaine fraîche”.
En réalité, cette étendue de verdure n’est qu’une immense exposition à ciel ouvert qui offre aux touristes, outre un moment de détente, une synthèse complète des richesses traditionnelles que ces régions de l’Algérie profonde renfermaient depuis belle lurette. Admiratif, puis émerveillé, ses sentiments se transforment vite en désir de possession. “Et comment résister au charme de la poterie berbère avec toutes ses formes qui nous plongent dans la vie quotidienne de nos aïeux ?” s’interroge un client.
“Un souvenir du bled”, laisse entendre un autre qui vient juste de s’offrir une jolie statuette en bois représentant une femme kabyle en train de rouler le couscous.
À quelques mètres, un groupe d’enfants s’amusait en courant derrière les singes magots. Ébahis de voir ces primates pour la première fois, ils se faufilent entre les arbres de chênes zen hauts de 30 mètres. Ainsi donc, cette diversité harmonieuse d’arts artisanaux ne laisse pas indifférents les visiteurs, d’où l’envie d’y revenir pour une seconde fois se lit aisément sur le visage de tous ceux qui ont posé le pied sur cette terre.
Par ailleurs, et selon une source crédible, l’endroit vient de faire l’objet d’une proposition d’étude pour y être aménagé en ZET (Zone d’extension touristique), ce qui sera sans nul doute – au cas où ce projet ambitieux verrait le jour – d’un apport considérable pour le développement du tourisme dans cette région.
-Liberté
Ils occupent les lieux pendant toute la période qui s’étale du mois de juin au mois de septembre. Entre poterie et bijoux berbères, le visiteur qui foule cette terre ne peut en aucun cas la quitter les mains vides.
“Il m’est presque impossible de passer par là sans marquer une petite halte de quelques minutes et remplir ma glacière d’eau fraîche, mais, surtout, apprécier la beauté des sites pour la millième fois”, avoue ammi Moh, un vieux routier d’Alger. À en voir la beauté naturelle du lieu dit “Fontaine fraîche”, situé à 9 km d’Azazga, on comprend la raison de ce lien passionnel qui unit un homme à une région “panoramique” digne des comptes
“des Mille et Une Nuits”.
La splendeur des paysages a contribué à la renommée du site. L’homme a su, pour sa part, apporter son “grain de sel” à ce coin attractif. La beauté des créatures se conjugue à merveille avec les centaines, voire les milliers d’objet artisanaux exposés sur les bordures de la route, jusqu'à en dire que le grand bonheur en cette période estivale n’est pas seulement à la plage mais on peut aussi le “croiser” en gagnant d’altitude. “La nature a horreur du vide”, laisse entendre un jeune vendeur entouré de moult objets décoratifs qu’il prenait soin de dépoussiérer.
En effet, pendant ces trois mois d’été, cette partie de la RN12 est submergée par des dizaines de boutiquiers. Ils occupent les lieux pendant toute la période qui s’étale du mois de juin au mois de septembre.
Quatre perches (pieds-droits) et quelques isolateurs suffisent pour y installer son “commerce”. Entre poterie et bijoux berbères, le visiteur qui foule cette terre ne peut en aucun cas la quitter les mains vides. “Souvenir de l’été 2006”, lit-on sur des vases à fleurs exposés sur des étalages.
Interrogé sur la provenance de ces produits, M. Karim a fait savoir que ce sont les artisans eux-mêmes qui y viennent livrer ces objets aux détaillants “de Béjaïa, Aïn El Hammam, Beni Yenni...” “Il ne se passe pas une journée sans que l’un d’entre eux débarque à l’improviste pour nous proposer d’acheter sa marchandise”, nous a expliqué notre interlocuteur. Vraisemblablement, s’il y a un endroit où toutes les traditions des régions de Kabylie se “rencontrent” et se côtoient, c’est à “la Fontaine fraîche”.
En réalité, cette étendue de verdure n’est qu’une immense exposition à ciel ouvert qui offre aux touristes, outre un moment de détente, une synthèse complète des richesses traditionnelles que ces régions de l’Algérie profonde renfermaient depuis belle lurette. Admiratif, puis émerveillé, ses sentiments se transforment vite en désir de possession. “Et comment résister au charme de la poterie berbère avec toutes ses formes qui nous plongent dans la vie quotidienne de nos aïeux ?” s’interroge un client.
“Un souvenir du bled”, laisse entendre un autre qui vient juste de s’offrir une jolie statuette en bois représentant une femme kabyle en train de rouler le couscous.
À quelques mètres, un groupe d’enfants s’amusait en courant derrière les singes magots. Ébahis de voir ces primates pour la première fois, ils se faufilent entre les arbres de chênes zen hauts de 30 mètres. Ainsi donc, cette diversité harmonieuse d’arts artisanaux ne laisse pas indifférents les visiteurs, d’où l’envie d’y revenir pour une seconde fois se lit aisément sur le visage de tous ceux qui ont posé le pied sur cette terre.
Par ailleurs, et selon une source crédible, l’endroit vient de faire l’objet d’une proposition d’étude pour y être aménagé en ZET (Zone d’extension touristique), ce qui sera sans nul doute – au cas où ce projet ambitieux verrait le jour – d’un apport considérable pour le développement du tourisme dans cette région.
-Liberté