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Grâce à ses bonnes relations avec les pays du Golfe, à sa proximité de l’Europe, à son libéralisme économique, à sa stabilité politique et à sa main-d’œuvre qualifiée et bon marché, le Maroc compte attirer les investissements du Golfe qui se détournent de plus en plus de la Syrie. Mais en attendant les effets d’un tel scénario sur l’emploi, les chômeurs poursuivent leur mouvement. Une course contre la montre est engagée.
Au lendemain du décès du chômeur diplômé Abdelwahab Zeidoun, le jeune Marocain âgé de 27 ans qui s’était immolé par le feu la semaine dernière et qui a succombé hier matin à ses blessures, des centaines de ses semblables (diplômés chômeurs) se sont rassemblés ce mercredi à Rabat, devant une annexe du ministère de l’Education, pour demander l’ouverture d’une enquête. Ils ont exigé du gouvernement l’ouverture d’une enquête impartiale sur la mort d’Abdelwahab Zeidoun. Le collectif affirme avoir changé de priorité. Avant de trouver du travail, les chômeurs veulent une enquête sur la mort de leur collègue et des sanctions à l’encontre des responsables.
Cette évolution inquiète les observateurs, qui redoutent une radicalisation du mouvement social et une perte du contrôle. Les chômeurs marocains tentent depuis le 20 février 2011 de reproduire l’exemple de la Tunisie et de l’Egypte, mais les réformes engagées par le roi Mohammed VI, et les élections anticipées, semblent avoir réussi à contenir partiellement la colère. Le décès de Zeidoun risque ainsi de la relancer.
Pour résoudre la crise de l’emploi, le Maroc compte sur les investissements étrangers. Tous les regards sont tournés à présent vers les monarchies du Golfe, vivement invitées à investir une partie de leurs fonds au Maroc. Plusieurs facteurs semblent favorables à ce scénario :
1- Après le gel et le retrait des investissements arabes de Syrie, les investisseurs cherchent d’autres places plus sûres ;
2- Le Maroc figure parmi les pays arabes les plus stables tant au niveau politique que sécuritaire ; Sa proximité géographique du marché européen en fait un atout indispensable pour la conquête de ce marché ;
3- Les relations entre les pays du Golfe, le Qatar et l’Arabie saoudite en particulier, et le Maroc, sont à leur meilleur niveau. Le Maroc est considéré comme la résidence secondaire des princes du Golfe qui y possèdent de nombreux palais ! Le Maroc est à ce titre invité à intégrer le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), tout comme la Jordanie - cette invitation entre dans le cadre du dispositif mis en place par le CCG pour repousser le « Printemps arabe » et empêcher ces deux monarchies de sombrer.
En attendant que ce « rêve » se transforme en réalité, et qu’il génère jusqu’à 300.000 emplois par an indispensables pour le Maroc et qui lui permettent de résorber la crise, les chômeurs diplômés poursuivent leur mouvement.
Mediarabe.info
Au lendemain du décès du chômeur diplômé Abdelwahab Zeidoun, le jeune Marocain âgé de 27 ans qui s’était immolé par le feu la semaine dernière et qui a succombé hier matin à ses blessures, des centaines de ses semblables (diplômés chômeurs) se sont rassemblés ce mercredi à Rabat, devant une annexe du ministère de l’Education, pour demander l’ouverture d’une enquête. Ils ont exigé du gouvernement l’ouverture d’une enquête impartiale sur la mort d’Abdelwahab Zeidoun. Le collectif affirme avoir changé de priorité. Avant de trouver du travail, les chômeurs veulent une enquête sur la mort de leur collègue et des sanctions à l’encontre des responsables.
Cette évolution inquiète les observateurs, qui redoutent une radicalisation du mouvement social et une perte du contrôle. Les chômeurs marocains tentent depuis le 20 février 2011 de reproduire l’exemple de la Tunisie et de l’Egypte, mais les réformes engagées par le roi Mohammed VI, et les élections anticipées, semblent avoir réussi à contenir partiellement la colère. Le décès de Zeidoun risque ainsi de la relancer.
Pour résoudre la crise de l’emploi, le Maroc compte sur les investissements étrangers. Tous les regards sont tournés à présent vers les monarchies du Golfe, vivement invitées à investir une partie de leurs fonds au Maroc. Plusieurs facteurs semblent favorables à ce scénario :
1- Après le gel et le retrait des investissements arabes de Syrie, les investisseurs cherchent d’autres places plus sûres ;
2- Le Maroc figure parmi les pays arabes les plus stables tant au niveau politique que sécuritaire ; Sa proximité géographique du marché européen en fait un atout indispensable pour la conquête de ce marché ;
3- Les relations entre les pays du Golfe, le Qatar et l’Arabie saoudite en particulier, et le Maroc, sont à leur meilleur niveau. Le Maroc est considéré comme la résidence secondaire des princes du Golfe qui y possèdent de nombreux palais ! Le Maroc est à ce titre invité à intégrer le Conseil de Coopération du Golfe (CCG), tout comme la Jordanie - cette invitation entre dans le cadre du dispositif mis en place par le CCG pour repousser le « Printemps arabe » et empêcher ces deux monarchies de sombrer.
En attendant que ce « rêve » se transforme en réalité, et qu’il génère jusqu’à 300.000 emplois par an indispensables pour le Maroc et qui lui permettent de résorber la crise, les chômeurs diplômés poursuivent leur mouvement.
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