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Développement des relations Maghreb-Asie

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  • Développement des relations Maghreb-Asie

    Les Asiatiques doivent afficher une volonté réelle de venir investir dans la région. Celle-ci doit, pour sa part, offrir un marché porteur et organisé.

    Abstraction faite de l’Europe, les relations bilatérales des pays du Maghreb avec ceux des autres continents restent superficielles, voire faibles. Le Maghreb doit constituer cette puissance unifiée à même d’élargir sa coopération vers d’autres horizons en dehors de l’Union européenne. Les 5 pays maghrébins sont condamnés à s’unir afin de faire face à l’invasion multidimensionnelle des autres nations. Si avec l’UE le partenariat est plus ou moins développé, le topo n’est pas le même pour l’Asie.
    Le volume des échanges avec l’UE est évalué à plus de 61%. C’est dire l’importance de la coopération des pays maghrébins avec le Vieux Continent. Hormis quelques visites et rencontres organisées entre les officiels et les peu nombreux projets lancés çà et là, la relation qui lie les deux parties n’arrive pas à atteindre le niveau des potentialités et les opportunités recensées.
    C’est ce qui ressort d’ailleurs du colloque sur les relations Maghreb-Asie, organisé hier par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC).
    Tous les experts s’accordent à dire que le partenariat maghrébo-asiatique mérite une meilleure prise en charge de la part des décideurs à tous les niveaux.
    Aux Asiatiques d’afficher une réelle et ferme volonté de venir investir dans la région et à celle-ci aussi, de préparer le terrain en offrant les conditions idoines pour leur implantation. Le Japon, la Chine, l’Inde… pour ne citer que ces pays, ne peuvent choisir la destination maghrébine que s’ils trouvent en face un marché porteur et bien organisé.
    “Nous avons la ferme volonté d’augmenter le volume des échanges et d’intensifier les investissements en Algérie mais les entreprises japonaises attendent plus de mesures incitatives et d’avantages comparatifs de la part de l’État algérien”, affirmera l’ambassadeur du Japon, Son Excellence Tsukasa Kawada qui invite notre pays à présenter une offre plus attractive en matière d’investissement.
    Il indiquera que l’Algérie exporte pour un montant de 400 millions d’euros essentiellement du gaz et du pétrole vers le Japon et importe pour l’équivalent de 840 millions d’euros, notamment des voitures et des machines.
    Ce qui dénote de la faiblesse des relations économiques entre les deux pays. Le Maghreb, à vrai dire, ne pèse pas lourd en comparaison aux diverses coopérations entreprises par les pays asiatiques dans le monde.
    Le produit intérieur brut (PIB) de ses 5 pays ne dépasse pas les 350 milliards d’euros, comme l’a signalé l’expert, Camille Sari, dans son intervention
    liberté
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