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Qui est Observatoire syrien des droits de l'homme?

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  • Qui est Observatoire syrien des droits de l'homme?

    Cette semaine, on lit partout dans les médias que le conflit syrien aurait fait plus de 70 000 morts, la source est comme toujours l'unique:
    " compteur " Observatoire syrien des droits de l'homme
    Comment savoir qui est derrière cet observatoire?

    Leur page FB, pas fiable, et Wikipedia pas 100/100 non plus.

    Wikipedia:
    L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) est un organisme d'information qui a été principalement repris dans les médias occidentaux lors de la guerre civile syrienne.

    La neutralité et la fiabilité de cet organisme sont contestés par des journalistes, chercheurs et diplomates

    Qualité de l'information
    La quasi-exclusivité des sources d'informations sur la Syrie rendant souvent impossible leur vérification, les doutes entretenus par l'agence officielle syrienne Sana, et pour finir la méfiance des médias occidentaux envers cette dernière, rendent parfois difficile l'évaluation de la qualité des nouvelles diffusées par l'OSDH11. Ainsi, de nombreuses nouvelles sont invérifiables sur le court terme.

    Selon le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, l'organisation ne serait composée que de deux personnes, Rami Abdel Rahmane et son secrétaire-interprète. De plus, Rami Abdel Rahmane n'aurait pas de « formation journalistique ou juridique ni même d'instruction secondaire ».

    À l'automne 2011, l'OSDH a contribué à relayer la fausse information sur la mort de la jeune Syrienne Zainab al-Hosni, devenue martyre de la répression avant de réapparaître. Par ailleurs, ses bilans chiffrés sont parfois remis en cause.

    Rami Abdel Rahmane assure de son côté que les informations de l'OSDH sont vérifiées et recoupées, ce que confirme Jean-Louis Doublet de l'AFP. Les sources citées par l'organisme sont souvent l'AFP (qu'il alimente lui-même) et des coordinations internes (groupes de Syriens contestataires). De son côté, Moussab Azzawi, ancien coordinateur de l'OSDH, affirme qu'il n'est pas journaliste et ne devrait pas remplir le travail des médias.

    Liens et financement
    Si Rami Abdel Rahmane se défend d'appartenir aux Frères musulmans ou au parti communiste et se dit proche de militants syriens comme Michel Kilo, Fabrice Balanche, directeur du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient (Gremmo), estime que l'OSDH « est un instrument de propagande favorable aux Frères musulmans » alors que « personne ne questionne les sources de l’OSDH, sa façon de rapporter les faits », et que « les pertes de l’armée syrienne sont gonflées » par l'organisme. Selon lui, l'OSDH serait également soutenu par Al-Jazeera sur le plan logistique.

    Pour Alain Chouet, ancien responsable de la DGSE et expert du monde arabo-musulman, l'OSDH fonctionne sur fonds saoudiens et qataris, « est en fait une émanation de l’Association des Frères Musulmans et il est dirigé par des militants islamistes dont certains ont autrefois été condamnés pour activisme violent ». Rami Abdel Rahmane et Moussab Azzawi contestent l'existence de financements du Golfe ; le premier affirme même avoir refusé des sources de financement d'origines arabe, américaine et libanaise.

    Le site Infosyrie et le professeur belge Pierre Piccinin font également partie des détracteurs de l'OSDH.

    Conflit avec Moussab Azzawi
    Moussab Azzawi, ancien coordonnateur de la section internationale de l'OSDH19, finit par quitter l'organisation et gérer un site concurrent portant le même nom à la fin de l'année 2011. Il attaque alors Rami Abdel Rahmane sur de nombreux points : en effet, il lui reproche d'utiliser un faux nom, d'usurper le site de l'OSDH, d'être incapable de communiquer professionnellement en anglais, d'avoir un niveau d'instruction très modeste, d'avoir pour première compétence d'installer des antennes satellites, de vouloir s'assurer un poste ministériel dans un gouvernement de transition, d'être un membre du Comité national de coordination des forces de changement démocratique en Syrie (CNCD), et évoque de possibles liens entre son ex-collègue et les services de renseignement syriens ainsi que Rifaat al-Assad. Mis à part la première attaque, Rami Abdel Rahmane nie en bloc et affirme être la seule personne à pouvoir parler au nom de l'OSDH

    Rami Abdel Rahmane estime que la campagne menée contre lui a commencé après sa rencontre en novembre 2011 avec Haytham Manna, représentant du Comité national de coordination des forces de changement démocratique en Syrie (un groupe syrien d'opposition concurrent au Conseil national syrien), mais nie qu'elle provienne du CNS ou des Frères musulmans. Haytham Manna soutient Rami Abdel Rahmane et pense que la tentative de le discréditer vient de son insistance pour la précision3.

    Rami Abdel Rahmane et Moussab Azzawi s'opposent également sur la politique à mener dans le cadre du conflit syrien. Alors que le premier s'est dit opposé dans le journal libanais Al-Akhbar à une intervention de l'OTAN en Syrie comme elle avait eu lieu en Libye, assurant qu'il voulait la démocratie et non la destruction de son pays (et suivi en cela par sa collègue de l'OSDH Hivin Kako), le second a prôné une intervention internationale sur le modèle de la Libye en novembre 2011 sur CNN. C'est d'ailleurs après cette intervention et avoir prétendu être un porte-parole de l'OSDH qu'Azzawi a été licencié.

    Les deux sites donnent des statistiques différentes concernant les victimes de la guerre civile syrienne : ainsi, en février 2012, le site original signale 5100 morts civils et 2000 victimes militaires, contre respectivement 6500 et 600 pour le site rival

    Sce Wikipedia
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