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La visite de Belkhadem intervient quelques semaines après la relance du dialogue gouvernement-archs.
Après l’annonce des visites de Bouteflika et Hocine Aït Ahmed à Ifri Ouzelaguène, une source proche du FLN parle de la visite du chef du gouvernement M. Abdelaziz Belkhadem, également secrétaire général du FLN, ce week-end à Azru n’Thur, un lieu saint situé aux environs de Aïn El Hammam (ex-Michelet), à Tizi Ouzou, et ce, à l’occasion de la fête annuelle organisée, au pic de plus de 1880 mètres, durant le mois d’août de chaque année, à tour de rôle, par trois villages de la région d’Iferhounène, à savoir Ath Adellah, Takhlidjt et Zouvga au lieudit Azru n’Thour. A en croire la même source, le chef du gouvernement sera accompagné, lors de cette visite, d’une délégation composée des militants de son parti. Ces derniers vont rencontrer les anciens militants du FLN de la région afin de discuter des prochaines échéances électorales qu’attend l’Algérie.
Cette visite revêt un cachet un peu spécial, car elle intervient à la veille de deux événements nationaux majeurs pour le FLN, à savoir la célébration nationale du 50é anniversaire du congrès de la Soummam, ainsi que la tenue de l’université d’été du FLN, prévue le 22 août prochain à Béjaïa. A travers cette visite, le FLN cherche non seulement à se positionner davantage dans la région, mais aussi à s’y s’implanter. Les «Flnistes» sont conscients plus que jamais de l’importance de l’enjeu politique en Kabylie. Ils essayent de percer dans la région, et de défier le FFS et le RCD, dans leur fief, dans le but de confirmer une présence solide dans la région.
Si la Kabylie a toujours été considérée comme un terrain acquis pour les partis de Saïd Sadi et Hocine Aït Ahmed, les données ne sont plus les mêmes après les événements du Printemps noir. Car tous les autres partis politiques, même islamistes, souhaitent s’y positionner. Lors des élections partielles organisées en Kabylie, le 24 novembre 2005, le FLN a réussi, selon les résultats officiels, à obtenir des sièges dans un certain nombre d’APC et d’APW, où le FFS était anciennement dominant. Avec ce retour dans la région, le FLN veut garder encore un ancrage assez fort en Kabylie. En intensifiant ses activités politiques, la formation de Belkhadem cherche à reconfigurer la cartographie politique de la Kabylie. Egalement, cet activisme politique du FLN s’inscrit dans la préparation de la prochaine révision de la Constitution ainsi que les prochaines législatives.
Enfin, le FLN, qui cherche à s’imposer comme la première force politique nationale, essaye de s’implanter dans toutes les régions du territoire national et notamment en Kabylie, où l’on sent une volonté de sa part de se débarrasser du complexe qu’il a toujours eu vis-à-vis de cette région précisément. En dépêchant son secrétaire général quelques semaines après une réunion entre le chef du gouvernement et la délégation des archs, le FLN affiche la couleur...
- L'Expression
Après l’annonce des visites de Bouteflika et Hocine Aït Ahmed à Ifri Ouzelaguène, une source proche du FLN parle de la visite du chef du gouvernement M. Abdelaziz Belkhadem, également secrétaire général du FLN, ce week-end à Azru n’Thur, un lieu saint situé aux environs de Aïn El Hammam (ex-Michelet), à Tizi Ouzou, et ce, à l’occasion de la fête annuelle organisée, au pic de plus de 1880 mètres, durant le mois d’août de chaque année, à tour de rôle, par trois villages de la région d’Iferhounène, à savoir Ath Adellah, Takhlidjt et Zouvga au lieudit Azru n’Thour. A en croire la même source, le chef du gouvernement sera accompagné, lors de cette visite, d’une délégation composée des militants de son parti. Ces derniers vont rencontrer les anciens militants du FLN de la région afin de discuter des prochaines échéances électorales qu’attend l’Algérie.
Cette visite revêt un cachet un peu spécial, car elle intervient à la veille de deux événements nationaux majeurs pour le FLN, à savoir la célébration nationale du 50é anniversaire du congrès de la Soummam, ainsi que la tenue de l’université d’été du FLN, prévue le 22 août prochain à Béjaïa. A travers cette visite, le FLN cherche non seulement à se positionner davantage dans la région, mais aussi à s’y s’implanter. Les «Flnistes» sont conscients plus que jamais de l’importance de l’enjeu politique en Kabylie. Ils essayent de percer dans la région, et de défier le FFS et le RCD, dans leur fief, dans le but de confirmer une présence solide dans la région.
Si la Kabylie a toujours été considérée comme un terrain acquis pour les partis de Saïd Sadi et Hocine Aït Ahmed, les données ne sont plus les mêmes après les événements du Printemps noir. Car tous les autres partis politiques, même islamistes, souhaitent s’y positionner. Lors des élections partielles organisées en Kabylie, le 24 novembre 2005, le FLN a réussi, selon les résultats officiels, à obtenir des sièges dans un certain nombre d’APC et d’APW, où le FFS était anciennement dominant. Avec ce retour dans la région, le FLN veut garder encore un ancrage assez fort en Kabylie. En intensifiant ses activités politiques, la formation de Belkhadem cherche à reconfigurer la cartographie politique de la Kabylie. Egalement, cet activisme politique du FLN s’inscrit dans la préparation de la prochaine révision de la Constitution ainsi que les prochaines législatives.
Enfin, le FLN, qui cherche à s’imposer comme la première force politique nationale, essaye de s’implanter dans toutes les régions du territoire national et notamment en Kabylie, où l’on sent une volonté de sa part de se débarrasser du complexe qu’il a toujours eu vis-à-vis de cette région précisément. En dépêchant son secrétaire général quelques semaines après une réunion entre le chef du gouvernement et la délégation des archs, le FLN affiche la couleur...
- L'Expression